En 1199, Guillaume Aton de Curvalle remet en gage d’un emprunt à Déodat de Boussagues plusieurs de ses possessions dont le pont de Brousson : "pontem de Broszol" (Pasquier p. 290). Le pont permet de relier le village de La Tour-sur-Orb au chemin de Saint-Pierre où se trouve la chapelle Saint-Pierre de Brousson (12e siècle). Dans sa forme l'avant-bec pourrait dater du 13e siècle. Les arches semblent avoir été refaites au 18e siècle. En effet, à la suite de l'inondation de 1745 le pont a été en partie reconstruit : "un pont entre celuy de Bédarieux et celui appelé pont d'Orb qu'on nomme pont de Brousson sur la même rivière aussi considérable que ces derniers et placé dans la communauté de Boussagues, extrêmement nécessaire pour la liberté du commerce, qui est autant dégradé que celui d'Orb et qui a besoin des mêmes réparations." (Coudène p. 155).
- inventaire topographique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Tour-sur-Orb (La)
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Hydrographies
Orb (l')
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Commune
La Tour-sur-Orb
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Cadastre
2016
AO
non cadastré ; domaine public ;
2016
OB
non cadastré ; domaine public
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Dénominationspont
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Appellationsde Brousson, de Mirande
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : limite 12e siècle 13e siècle, 2e moitié 18e siècle
Au nord du village de La Tour-sur-Orb, le pont de Brousson enjambe l'Orb. Constitué d'un tablier en dos-d'âne, il possède quatre arches voûtées en berceau plein cintre, dont deux petites arches sèches. Le pont est bâti en pierre de taille d'extraction locale, cimentés au mortier à la chaux. Les arcs de tête sont extradossés et les voûtes bâties en moellons. En aval, la présence d'un talon peut indiquer l'existence d'anciens refuges. On observe d’ailleurs un avant-bec formant refuge sur la voie en amont et des contreforts rectangulaires à l'aval. Ce pont est dans l'ensemble largement reparementé. Sur les deux arches centrales, une retraite aménagée permet la pose des arbalétriers dans des encoches. Dans la partie supérieure des avant-becs, des signes de reconstruction partielle se distinguent par la présence de pierres de taille en calcaire blanc. Une réduction du tablier indique un rétrécissement de la voie à l'époque moderne. La largeur du pont en douelle est de 2,85 mètres (Coudène p. 155). La chaussée goudronnée est bordée d'un parapet métallique.
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Murs
- grès pierre de taille
- moyen appareil
- moellon
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Ministère de l'économie et des finances
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Archives départementales de l'Hérault
- (c) Archives départementales de l'Hérault
- (c) Médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola
- (c) Médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola
- (c) Médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola
- (c) Médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Pays Haut Languedoc et Vignobles
Bibliographie
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COUDENE, Franck. Les ponts routiers d'usage médiéval dans les actuels départements du Gard et de l'Hérault, étude pour la DRAC Languedoc-Roussillon, CRMH, 1993.
p. 155