• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
hôpital-Beaulieu , prieuré Sainte-Marie et Saint-Jean-Baptiste de moniales de l'ordre de Malte
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Lacapelle-Marival
  • Commune Issendolus
  • Lieu-dit l' Hôpital
  • Cadastre 2011 A03 128, 141, 142, 143, 434, 967
  • Dénominations
    hôpital, prieuré
  • Genre
    de moniales de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem
  • Vocables
    Saint-Marie et Saint-Jean-Baptiste
  • Appellations
    hôpital-Beaulieu
  • Parties constituantes non étudiées
    salle capitulaire

Les premiers bâtiments de l'hôpital fondé par Gerbert (ou Guibert) et Aigline de Thémines auraient été construits dès 1236 ; le nouvel établissement, qui prit par la suite le nom d'Hôpital-Beaulieu, est rattaché en 1259 à l'ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, et ses statuts définitifs lui sont donnés en 1298 par le grand maître Guillaume de Villaret : le nombre des moniales est fixé à trente-neuf et le couvent est placé sous l'autorité d'une prieure (E. Albe, 1941, p. 183-185). La salle capitulaire, qui est dite "neuve" en 1298 (Albe, 1941, p. 186), nous a été conservée et son décor sculpté permet en effet de la dater de la seconde moitié du 13e siècle. Après la guerre de Cent ans, de nouvelles constructions sont réalisées par la prieure Anne de Castelnau (1486-1528), dont ne subsistent que quelques maigres vestiges. Lors d'une visite effectuée en 1550, le commandeur de Lacapelle-Livron Beguot de Gabriac trouve un couvent en bon état, tant matériel que spirituel, mais l'église est pillée et presque rasée par les huguenots en 1562 (Albe, 1941, p. 197, 198). Galiote de Gourdon de Ginouillac, coadjutrice, essaie de réformer le couvent et fait reconstruire à neuf l'église qui est consacrée par l'évêque de Tulle avant 1617 (Albe, 1941, p. 204). Sa nièce, qui porte le même nom de Galiote de Ginouillac, reprend son oeuvre de réforme et fait réparer le cloître et les bâtiments conventuels (infirmerie, cuisine, réfectoire), et fait enclore le couvent par un haut mur, qui subsiste en partie (Albe, 1941, p. 212).£L'Hôpital-Beaulieu est vendu comme bien national pendant la Révolution, et ses bâtiments sont ensuite saccagés et dépecés. L'abbé Chevalt achète vers 1860 le portail de la chapelle capitulaire qui est remonté dans la façade de la chapelle Sainte-Anne à Rocamadour. Une clef de voûte aux armes des Cardaillac se trouverait aujourd'hui à Gramat.

  • Remplois
    • Partie déplacée à Commune : Rocamadour
    • Partie déplacée à Commune : Gramat
  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 13e siècle
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle

Le rez-de-chaussée de l'aile orientale du cloître est conservé, avec la salle capitulaire et une chapelle (?) attenante au sud ; l'élévation extérieure montre les traces de l'arrachement des voûtes de la galerie qui la précédait. De l'église ne subsiste qu'une partie du mur nord, sur une hauteur de deux mètres environ. Quelques vestiges d'autres bâtiments ainsi qu'une partie des murs de l'enceinte sont également conservés.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • État de conservation
    vestiges
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement végétal
    • agneau mystique
  • Précision représentations

    Chapiteaux à feuillages et clef de voûte ornées d'une main bénissant, de la croix, de l'agneau mystique ; décor de bâtons écotés.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Abbaye (L') d'Issendolus sous Galiote de Genouillac-Vaillac, copie d'un manuscrit, transmise par M. Léopold Barra, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. XI (1886), p. 63-66.£Albe (Edmond), Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au diocèse de Cahors, dans Revue d'histoire de l'Eglise de France, t. 27, n° 112, 1941, p. 180-220.£Rocacher (Jean), Rocamadour et son pèlerinage. Etude historique et archéologique, Privat-Association Les Amis de Rocamadour, 1979, vol. 1 p. 158, 420-426, vol. 2 pl. 53, fig. 101, pl. 124-126.£Alauzier (Louis d'), Une lettre d'indulgence collective pour l'hôpital Beaulieu, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CIV, 1983, p. 11-14.£Rousset (Valérie), L'ancien hôpital des religieuses de Beaulieu (Issendolus), Conseil général du Lot, notice numérique, 2005.
  • NOTB_S Salaun (Gwennaëlle), La naissance de l'art gothique dans le Haut-Quercy, mémoire de D.E.A. sous la direction de Michèle Pradalier-Schlumberger, Université de Toulouse-Le Mirail, 1992, vol. Répertoire p. LXXV-LXXVIII, vol. Photographies fig. 178-186 ;
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • oeuvre sélectionnée
  • taille
  • taille : traces de gradine
  • IVD46_SPLOT
  • accessible au grand public
  • IA46101294
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH partiellement, 1921/01/04
  • Précisions sur la protection

    Salle capitulaire (parcelle A 142) du couvent de Saint-Jean-de-Jérusalem : classement par arrêté du 4 janvier 1921. La notice de la base Mérimée du Ministère de la culture attribue par erreur la propriété à la commune.

  • Référence MH

Seule la salle capitulaire est protégée au titre des MH et non l'ensemble du site.

  • 1950

    Fonds graphique du SDAP du Lot
  • 1980

  • 1999

Bibliographie

  • Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Eglises médiévales du Lot

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot