Dossier d’œuvre architecture IA46000104 | Réalisé par ; ;
Cadot Fabien (Contributeur)
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

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  • inventaire topographique
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
  • patrimoine ferroviaire
gare de Cahors
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton ligne Cahors-Capdenac - Cahors-1
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Cahors
  • Adresse place Jouinot-Gambetta
  • Cadastre 1982 BW 366
  • Dénominations
    gare
  • Précision dénomination
    gare de chemin de fer
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    lampisterie, remise ferroviaire, entrepôt public, immeuble à logements, maison

Construite en 1869, la gare de Cahors était le terminus de la ligne venant de Libos. Elle est agrandie dès 1883-1884 face à l'augmentation du trafic liée à la construction des lignes ferroviaires Cahors-Montauban, Cahors-Capdenac et Cahors-Brive. Un nouveau bâtiment voyageurs est édifié. Plus vaste, il correspond davantage aux besoins de ce nouveau nœud ferroviaire.

A la première gare de Cahors, construite en 1869 (date inscrite sur la lucarne des combles), succéda une seconde gare, plus grande par ses infrastructures, qui fut inaugurée le 10 avril 1884. Cahors était en effet amenée à devenir un nœud ferroviaire d'une grande importance grâce au raccordement de plusieurs lignes de chemin de fer dont la ligne Montauban-Brive et Cahors-Capdenac. Les premières installations furent détruites à l'exception du bâtiment des voyageurs, transformé en bureaux et en logements, et d'une remise. Les nouveaux aménagements construits plus au nord comprenaient un nouveau bâtiment pour les voyageurs, deux nouvelles halles, plusieurs remises pour l'entretien des machines dont une rotonde. L'agrandissement de la gare s'inscrivait dans un projet tenant compte des exigences du trafic et du transit d'une gare qui était amenée à avoir un mouvement important de voyageurs et de marchandises.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , datation par source
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle , datation par source
  • Dates
    • 1869, porte la date, daté par source
    • 1884, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lacaze Jean-Pierre
      Lacaze Jean-Pierre

      Jean-Pierre Lacaze (1835-1885), ingénieur ordinaire de ponts et chaussées pour l’arrondissement de Cahors (Lot), est rattaché au service des chemins de fer depuis le 1er novembre 1878. Ce personnage a gravi tous les échelons : agent secondaire, conducteur, agent-voyer, avant de devenir ingénieur ordinaire en septembre 1877. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage technique en 1878 nommé « Éléments d’analyse à l’usage des conducteurs des ponts et chaussées aspirant au grade d’ingénieur ». Il travaille aussi sur la section Montauban-Cahors avec Joseph Lanteirès. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1880 mais il décède avant l’achèvement des travaux de la ligne Cahors-Capdenac le 5 janvier 1885.

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      ingénieur attribué par source
    • Auteur :
      Lanteirès Joseph
      Lanteirès Joseph

      Joseph Lanteirès, né en 1825 à Lyon, est élève ingénieur à l’école des ponts et chaussées en 1847. Vers 1851, il entre au service ordinaire des ponts et chaussées du département du Rhône puis passe dans l’arrondissement d’Espalion en Aveyron où il est nommé ingénieur ordinaire 3e classe. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1867 alors qu’il n’était encore qu’ingénieur ordinaire. Il finit sa carrière ingénieur en chef en charge du Lot jusqu’à son décès le 11 septembre 1886. À ce titre, il dirige la construction de la ligne ferroviaire Cahors-Capdenac et de la section Montauban-Cahors pour la ligne Montauban-Brive. En dehors de ses activités professionnelles, Lanteirès est également l’inventeur d’un calendrier perpétuel qui permet aux historiens de faciliter la recherche de dates.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribué par source

Le bâtiment des voyageurs est construit selon le même modèle que l'ancien bâtiment des voyageurs. Long de 115 m, il se compose d'un corps central à 5 baies, élevé d'un étage et surmonté de combles. Au centre de l'étage de comble, une lucarne avec une horloge et les armoiries de la Ville de Cahors terminent le décor architectural. Ce corps central est flanqué de 2 ailes terminées elles-mêmes par 2 pavillons à rez-de-chaussée seulement. Dans l'aile sud se trouve un escalier en vis en maçonnerie pour accéder au premier étage et un escalier tournant pour l'entresol. L'élévation principale en fait un bâtiment parfaitement symétrique ordonnancé avec 27 travées. Le bâtiment est bordé par une marquise avec une charpente métallique qui couvre 4 voies et 3 trottoirs.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire symétrique
  • Étages
    1 étage carré, entresol, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
    • fleur de lys
    • laurier
    • chêne
    • cuir découpé
  • Précision représentations

    La lucarne, située à l'aplomb de la travée centrale, porte différents motifs sculptés. Dans la partie supérieure sont représentées les armoiries de la Ville de cahors : un pont fortifié, surmonté d'un bandeau de fleurs de lys et d'une couronne crénelée. Le tout s'inscrit dans un décor de cuir et de branches de laurier et de chêne qui s'entrelacent.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique

Documents d'archives

  • Chemins de fer construits par l'État. Division de Cahors. Ligne de Montauban à Brive. Section de Cahors à Brive. Rapport sur l'exécution des travaux et des dépenses effectuées. s.d., pl. 62

    AD Lot : 74 S 4
  • Chemin de fer de Montauban à Brive. Section de Montauban à Cahors. Projet d'exécution des travaux. Reconstruction de la gare de Cahors, bouillotte et lampisterie. Plans, coupes et élévations, 1er juin 1881.

    Archives de la SNCF : Carton 590-7

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Patrimoine ferroviaire

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001, 2025
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Ville de Cahors
(c) Conseil départemental du Lot
Cadot Fabien
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

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