Le parcellaire a été fortement modifié depuis l'établissement du cadastre napoléonien en 1817. La maison a notamment été amputée de sa travée ouest. Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1817, l'édifice avait déjà investi les anciens fossés. Le bâti externe au rempart a probablement été détruit au 19e ou au 20e siècle, puis remplacé par un bâtiment agricole avec écurie au 20e siècle (ratelier et mangeoire au rez-de-chaussée, fenil à l'étage). Il est possible que le portail de la parcelle A1021, qui porte la date de 1778, provienne de ces parties agricoles détruites (la qualité du grès semble identique à celles du corps de logis).
La maison, percée de fenêtres segmentaires et d'une porte surmontée d'un imposte, témoigne de l'architecture du 18e siècle. La façade à travées donnant sur la rue Saint-Martin a été perturbée par des reprises importantes (baies bouchées) masquant le parti architectural symétrique d'origine. Le corps de bâtiment correspondant à la parcelle 168 a été également fortement remanié (baies bouchées ou déplacées, partie supérieure reconstruite, suppression de la toiture pour la pose d'un toit terrasse).
La distribution et l'aménagement intérieur ont été partiellement conservés. Une grande pièce de vie au rez-de-chaussée possède une cheminée adossée à hotte galbée. Les sols en terre cuite et le plafond à la française ont été conservés.