L’Association des Écrivains Combattants, née en juin 1919, a pour mission de défendre les intérêts des écrivains survivants et d’entretenir la mémoire des morts au cours de la Grande Guerre.
En mars 1930, des inondations dévastent une grande partie du Sud-Ouest. Les pentes du mont Caroux, saccagées, ressemblent à un vaste champ de bataille. Le déboisement est alors remis en cause par l’État qui projette des opérations de replantation. À l’initiative d’un des deux vice-présidents, Emmanuel Bourcier, également écrivain et ancien combattant, l’association s’engage dans un reboisement du mont, avec le concours du Touring Club de France et du pépiniériste Francisque Lacarelle qui plante à ses frais 135 ha de pins et de cèdres.
La première cérémonie d’inauguration, le 28 juin 1931, est complétée par une seconde sept ans plus tard lorsqu’une stèle dédicace et une croix de guerre située dans une clairière, dues au sculpteur ancien combattant Paul Moreau-Vauthier, ont enrichi la forêt. Ses allées sont désignées désormais par les noms d’écrivains disparus, qui ont été également portés sur d’autres stèles. En 1952 seront ajoutés les noms des écrivains morts au cours de la seconde guerre mondiale.
Toutes les stèles ont été remplacées en 2016 et regroupées de part et d’autre d’un chemin central