Le moulin est accolé à l'ancienne église paroissiale du village, aujourd'hui disparue - elle a été remplacée au milieu du XIXe siècle par une nouvelle église située au centre du village. Le moulin est mentionné dans le compoix de la commune dressé en 1683. Il appartient au prieur et est considéré comme bien noble : " Monsieur le Prieur - un molin a bled avec une mule moulant assis sur le ruisseau de Candeiro avec sa tine bezal pres et jardin tout joignant confronte de levant led[it] ruisseau midy luy mesme pour son olivette et l’esglize couchant le cimetière et le chemin de lad[ite] esglize aquilon le rec de Combenal de gours contient le molin neuf canes trois carts le jardin deux ponières quatre destres et demi" (matrice du compoix de 1683, AD Hérault, 279 EDT 1). L'utilisation du terme "tine" dans la description de l'article pourrait indiquer que ce moulin fonctionnait alors sans réservoir mais avec une cuve de mise en pression (sur le même compoix, le terme de paissière est employé pour le moulin de Lau, ce terme étant généralement usité pour désigner le réservoir). Néanmoins, le cadastre napoléonien, dressé en 1837, figure bien un réservoir accolé au moulin.
Lors de l’enquête de vérification de l’an IV, le moulin est déclaré « en chaume par défaut d’eau ». Le bâtiment est aujourd'hui complètement ruiné. Les vestiges de son réservoir ont été détruits au cours des travaux d'aménagement du tout à l'égoût, de même qu'une grande partie de son bief de dérivation.