De la façade de la maison ne subsiste plus que la porte d’entrée en arc brisé chanfreiné, à l’extrémité droite. Son embrasure couverte en arc segmentaire était équipée d’une pierre en débord permettant d’éviter le dégondage du vantail qui n’obturait donc pas la totalité de l’arc et devait être complété par un tympan dormant. Cette-porte résulte d’une recomposition générale de la façade attribuable au 14e ou au 15e siècle. A l’autre extrémité (gauche) de la façade apparait en effet une partie du piédroit de la porte primitive, dépourvue de chanfrein et solidaire de la chaîne d’angle voisine. Une baie de boutique dont il ne reste que peu d’éléments semble avoir existé au centre. L’élévation postérieure conserve une porte en arc brisé semblable à celle de la façade et inscrite comme elle dans une embrasure couverte en arc segmentaire. Cette porte arrière donnait accès à une venelle assez large (1,35 m) dans laquelle se déversaient les eaux usées des latrines et des éviers.£Le pignon sud conserve le manteau d’une cheminée à jambages prismatiques, probablement du 15e ou du 16e siècle, accostée d’une niche murale. Sur le pignon opposé, on voit les traces d’une porte condamnée qui permettait une communication avec la maison contiguë.£A l’arrière de la porte du rez-de-chaussée on identifie dans les décombres les marches d’un escalier intérieur attribuable au plus tôt au 18e siècle et qui témoigne probablement du remplacement à cette époque de l’ancien dispositif de distribution. L’espace intérieur mesure 5,62 (largeur) x 4,55 (profondeur) pour une épaisseur de murs supérieure à 0,72 m.