La matrice du cadastre napoléonien indique la construction d'une maison en 1817 par Louis Calvet, à l'emplacement d'un ancien jardin. En 1887, le conseil municipal décide d'installer les services municipaux et le logement de l'appariteur dans l'immeuble, délaissé de la maison appartenant à M. Faussié, époux de Louise Calvet. Les plans et devis du projet sont dressés par François Arruffat, agent voyer cantonal à Olonzac. Les travaux d'appropriation sont adjugés à l'entrepreneur Félicien Tarbouriech. Ils consistent principalement en la reconstruction du mur de la façade principale et d'une partie du plancher, et en la destruction partielle d'un mur de refend. Les travaux sont terminés et reçus provisoirement en mars 1888. Lors de la visite de réception définitive, l'architecte et la commission du conseil municipal constatent des vices de construction importants (lézardes, tâches sur le plafond du 1er étage) et refusent de payer la somme encore due à l'entrepreneur.
Le logement est loué au cantonnier en 1889, mais ce dernier obtient la résiliation de son bail en 1891 suite à un excès d'humidité rendant les pièces inhabitables. En 1901, la mairie est dans un état de délabrement important et le conseil municipal décide d'engager des travaux de réparations. L'humidité a pourri les planchers et les boiseries, plusieurs plafonds se sont écroulés. Le projet est confié à Paul Dupin, agent voyer de l'arrondissement de Saint-Pons. Ce dernier fait poser des drains destinés à assainir l'édifice, reconstruire les planchers des étages et réparer une partie de la toiture. Les travaux comprennent également la création d'un fronton en pierre de taille de Beaucaire pour l'horloge. Les travaux, réalisés par François Guiraud, sont terminés en 1902 et définitivement réceptionnés en 1903.
La mairie a déménagé en 2020.
Agent voyer cantonal à Olonzac (Hérault) dans le dernier quart du 19e siècle.