• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château dit "repaire"
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Arcambal
  • Lieu-dit Galessie
  • Cadastre 1812 D1 102  ; 2014 D 48

En 1296, Benoît de Jean acquiert du sénéchal de Quercy la moitié indivise de la borie ou repaire de Galessie. En 1318, ses successeurs possèdent toute la justice du lieu. Le repaire occupé par les routiers de Philippe de Jean et d'Adhemar d'Ussel en 1369 fut pris en 1374 par les cadurciens. En 1454, il est dit vacant de longue date. En 1504, noble Sicarde de Tustal, alias de Ricard, femme de Jean Druilhe, dénombre pour la moitié de Galessie, l'autre moitié étant au collège de Pélegry de Cahors (L. d'Alauzier, 1985).

Un château appartenant à Gilibert de Tustal serait attesté au milieu du 16e siècle, dont un inventaire de la fin du 17e siècle donnerait une description complète, alors qu'il appartient aux Vilars de Ricard. La seigneurie passe en 1710, par alliance, à Antoine de Peyronnenc de La roque de Saint-Chamarand, qui la vend en 1738 aux Deslax d'Arcambal (C. Didon, 1996).

Les bases de la tour et du logis, édifiées en moellons équarris, peuvent remonter au 13e siècle. Les terrasses édifiées en briques paraissent un peu plus récentes mais peuvent appartenir également à l'époque médiévale.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle, 14e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 17e siècle , (incertitude)

L'édifice est implanté sur un piton rocheux dominant les berges du Lot, isolé du plateau par un fossé en partie utilisé par la voie ferrée. Le socle rocheux est cerné par une enceinte édifiée en briques dont le tracé inclut les bases d'un logis dérasé. L'ancien repaire se compose d'une tour quadrangulaire et d'un logis attenant modernisé. Le chemin pavé, reliant le repaire aux berges du Lot, est délimité par un mur de soutènement composé de briques médiévales (en remploi ?). Un dessin du 19e siècle indique qu'une porte cintrée en fermait l'accès.

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Vestiges importants du Moyen Age inclus dans un édifice modernisé.

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue
  • Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996.

    p. 270
  • Constant-Le-Stum (Christiane, dir.), Le Lot vers 1850, Recueil de monographies cantonales et communales établies par les contrôleurs des contributions directes, 1er volume : contrôle de Cahors, Cahors, Archives départementales du Lot, 2001.

    p. 55
  • Hautefeuille (Florent), Les villages castraux dans les cantons de Castelnau-Montratier, Cahors-sud et Lalbenque (XIe-XVe) ; Enquête archéologique, mémoire de D.E.A. sous la direction de G. Pradalier et M. Berthe, Université Toulouse-Le Mirail, 1990.

    non consulté
  • Lacoste (Guillaume), Histoire générale de la province de Quercy, Cahors, Girma, 1885, 1ère édition 1783 (réédition : Marseille, Laffite Reprints, 1982), tome III.

    p. 166, 210, 236, 237

Périodiques

  • Alauzier (Louis d'), « Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban », dans Bulletin de la Société des Études du Lot, tome CVI, 1985, 1er fascicule.

    p. 32
  • Fontenilles (Paul de), "Comptes de receptes et de despances du vénérable chapitre de l'esglise cathédralle Sainct-Estienne de Caors pour l'année 1652 finissant 1653", dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. XX, 1895.

    p. 47

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006, 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot