La partie la plus ancienne du logis est datée 1681 sur les linteaux de deux portes du rez-de-chaussée et sur le linteau de l'entrée principale à l'étage. La toiture en tuile plate comprend une croupe. Coiffé d'un toit en pavillon, le pigeonnier est édifié sur le toit du logis. La maçonnerie associe calcaire et grès : celui-ci est utilisé en pierre de taille dans les encadrements. Des traces d'enduits sont visibles sur l'élévation sud-est. L'escalier à volée double et à montées convergentes mène sur la galerie couverte de l'étage. Sur l'élévation postérieure, la construction du logis en trois campagnes est nette : le corps central est le plus ancien, l'élévation sud-est est probablement de la fin 18e siècle et l'élévation nord-ouest du 19e siècle (toit à un pan). Un jour chanfreiné avec appui ouvrant le comble à surcroît et des corbeaux (vestiges des latrines) ornent l'élévation postérieure. L'actuelle grange-étable est en rez-de-chaussée et les tuiles creuses couvrent un toit à pignons couverts. Le pan de bois et la brique crue apparaissent sur l'élévation antérieure. Les dates 1824 et 1829 (?) sont taillées sur les linteaux des ouvertures situées sous le pan de bois. De l'ancienne et supposée grange-étable ne reste que des vestiges de maçonnerie en grès. Sur ces lieux, une remise couverte en tuile mécanique a été construite. Un bassin et une margelle de grès complètent l'ensemble.