• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
demeure dite "borie de Reganhiac"
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Lamagdelaine
  • Lieu-dit Reganhiac
  • Cadastre 1812 D3 1343  ; 2014 ZB 103
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    borie de Reganhiac
  • Parties constituantes non étudiées
    grange

La borie de Reganhiac doit son nom à une famille bourgeoise du Gourdonnais, établie à Cahors au milieu du 15e siècle. Antérieurement, il est possible qu'elle ait été connue sous le nom de "borie de Fortz", puis "borie de Clari". Les Fortz, famille bourgeoise cadurcienne avaient eux-mêmes succédé vers 1310 à un certain Arnal de Jean.

La tour semble être l'élément le plus ancien de l'ensemble : elle peut remonter au second tiers du 13e siècle. Les archères du logis conduisent à le situer un peu plus tard, vers la fin du 13e siècle ou au début du siècle suivant.

L'abaque du chapiteau de la fenêtre du dernier étage de la tour est orné de deux poissons affrontés évoquant les armes de la maison de Balène. Celle-ci possédait bien un fief de la Madeleine mais il se trouvait en Figeacois.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 1er quart 14e siècle , daté par travaux historiques

La borie se compose d'un logis et d'une tour carrée séparés par une venelle. Le plan du logis esquisse la courbe d'une enceinte circulaire ou polygonale suggérant la contrainte topographique d'une ancienne motte. Le logis est édifié en briques. Le rez-de-chaussée correspond à une ancienne salle à vocation mixte : des archères et une tourelle de flanquement attestent son rôle militaire, tandis que des vestiges de fenêtres géminées à colonnettes et des latrines indiquent une fonction résidentielle. Elle était accessible de plain-pied. Ce rez-de-chaussée actuel a pu correspondre à un étage dans un état antérieur, au cas notamment où des fossés auraient été comblés. Les étages ont été remaniés à l'époque moderne. On y remarque les traces d'autres baies géminées. La tour de plan carré présente une fenêtre à colonnette au dernier niveau. Contrairement à celles du logis, elle est dépourvue de chanfreins et ses arcs sont à peine brisés.

  • Murs
    • brique
  • Étages
    1 étage carré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    fenêtre

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue
  • Cadot (Fabien), Etude méthodologique pour la connaissance et la conservation du patrimoine rural lotois, Département du Lot/Région Occitanie, dactylographié, 2020.

  • Lartigaut (Jean), Séraphin (Gilles), "Les bories de cahorsins", dans Le château près de la ville, Actes du second colloque de castellologie de Flaran, Lannemezan 1987.

    p. 45-47
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot