• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
  • enquête thématique départementale, architecture rurale du Lot
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Puy-l'Evêque
  • Commune Montcabrier
  • Lieu-dit Pestillac
  • Adresse 2
  • Cadastre 2019 C 432  ; 1837 G 1412

L'étude des maçonneries et des formes de baies permet de distinguer plusieurs phases de construction remontant jusqu'au Moyen-Age.

La maçonnerie en partie basse de l'élévation sud remonterait au 13e ou 14e siècle. Le mur-pignon à l'est conserve un piédroit arrondie qui serait de la même période. Cette baie médiévale est remplacée par une fenêtre à croisée lors de la reconstruction de la maison au 15e siècle. Cette dernière a été malheureusement dénaturée.

La maison du 15e siècle est établie sur le modèle des logis en hauteur. L'étage servant d'habitation était accessible par l'élévation latérale au sud via une porte piétonne équipée d'un balcon de bois dont il subsiste des traces en négatif (deux trous en dessous de l'ancienne porte). Cette ancienne porte a été transformée en fenêtre. La porte piétonne chanfreinée située en dessous, dessert le rez-de-chaussée utilitaire (cellier, étable, cave, etc.). Une seconde porte chanfreinée est percée au rez-de-chaussée de cette même élévation. Cependant, la mise en œuvre paraît quelque peu différente de la première porte (dépourvue de congés et de nombreux calages). Cette seconde porte pourrait être plus tardive.

Une troisième phase de construction semble intervenir au 17e ou 18e siècle avec le percement de nouvelles ouvertures à l'étage. Un perron et une nouvelle porte piétonne au linteau de bois sont établis sur le mur-pignon est. Le plan cadastral de 1837 fait figurer le perron et deux dépendances (les dépendances ont aujourd'hui disparu).

Un second perron menant à une porte piétonne est établi contre le mur-pignon ouest. Il peut s'agir d'un second accès à la maison ou bien une transformation en logis double, la souche de cheminée placée en partie centrale pourrait desservir deux cheminées en miroir.

Enfin, les traces de reprises en partie supérieure, indiquent une réfection de la toiture.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle, 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 17e siècle, 18e siècle , (incertitude)

La maçonnerie de calcaire est constituée de pierres de taille et de moellons équarris disposés en assises régulières. La maison est abritée par une toiture à deux fortes pentes couvertes de tuiles plates. Une corniche en génoise vient souligner les égouts de toits.

La maison se développe sur plusieurs niveaux, un étage de vie, un rez-de-chaussée utilitaire et un étage de comble. Chaque mur-pignon est percé d'une porte piétonne à l'étage accessible par un perron maçonné. La maison a peut-être été divisée en deux logements distincts pendant une période (19e siècle).

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    logis en hauteur sur rez-de-chaussée utilitaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Cadot (Fabien), Etude méthodologique pour la connaissance et la conservation du patrimoine rural lotois, Département du Lot/Région Occitanie, dactylographié, 2020.

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004, 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot