L'édifice actuel résulte de plusieurs campagnes de construction échelonnées entre le milieu du 19e siècle et la première moitié du 20e siècle. Une première maison à une travée, située à l'angle sud-est du corps de logis actuel, paraît constituer l'unité la plus ancienne. Elle conserve au rez-de-chaussée un bel évier en marbre. Plusieurs corps de bâtiment sont construits autour de cet élément originel selon un plan en U : un corps de logis contre le mur pignon ouest, une cave viticole à l'est et une écurie au sud. Une photo du début du 20e siècle permet d'apprécier cette seconde phase, dans laquelle le corps de logis présente une apparence tout à fait différente : le bâtiment s'élève sur un étage carré (alors qu'il s'élève actuellement sur deux étages carrés) et possède une façade sur mur pignon. La troisième phase correspond à la surélévation (ou la reconstruction ?) du corps de logis et la construction d'une lapinière en prolongement de l'écurie dans le premier quart du 20e siècle (la maison présentait déjà son aspect actuel lors de son achat en 1928 par les ascendants des proporiétaires actuels). L'intérieur du logis conserve quelques décors de peinture imitation marbre, qui pourraient avoir été réalisés par le peintre-décorateur Peinaveire, installé à Olonzac et actif dans la première moitié du 20e siècle.
La ferme n'a été reliée au système d'adduction d'eau qu'au milieu du 20e siècle. L'eau nécessaire à la vie quotidienne était prélevée dans la citerne aménagée dans le parc. La propriétaire actuelle se souvient également être allée chercher l'eau à la fontaine de la place à raison de deux cruches par jour en été.
La cave viticole s'est écroulée il y a quelques années.
Peintre décorateur, vitrier, revendeur de papier-peint actif dans le canton d'Olonzac dans la première moitié du 20e siècle (magasin situé à Olonzac). Selon des sources orales, Pénaveire aurait suivi une formation aux Beaux-Arts.