L'existence du repaire du Meüre est attestée au milieu du 13e siècle : en 1254, Raymond de Verrolh est chevalier du Meure. Luis succède son fils Pierre, "donzel du Meure" en 1296, puis son petit-fils Raymond, fait chevalier en 1339. La famille s'éteint avec Jean de Verrolh en 1415 (J. Lartigaut, 1991), et un siècle plus tard, en 1517, le seigneur du Meüre est Arnaud de Raffin (C. Didon, 1996). Au 17e siècle la seigneurie est brièvement aux mains d'une branche des Guiscard, puis à Marc de Fumel en 1681, et en 1683 à François Boscus, dont le fils, conseiller du roi et son médecin ordinaire, hérite en 1686 ; les Boscus se maintiennent dans les lieux jusqu'en 1845 (C. Didon, 1996).£Ce qui subsiste de la maison forte à une tour et un logis peut dater du 13e ou 14e siècle. La tour d'escalier signale une campagne de réaménagement réalisée à la fin du 15e siècle ou au début du 16e, dont témoigne également une cheminée (C. Didon, 1996). Une chapelle (?), ou peut-être plutôt un bastion du 16e siècle accolé au mur d'enceinte, est transformée en remise. L'édifice a connu d'importantes modifications au 18e siècle.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Puy-l'Evêque
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Commune
Puy-l'Évêque
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Lieu-dit
le Meüre
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Cadastre
1837 B4 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003 ;
2014
B06
1656
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Dénominationsmaison forte
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Précision dénominationrepaire
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Parties constituantes non étudiéescour, exploitation agricole
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Période(s)
- Principale : 13e siècle , (incertitude)
- Principale : 14e siècle , (incertitude)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 18e siècle
La maison forte est précédée de vastes bâtiments agricoles, fermant l'espace au nord-est. La maison forte elle-même se compose d'un imposant corps de logis, bâti sur le bord du Lot, avec une aile en retour au nord, et les vestiges de bâtiments détruits ou en ruines au sud. Les constructions sont en pierre de taille à l'exception de la moitié supérieure de l'angle sud du corps principal, bâtie en brique. Parmi les éléments les plus significatifs des états les plus anciens, il faut signaler une porte couverte d'un arc brisé et chanfreinée, les jours à large chanfrein du rez-de-chaussée et une croisée, seulement chanfreinée, qui a été insérée après coup dans la maçonnerie de brique.
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Murs
- calcaire
- brique
- pierre de taille
- moellon
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Toitstuile mécanique, tuile creuse
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Étages2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Lartigaut (Jean), Puy-L'Evêque au Moyen Age. Le castrum et la châtellenie (XIIIe-XVe s.), Bayac, Ed. du Roc de Bourzac, 1991, p. 44-45, 50, 71.£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 233.£Séraphin (Gilles), Cahors et la vallée du Lot, Cahors, Ed. Etudes et communication, 1990 (Coll. Guides Tourisme et patrimoine), p. 102.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVD46_SPLOT
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
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- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Bibliographie
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Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.
catalogue
Documents multimédia
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https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot