L'église Saint-Hilaire, qui était une annexe du prieuré de Catus, était étroitement associée à un château qui s'y adossait à l'ouest. Il était tenu au 14e siècle par le célèbre jurisconsulte Géraud de Sabanac, probablement sous la suzeraineté du prieur de Catus, lui-même vassal de l'évêque de Cahors et des barons de Luzech. Ce château, connu par une carte postale, a été démoli dans les années 1930 à l'exception d'une tour d'angle de la fin du 16e siècle (E. Akermann, p. 101).£L'église elle-même, dont les procédés constructifs rappellent ceux du prieuré de Catus, pourrait dater de la fin du 11e siècle. Elle a été remaniée au 15e siècle, époque à laquelle elle reçut son décor peint, puis au 17e ou au 18e siècle (chapelle nord). Les fausses voûtes d'arêtes de la nef ne datent que du 19e siècle. Les vitraux du 19e siècle sont signés de L. V. Gesta.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Causse et Bouriane
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Commune
Catus
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Lieu-dit
Salvezou
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Cadastre
2000 A1 401, 402, 403
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Dénominationséglise paroissiale, château
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Parties constituantes non étudiéescimetière
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 12e siècle , (incertitude)
- Principale : limite 15e siècle 16e siècle
- Principale : 4e quart 16e siècle
- Principale : 17e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 2e moitié 19e siècle
L'église de Salvezou offre la particularité d'inscrire un choeur en hémicycle dans un chevet quadrangulaire épaulé par des contreforts peu saillants. Une fenêtre d'axe, aujourd'hui murée, éclairait l'abside. La nef était encore charpentée au 17e siècle et ses entraits étaient décorés de toupies pendantes en bois tourné. Le portail sud a été refait à l'époque moderne à l'exception de ses deux piédroits. Une petite porte occidentale étroite, murée à l'époque moderne, devait ouvrir sur une venelle. Les joints soulignés au fer sont encore visibles sur les élévations extérieures sud et nord (aujourd'hui dans la sacristie). Les traces de nombreuses portes d'époques diverses apparaissent dans la partie occidentale. Elles mettaient en relation l'église et le château attenant. La plupart des fenêtres sont des repercements du 19e siècle à l'exception de l'une d'elles que les traces de taille à la gradine permettent d'attribuer au 15e siècle. Dès l'origine, une tour quadrangulaire avait été établie sur le choeur. Elle ouvrait sur une tribune orientale dont les vestiges subsistent dans les combles actuels. Plusieurs litres funéraires, dont l'une est peinte directement sur la pierre (donc antérieure au décor peint), se sont succédé depuis le 15e siècle. Les deux culots sculptés de têtes humaines à la retombée de la voûte de la nef sont du 19e siècle.£Le terme de "repaire" paraît plus approprié que celui de "château" pour cet édifice aux dimensions relativement modestes, même si ses logis dominaient sensiblement l'église contre laquelle il s'adossait et à laquelle il était intimement lié. Il ne reste que de maigres vestiges de l'édifice dont il semble que l'essentiel ait été démoli dans les années 1930. Ses dispositions sont connues par des cartes postales anciennes et par le plan cadastral napoléonien.£Il se composait de deux corps de logis soudés en équerre autour d'une cour et d'une tour-maîtresse quadrangulaire. Un mur d'enceinte, flanqué par une tourelle de défense, fermait la cour sur ses deux fronts est et sud. La tour-maîtresse, de plan carré et d'environ 8 m de côté était comparable par son calibre à celles des châteaux de Peyrilles, de Saint-Chamarand, de Salviac ou de Laborie, édifiées entre la seconde moitié du 13e siècle et les premières décennies du siècle suivant. Ses vestiges conservés se réduisent à la tourelle de flanquement et à des arrachements solidaires de la maçonnerie de l'église.£La tourelle de plan circulaire est de dimensions modestes : 3,35 m de diamètre, avec des murs épais de 0,71 m qui réservent un espace intérieur exigu. Elle flanquait à l'origine un corps de logis ou, du moins, un corps de coursières de deux étages, comme le montrent ses trois portes d'accès superposées. Le niveau de couronnement, aujourd'hui crénelé, correspond à un second étage, accessible comme les deux premiers niveaux par les pièces du logis attenant.£Chacun des deux premiers niveaux disposait de trois embrasures de tir. Celles du rez-de-chaussée sont disposées aux pointes d'un triangle équilatéral, les tableaux d'ébrasement correspondant chacun au tiers d'un côté. Les fentes de tir du rez-de-chaussée sont semblables et sont constituées d'une fente droite de visée élargie à la base par un trou de tir circulaire de faible diamètre. Celles du premier étage sont courtes, cruciformes, et dépourvues de trou de tir. Le faible calibre de ces embrasures, bien que leur dessin soit encore conforme aux modèles de la seconde moitié du 15e siècle, indique que l'ouvrage n'est probablement pas antérieur aux dernières décennies du 16e siècle.
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Murs
- calcaire
- moellon
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'arêtes
- cul-de-four
- voûte en berceau plein-cintre
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Techniques
- sculpture
- peinture
- vitrail
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Représentations
- tête
- ornement géométrique
- ornement végétal
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Précision représentations
Culots sculptés de têtes humaines à la retombée de la voûte de la nef. Peintures murales partiellement découvertes représentant Adam et Eve, le Dit des trois morts et des trois vifs, etc. sur le mur nord de la nef ; décor de faux-appareil coloré et de grands rinceaux au-dessus de la tribune.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CV, 1984, p. 98, 229.£Akermann (Estelle), Inventaire archéologique et monumental de la commune de Catus (Lot), mémoire de maîtrise d'archéologie sous la direction de Mme Nelly Pousthomis-Dalle, Université de Toulouse-Le Mirail, 2001-2002, vol. texte p. 93-106, vol. Annexes fig. 129-145.£Séraphin (Gilles), Charrier (Anaïs), Catus, l'église de Salvezou. Etude monumentale, Conseil général du Lot, notice numérique, 2011.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
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- SELECT oeuvre sélectionnée
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- TAILLP
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- USER IVD46_SPLOT
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1990/09/17
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Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
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Bibliographie
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Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.
catalogue -
Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.
catalogue
Documents multimédia
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https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot
-
https://patrimoines.lot.fr Eglises médiévales du Lot
Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.