• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
demeure dite "borie"
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Lamagdelaine
  • Lieu-dit le Chantre
  • Cadastre 1812 D3 991, 992, 993, 994, 995, 996, 997, 998  ; 2014 C 655, 656, 657, 659, 660, 661, 662
  • Précisions autrefois sur commune de Laroque-des-Arcs
  • Dénominations
    demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Il n'est pas certain que l'actuelle localité du Chantre corresponde à l'ancienne borie de Meyssonès. Selon J. Lartigaut, celle-ci serait à rechercher au lieu-dit Coty, situé à quelques centaines de mètres plus à l'ouest. En 1504, Pierre du Bousquet est seigneur d'Arcambal et du Chantre, avec justice haute, tenus "en foi et hommage d'une paire d'éperons d'or" de monsieur de Saint-Cirq (L. d'Alauzier, 1984).

Les bâtiments constitutifs de la borie sont attribuables au 13e siècle ou au début du 14e siècle. Ils ont subi des remaniements importants dès le 17e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle, 14e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)
    • Principale : 17e siècle , daté par travaux historiques

L'ancienne borie semble avoir organisé ses bâtiments autour d'une cour selon un quadrilatère de 22 à 23 m de côté environ. Une partie des bâtiments est manquante au nord-ouest où un curieux fournil dont tous les angles sont arrondis marque les limites de l'ancienne cour.

La maison qui occupe l'angle sud-est de l'ensemble (parc. 2014 C 657) est entièrement édifiée en briques à partir de l'étage, au-dessus d'un soubassement en maçonnerie mixte de briques et de moellons bruts. Elle pourrait correspondre à une ancienne tour. Si l'on en juge par les raccords de maçonnerie, il semble que cette construction soit venue s'appuyer sur le logis qui la prolonge vers l'ouest, mais qu'elle ait précédé l'édification de l'aile est qui la prolonge vers le nord. Les piédroits chanfreinés de la fenêtre haute de son élévation sud appartiennent visiblement à une ancienne fenêtre géminée. Sur l'élévation est subsistent les vestiges d'une seconde fenêtre géminée mieux conservée et d'une fente de jour très haute.

L'élévation du bâtiment d'exploitation (parc. 2014 C 656) qui s'y accole au nord conserve la trace d'un portail en arc brisé qui a peut-être donné accès initialement à la cour. Son élévation sur cour semble moderne.

La maison occupant la parcelle 659 présente, côté cour, une élévation de briques ouverte à l'étage par une ample porte en arc brisé et une fenêtre simple, également cintrée. Les deux baies sont en briques et chanfreinées. La porte qui donnait accès au rez-de-chaussée, en anse de panier, est à attribuer au 17e siècle. L'élévation postérieure, entièrement revêtue, n'est pas observable.

La maison occupant la parcelle 660 est caractérisée par ses percements chanfreinés attribuables au 16e ou au 17e siècle. On constate cependant que les maçonneries de moellons de calcaire de son élévation sud ont été relancées à partir d'un bâtiment antérieur en briques dont quelques parements sont encore identifiables au droit des mitoyens.

  • Murs
    • brique
    • calcaire moellon
  • Étages
    1 étage carré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    fenêtre

Vestiges assez bien conservés au sein d'un ensemble modernisé.

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Périodiques

  • Alauzier (Louis d'), « Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban », dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, tome CV, 1984, 3e fascicule.

    p. 233
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot