• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Gourdon
  • Commune Lavercantière
  • Cadastre 1835 B1 50  ; 2010 B01 440
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    terrasse en terre-plein, jardin d'agrément

G. Lacoste (1884) supposait que Lavercantière avait fait partie des places prises par Richard Coeur-de-Lion en 1188. La seigneurie appartenait aux Gourdon, qui, en 1401, l'avaient "autrefois" donnée au chapitre de la cathédrale de Cahors : en 1411, Pons de Gourdon rend hommage au chapitre de Cahors pour Lavercantière et autres lieux (G. Lacoste, 1885). En 1504, c'est Agnet de Gourdon qui est seigneur de Lavercantière (L. d'Alauzier, 1985). La seigneurie passe ensuite aux Lagrange, par le mariage, en 1528, de Michel de Lagrange et de Marquèse de Gourdon, unique héritière de Jean de Gourdon (G. Lacoste, 1886). Les Lagrange-Gourdon se maintiennent dans les lieux jusqu'à la Révolution.£Sous la réserve d'une étude de l'édifice, le château ne paraît pas conserver de vestiges antérieurs au 13e siècle : à première vue, l'état le plus ancien serait datable du 13e ou du 14e siècle. Seule une porte ornée d'une accolade témoigne encore de travaux réalisés après la guerre de Cent ans. Le corps principal est entièrement réaménagé, en conservant partie des maçonneries médiévales, vers 1659, date du contrat passé par Guillaume (ou Guyon) de Lagrange-Gourdon avec le maçon Pierre Francès pour les marches de l'escalier (M. Escat, B. Tollon, 1978). Les travaux sont interrompus, sans que l'on en connaisse la raison, et ce n'est qu'au 18e siècle, d'après la forme des fenêtres, que le corps de bâtiment ouest fait à son tour l'objet d'un réaménagement complet. Les bâtiments qui entouraient la cour, et qui figurent encore sur le plan cadastral de 1810, ne subsistent plus aujourd'hui qu'à l'état de vestiges.

Bâti à proximité de l'église, le château se compose de deux corps de bâtiment en T et d'une vaste cour rectangulaire, au nord, qui était entourée de plusieurs bâtiments dont les fonctions et la chronologie demanderaient à être identifiées : le bâtiment nord, ruiné, conserve les traces d'une voûte et des archères au deuxième niveau.£L'aspect du logis est aujourd'hui celui d'une construction du 17e siècle pour le corps principal, et du 18e siècle pour le corps ouest. L'examen des élévations montre cependant que les maçonneries des bâtiments du Moyen Age ont été en partie conservées : dans l'élévation nord du corps principal, au rez-de-chaussée, une grande porte couverte d'un arc brisé a été surhaussée, et une porte ornée d'une accolade, percée dans une maçonnerie antérieure, apparaît au deuxième étage ; l'angle sud-est du corps ouest est chanfreiné en partie basse, et dans l'élévation est subsistent le piédroit d'une baie au niveau du premier étage et un linteau échancré en arc au niveau du deuxième étage.£Des pierres en attente à l'extrémité est du corps principal indiquent qu'une deuxième aile en équerre était prévue au 17e siècle. La porte d'entrée, rejetée sur le côté, est ornée de pilastres toscans. Elle donne accès à un grand escalier à volées droites et mur noyau, ainsi placé à la jonction des deux corps de bâtiment dont il dessert les étages.£Une terrasse haute est plantée d'une rangée de tilleuls.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Lacoste (Guillaume), Histoire générale de la province de Quercy, Cahors, Girma, t. II, 1884, p. 111, 125, t. III, 1885, p. 306, 323, 344, t. IV, 1886, p. 65.£Escat (Monique), Tollon (Bruno), "L'apparition de l'escalier droit dans les châteaux du Quercy", dans Cahors et le Quercy. Actes du XXXIIe congrès d'études tenu à Cahors les 17, 18 et 19 juin 1977, Fédération des Société Académiques et Savantes, Cahors, 1978, p. 266.£Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CVI, 1985, p. 42.£Lartigaut (Jean), Sortie archéologique du 1er août 1991 (Nuzéjouls, Peyrilles, Lavercantière), dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CXII, 1991, p. 245-247.£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 119.£Lartigaut (Jean), Le Quercy après la Guerre de Cent Ans (vers 1440 - vers 1500). Aux origines du Quercy actuel, Cahors, Editions Quercy-Recherche, 2001, p. 283, 438.£Rousset (Valérie), Le château (Lavercantière), Conseil général du Lot, notice numérique, 2006.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1991/09/16
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures ; salle dite des Gardes au rez-de-chaussée ; escalier principal (cad. B 440) : inscription par arrêté du 16 septembre 1991.

  • Référence MH

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot