Le vocable de saint Martin indique une paroisse fort ancienne. Le lieu est mentionné vers 1100 dans le cartulaire de l'abbaye de Beaulieu mais les sources concernant l'église ne sont pas antérieures au 14e siècle. Celle-ci est alors l'annexe de l'église Sainte-Geneviève de Cornac. En 1318, les deux églises sont données à l'abbé de Saint-Sauveur de Figeac puis, en 1354, aux religieuses du monastère féminin du Coyroux, dépendant de l'abbaye cistercienne d'Obazine.
L'édifice, qui remonte au 16e siècle, comporte une nef unique charpentée poursuivie par un chœur de même largeur, couvert d'une voûte sur croisées d'ogives à liernes. Deux chapelles s'ouvrent sur la nef, celle du nord est récente tandis que celle du sud, plus profonde et voûtée sur croisée d'ogives, est contemporaine du chœur. Toutes les retombées des branches d'ogives se font sur des culots sculptés, ornés de masques d'hommes ou de femmes au visage triangulaire. Un grand clocher-mur clôt l'église à l'ouest. La porte est soulignée par un arc surbaissé où s'inscrit le monogramme du Christ. De chaque côté de la porte du cimetière deux sculptures ont été remployées dans le mur. L'une est un modillon montrant un masque grimaçant, l'autre est un culot d'ogive de même facture que celle des culots intérieurs, provenant peut-être de l'ancienne chapelle nord.