La maison d'Orgueil, repérable dans les textes à partir des années 1130, était supposée descendre des Gourdon. Il paraît plus vraisemblable qu'elle soit issue des seigneurs de Luzech. Selon Guillaume Lacoste, elle aurait eu pour fondateur un certain Raimond, témoin de la fondation du prieuré de Duravel en 1055 et qui était en réalité un neveu de Gausbert, abbé-chevalier de Moissac à cette époque.£Les textes nous apprennent qu'en 1238, la "villa" ou "castrum" d'Orgueil était partagé entre plusieurs coseigneurs du lignage éponyme d'Orgueil, sous la suzeraineté du comte de Toulouse. En 1246 cependant, il ressort d'une enquête que l'évêque de Cahors prétendait également y exercer des droits de suzeraineté. Ce dernier fut sans doute débouté de ses prétentions car en 1271 les co-seigneurs du lieu étaient en mesure d'accorder en leur nom propre une charte de coutumes aux habitants du castrum. Héritier des droits du comte de Toulouse, le roi de France limita finalement le pouvoir des chevaliers et donzels locaux en établissant à Orgueil un bayle royal (1292). De ces données, il ressort que le castrum, qui avait sans doute été l'objet de luttes de pouvoir peu avant 1238, trouva dans la protection des comtes de Toulouse et le développement du négoce fluvial des conditions favorables à une réorganisation voire une reconstruction, qu'accompagna le développement d'un bourg castral. Un port sur le Lot, mentionné sur la carte de Cassini, était associé au castrum, ainsi qu'un moulin et une "payssière". Ainsi, le pas, la rive et la chaussée d'Orgueil sont mentionnés en 1290 parmi les équipements que les consuls de Cahors se proposaient d'acquérir en même temps que ceux de La Rive (Duravel), du Fossat et des Ondes. La chaussée et le barrage du Fossat, autrefois Manhac, encore visibles 1 km en aval étaient mentionnés en 1292 comme étant situés "subtus castrum Orgolhii".£Au milieu du 13e siècle, les co-seigneuries d'Orgueil appartenaient à plusieurs familles nobles locales. A côté du lignage éponyme des Orgueil, on voit apparaître dans la documentation les familles de Bar (ou Albaro), de Montfavès, del Bosc et, un peu plus tard, de Lézergues. Les Albaro ou de Bar, mentionnés à Orgueil dès 1139 semblent avoir été étroitement apparentés à une branche des Gourdon. Guillaume de Albaro d'Orgoilh, chevalier mentionné en 1249, était dit en 1271 fils de Monsieur G.de Gourdon. Il s'agissait peut-être de Guiraud de Gourdon, connu pour avoir été seigneur de Montcuq et l'un des plus fidèles soutiens de la cause toulousaine lors de la croisade des Albigeois. Les Montfavès, d'origine agenaise, sont connus pour avoir donné un cardinal sous le pontificat de Jean XXII.£Le rattachement chronique des seigneurs d'Orgueil à la cause anglaise durant la guerre de Cent ans transforma l'ancien castrum en camp retranché. Occupé successivement par les compagnies "anglaises", la place fut rachetée finalement par le comte d'Armagnac moyennant une forte rançon (11000 francs), avant d'être définitivement abandonnée. En 1395, la "villa" d'Orgueil était comptée parmi les lieux désertés et détruits du Quercy.£L'un des bâtiments ruinés qui subsistent est sûrement antérieur au 13e siècle ; un autre doit être daté du deuxième tiers du 13e siècle.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Puy-l'Evêque
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Commune
Mauroux
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Lieu-dit
Orgueil
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Dénominationsvillage
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Appellationscastrum
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Parties constituantes non étudiéesmotte, maison, port
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Période(s)
- Principale : 12e siècle
- Principale : 13e siècle
Le site de l'ancien castrum d'Orgueil est situé sur la rive sud du Lot, à proximité de la limite du Quercy et de l'Agenais, en aval de Touzac. Depuis la rive opposée, la colline qui supporte l'ancien castrum, isolée par deux combes, présente un profil pyramidal qui évoque celui d'une motte. La tranchée occidentale correspond à une résurgence qui a autrefois alimenté une fontaine importante devenue source captée.£L'implantation de l'église paroissiale Notre-Dame de Cabanac, à 800 m de distance environ en contre-haut, rappelle la configuration de nombreux castra des environs et notamment du haut Agenais. Puy-L'Evêque, Fumel, Cuzorn, Blanquefort, Gavaudun présentent une dissociation semblable.£En contrebas de la plate-forme supportant le castrum proprement dit, un village subordonné, s'est développé sur quatre terrasses successives du versant nord et, sans doute, également sur les deux autres versants. Ses habitants et ceux de ses faubourgs reçurent une charte de coutumes vers 1270-1271. Une partie des vestiges de ce village fut détruite en 1970 et 1981, à l'occasion de l'aménagement d'une conduite d'eau et de l'élargissement du chemin longeant la rivière. A la suite de ces destructions, une opération de fouilles menée entre 1982 et 1984, successivement par Daniel Klodzinski et Marie Hélène Pottier-Briant, a permis de mettre au jour les substructions de certaines de ces maisons, ainsi que des restes de certains des aménagements fluviaux. L'un des sondages, notamment, a révélé immédiatement sous le château les bases d'un ensemble de deux maisons contiguës aux murs épais de 0,80 à 1,20 m parementées en appareil moyen. D'autres, sur des terrasses inférieures, ont révélé les vestiges de constructions plus modestes, en pierres sèches et partiellement encochées dans le roc. L'une d'elle pourrait avoir abrité une forge ; une autre était dotée d'un foyer au sol (Pottier-Briant, 1985, p. 48-49).£La plate-forme castrale proprement dite ne présente plus que des vestiges épars, partiellement enfouis dans leurs propres décombres mais encore bien identifiables. Comme les vestiges du village subordonné, elle offre l'intérêt archéologique majeur d'un site déserté qui n'a jamais été réoccupé depuis son abandon à la fin du 14e siècle.£A l'extrémité nord de la colline qui porte les ruines, Jean Lartigaut, à la suite de Marie Hélène Pottier-Briant, a identifié un cercle de 45 m de diamètre, pouvant correspondre à une énorme motte, précédé de sept rangées parallèles de constructions encadrées par deux murs (d'enceinte ?), une structure en demi-cercle s'interposant entre elles et le fossé isolant le site du reste du plateau au sud. L'état actuel du site, fortement embroussaillé, ne permet plus réellement de retrouver la totalité de ces vestiges. Deux ensembles de constructions encore visibles en élévation peuvent néanmoins y être identifiés. Le premier, "le château" est le plus important. Comprenant les restes de quatre bâtiments regroupés, il est situé à l'extrémité nord et correspond à la "motte" évoquée par Jean Lartigaut. Le second, à l'entrée sud du site castral, correspond à un bâtiment unique.£Occupant le point culminant du site castral, un premier ensemble de bâtiments peut être distingué. Il comporte semble-t-il l'ancienne motte féodale, avec les vestiges enfouis d'une ancienne tour-maîtresse, ainsi qu'une basse-cour trapézoïdale, de 20 à 25 m de côté, dans laquelle subsistent les vestiges de plusieurs bâtiments sans doute résidentiels. Au sud, un fossé paraît avoir isolé cet ensemble du reste de la plate-forme castrale.£Au sommet de la colline, le front méridional de la motte supposée, est barré transversalement par un tronçon de mur soigneusement appareillé, renforcé par trois contreforts plats inégaux. Le fait que le contrefort central (1,28 m), soit moins large que ceux qui l'encadrent (1,56 m et 1,78 m), laisse supposer, bien que toutes leurs chaînes d'angles ne soient pas visibles, qu'il s'agissait de contreforts enveloppants, semblables à ceux des tours maîtresses de Puy-L'Evêque, de Luzech et de Saint-Cirq-Lapopie. Les dimensions du mur délimitent en apparence un ancien ouvrage de 9,50 m de côté environ, mais ne semblent pas pour autant impliquer son appartenance à une ancienne tour. L'arrière du mur à contrefort, est en effet occupé par un terre-plein ou un monticule dans lequel, 5 m environ en retrait, sont enchâssés les bases d'une autre structure maçonnée.£Cette autre structure dont les fondations plongent à l'intérieur du terre-plein, esquisse les contours d'une tour de faible calibre (6,15 à 6,30 m de côté), contenant une basse chambre de plan carré, de 3,10 à 3,20 m de côté, pour des murs épais de 1,52 m environ. La face intérieure sud de la tour, dégagée semble-t-il par un ancien sondage, apparaît sur une élévation de 4 m environ. Les autres élévations sont très ruinées mais un premier repérage effectué en 1977 avait suggéré qu'elles pouvaient avoir eu des angles arrondis. L'élévation intérieure observable est en assises régulières de moellons équarris, fortement rubéfiée dans leur majeure partie. Elle présente des traces d'une importante reprise en partie basse où une plage de moyen appareil, moins érodée, semble avoir remplacé en sous-oeuvre, après incendie, les anciens parements érodés.£L'interprétation de cette disposition insolite exigerait le concours de sondages en tranchée. Deux hypothèses peuvent être formulées a priori. La première est celle d'une ancienne tour emmottée, analogue, toutes proportions gardées, à celle de Maurélis (Castelnau-Montratier). Dans ce cas, il conviendrait de supposer que le versant sud de la motte aurait été amputé par un mur rempardé, renforcé par des contreforts, destiné à dégager l'espace nécessaire à un bâtiment adossé. Une hypothèse semblable peut être formulée à propos de la tour-maîtresse de Béduer, dont le socle cubique semble résulter du chemisage et de la mise au carré d'une ancienne motte. Une seconde hypothèse revient à supposer un chemisage de la tour primitive consécutivement à une destruction partielle de ses parements extérieurs.£Les caractères constructifs du mur à contreforts, en appelant un rapprochement avec les tours de Luzech et de Puy-L'Evêque (autour de 1227), ou avec celle de Saint-Emilion (1224-1237), suggèrent d'en situer l'édification dans le second tiers du 13e siècle. Dans l'une ou l'autre des deux hypothèses formulées plus haut, cette évaluation suppose de situer avant cette période la dégradation par incendie de la tour-beffroi. La forte pression exercée par l'évêque de Cahors dans la basse vallée, consécutivement à la croisade des Albigeois, plus vraisemblablement que la guerre de Cent ans, pourraient être en cause dans cette destruction.£Contre la structure à contreforts, au sud, viennent s'adosser les vestiges d'un ensemble de murs esquissant les contours d'une salle de 3,90 m de largeur environ pour une longueur de 5 m au moins.£La limite ouest de cet espace longe le versant ouest de la plate-forme castrale. Elle est matérialisée par un mur, épais de 1,05 m environ, conservé sur une longueur de plus de 5 m, venant s'accoler à l'un des contreforts. Une baie murée ouvrant sur le vide, large d'1,28 m et dont le seuil se situe à 0,55 m du sol actuel (porte ou fenêtre ?), y apparaît à proximité immédiate du mur à contrefort. Vers le sud, le mur s'interrompt et se prolonge par un mur plus mince (0,60 m environ) parementé en blocage de moellons bruts et orienté différemment. La chronologie relative des deux murs reste incertaine.£La salle attenante au mur à contreforts est délimitée à l'est par un double mur, également accolé. La partie interne correspond à un mur épais de 0,65 m dans lequel ouvrait une porte d'entrée à piédroits chanfreinés, attribuable au plus tôt au milieu du 13e siècle. Contre cette élévation, est venu s'appuyer un massif de maçonnerie enfermant un palier, peut-être voûté, et le départ d'un escalier montant entre deux murs vers le sud. Dans le cas d'une salle d'habitation, on se trouverait donc dans la configuration d'un degré externe, intégré dans un avant-corps.£Séparé du mur à contrefort et de la salle par une ruelle de 3,80 m de largeur, quelques assises dégagées par un sondage subsistent d'un important édifice rectangulaire comportant au moins deux corps de bâtiment. Le corps principal semble correspondre à une vaste salle de 12,70 m de longueur sur 6,50 m de large, dont les murs étaient épais de 1,20 m à 1,35 m environ. Lié à cette salle, un corps de bâtiment de dimensions réduites la prolongeait au nord. Il délimitait une chambre étroite de 3,10 x 6,40 m environ. Ses murs, mieux conservés que ceux de la salle précédente, sont parementés en appareil moyen. Il en subsiste une dizaine d'assises reposant à l'ouest sur un épais soubassement comportant quelques rangs de moellons en épis.£A l'angle sud-est de la grande salle, deux pans de murs adossés, en équerre, amorcent un troisième corps de bâtiment exigu, délimitant un espace d'à peine 2,80 m de largeur.£Les dimensions de ce bâtiment le désigneraient a priori comme une ancienne salle ou "aula" seigneuriale, détachée de la "turris" comme c'est le cas le plus fréquent en Quercy.£A l'entrée nord de la plate-forme castrale, se dresse un important pan de mur en équerre, longeant l'à-pic ouest à une centaine de mètres de distance environ du mur à contreforts. Ce pan de mur, épais de 1,30 m, est construit en assises régulières de moellons équarris allongés. Il appartient vraisemblablement à un ancien bâtiment dont l'élévation ouest serait conservée sur un peu plus de 10 m. L'angle sud-ouest, non chaîné, dessine un arrondi analogue à celui des maisons fortes du castrum voisin de Pestilhac (Commune de Montcabrier). Ce caractère technique conduit à situer son édification avant le 13e siècle.
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Murs
- calcaire
- pierre de taille
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Séance du 5 juillet 1880, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. VI, 1880, p. 209.£Taillefer (Abbé), Orgueil. Ses seigneurs. Ses coutumes, Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. LI, 1930, p. 193.£Pottier-Briand (Marie-Hélène), Orgueil : un village médiéval en Quercy, dans Quercy recherche, n° 62, 1985, p. 38-50.£Clary (Abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, Imp. Tardy, 1986, p. 47, 186.£Séraphin (Gilles), Cahors et la vallée du Lot, Cahors, Ed. Etudes et communication, 1990 (Coll. Guides Tourisme et patrimoine), p. 92-93.£Lartigaut (Jean), Le castrum et la châtellenie d'Orgueil, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CVII, 1986, p. 237-259.£Klodzinski (Daniel), Couteau damasquiné à manche figuratif en os, dans Archéologie et vie quotidienne aux XIIIe-XIVe siècles en Midi-Pyrénées, Catalogue de l'exposition du Musée des Augustins du 7 mars au 31 mai 1990, p. 202.£Klodzinski (Daniel), Un quartier artisanal (Orgueil, Lot), dans Archéologie et vie quotidienne aux XIIIe-XIVe siècles en Midi-Pyrénées, Catalogue de l'exposition du Musée des Augustins du 7 mars au 31 mai 1990, p. 281-284.£Klodzinski (Daniel), Le barrage médiéval d'Orgueil (Lot), dans Archéologie et vie quotidienne aux XIIIe-XIVe siècles en Midi-Pyrénées, Catalogue de l'exposition du Musée des Augustins du 7 mars au 31 mai 1990, p. 331-332.£Lartigaut (Jean), Puy-L'Evêque au Moyen Age. Le castrum et la chatellenie (XIIIe-XVe s.), Bayac, Ed. du Roc de Bourzac, 1991, 208 p.£Séraphin (Gilles), Les tours et constructions civiles à angles arrondis dans les castra médiévaux du Fumélois, dans Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, t. LIII, 1993, p. 169-185.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
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- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
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- TAILLP
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- USER IVD46_SPLOT
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété privée (incertitude)
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Intérêt de l'œuvreà signaler, site archéologique
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Protectionsinscrit MH, 1993/08/03
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Précisions sur la protection
Ensemble des parcelles contenant les ruines (cad. A 71, 72, 78, 80, 750 à 752, 808, 809, 814, 815, 855) : inscription par arrêté du 3 août 1993
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Référence MH
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Conseil départemental du Lot
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Bibliographie
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Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.
catalogue
Documents multimédia
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https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot