• dossier ponctuel
  • enquête thématique départementale, architecture rurale du Lot
ancien manoir aujourd'hui ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Lacapelle-Marival
  • Commune Théminettes
  • Lieu-dit Roumegoux
  • Cadastre 1825 A 25, 26, 27, 28, 29, 30 ; 2019 A 147, 146
  • Dénominations
    manoir, ferme
  • Destinations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, grange, étable, mur de clôture, portail

Cet ensemble au départ demeure aristocratique a appartenu, entre autres, aux seigneurs de Ribayrols, originaires d'Aynac. Le domaine est ensuite vendu à leur fermiers, les Darcimoles (ou d'Arcimoles) avant la Révolution (Didon, p. 100).

Ce logis serait construit ou reconstruit durant le 17e siècle au vu des nombreux éléments de style classique présents à l'intérieur et sur les façades (cheminées, ouvertures à encadrements moulurés). Les ouvertures sont en parties reprises au 18e ou 19e siècle.

La première grange, près du logis pourrait dater de la même période, les maçonneries semblent aussi soignées que celles du logis et elle conserve aussi des portes chanfreinées. Cependant, les nombreuses reprises dans le mur est indiquent des remaniements postérieurs (surélévation, agrandissement).

La construction des deux autres granges est plus tardive d'après leur mise en œuvre et la forme en anse de panier des ouvertures. La deuxième grange, placée perpendiculairement à la route, serait antérieure à 1825 car elle est présente sur le plan cadastral ancien. La troisième grange est postérieure à cette date, elle remplace deux bâtis de plus petite taille.

Une quatrième grange présente sur le plan cadastral de 1825, a disparu très récemment car elle figure encore sur le cadastre actuel (avant 2016). Enfin, le portail ouvrant sur la cour serait antérieur à 1825.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 18e siècle, 1er quart 19e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle , daté par travaux historiques

Cet ancien manoir est aujourd'hui devenu en ensemble agricole composé d'un logis, de trois granges et d'un portail donnant accès à une vaste cour délimitée par des murets en pierre sèche.

Le logis est flanqué en façade d'une tour d'escalier carrée où se trouve la porte d'entrée protégée par une bretèche.

Les maçonneries sont soignées et formées d'assises de moellons de calcaire équarris et de pierre de taille pour les chaînes d'angle et encadrements d'ouverture. Le bâti est abrité par une toiture à deux croupes est à fortes pentes couvertes de tuiles plates. La tour est coiffée d'un toit à quatre fortes pentes également en tuiles plates.

Le logis se développe sur trois niveaux, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble ajouré par des lucarnes à frontons en pierre agrémentés d'amortissements. Les espaces du logis sont desservis par un escalier à vis en calcaire contenu dans la tour carrée. Cette dernière est accessible par une porte piétonne à encadrement mouluré (moulure en doucine entre deux réglets terminée par des congés) et un linteau portant un écusson aux armoiries effacées (peut-être celles des Ribayrols). Les baies de la tour sont chanfreinées et dotées de congés et d'appuis moulurés. Les ouvertures de la face ouest ne comportent pas d'appuis car elles sont situées sous la bretèche qui protège la porte. Les baies du corps de logis sont dépourvues de chanfreins et sont surmontées d'un linteau droit ou bien segmentaire. Ces différences indiquent un remaniement des ouvertures au 18e ou 19e siècle. La façade principale, au sud, montre des traces de reprises dans la maçonnerie : le piédroit d'une ancienne baie est visible sur la partie ouest, la maçonnerie de l'autre partie, à l'est, est remaniée. Il faut signaler la présence d'une échauguette en encorbellement sur l'angle nord-est du logis.

A l'intérieur du logis, des portes chanfreinées permettent d'accéder aux espaces depuis la tour. Le salon se signale par sa cheminée monumentale en pierre au décor de style classique composé de pilastres et d'un entablement. Pour la cheminée de la cuisine, le manteau est composé d'un linteau segmentaire chanfreiné et des piédroits également chanfreinés terminés par des congés. Un plafond aux solives ornées d'un décor peint (rinceaux) est conservé dans l'une des chambres.

La première grange, située à proximité directe du logis, est organisée en travées. Son élévation sur cour, à l'est, est percée de trois portes chanfreinées. Une lucarne fenière rompt l'égout du toit pour mener au fenil. Une porte charretière à encadrement chanfreiné et en anse de panier permettait l'accès par le mur-pignon sud, elle est aujourd'hui condamnée. Elle est couverte de fortes pentes de tuiles plates.

En dehors de la cour enclose, les deux autres granges sont situées de l'autre côté de la route. La seconde grange, perpendiculaire à la voie montre des traces de reprises sur son mur nord indiquant une probable reconstruction partielle. Les portes de cette élévation sont formées d'éléments chanfreinés en remploi. Cette grange est abritée par une toiture à fortes pentes en tuiles mécaniques dotée d'une demi-croupe à l'est. Elle est organisée en superposition accessible à la fois par le mur-gouttereau nord et également par les deux murs-pignons. Sa charpente est à chevrons formant fermes.

La troisième grange, plus tardive, est construite sur le modèle en superposition.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • croupe
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    ferme à éléments distincts sur cour ; manoir ; grange-étable à travées ; grange-étable en superposition
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • rinceau
  • Précision représentations

    Le plafond de l'une des chambres est ornée de décor peint (rinceau).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
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Bibliographie

  • Cadot (Fabien), Etude méthodologique pour la connaissance et la conservation du patrimoine rural lotois, Département du Lot/Région Occitanie, dactylographié, 2020.

  • Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996.

    p. 100
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005, 2020