Registre de délibérations de la fabrique Saint-Fulcran, commencé le 23 avril 1811
Lors de la première séance, à côté du curé et du maire, on trouve deux propriétaires fonciers, deux avocats ; tous les autres
sont négociants : Etienne Vitalis, Maurice Ménard, Louis Calvet, Pierre Gauffre, Pierre Ménard.
On fixe dès la première séance le prix des chaises.
11 mai 1817, legs de 500 francs pour la confrérie de saint Roch et un legs de 300 francs pour les pénitents bleus dont la chapelle est dans l'enceinte de la paroisse.
6 juillet 1817, la paroisse hérite des objets du Père Barthélémy Arrozat (Arrazat?), prêtre doctrinaire, mort le 8 mars 1816
une chasuble damas violet et vert, galon en or faux, une chasuble en soie rouge et blanche à petites fleurs, galon blanc en soie, une chasuble noire en soie, galon en argent faux, […] et autres objets tels que aubes, amicts, qui depuis le temps se sont usés en partie, plus deux chapes rouges qui servent pour les choristes. De plus, la dame Villaret née Arrozat, sa nièce,
laissera aussi à l'usage de la paroisse le dernier ornement qui s'est fait en damas blanc et rouge, galon en or faux, tous lesquels susdits effets peuvent être évalués à cinq ou six cents francs. […]
Le conseil considérant que lorsque les églises furent rouvertes, la paroisse Saint Fulcran était entièrement dénué de linge,
ornements et vases sacrés, et que le défunt en mettant tous ces objets à son usage a rendu un signalé service à la paroisse,
voulant en outre donner un témoignage pour le secours qu'il a donné pendant le temps de la persécution, délibère et arrête qu'il sera fait tous les ans le 8 mars ou premier jour libre, un obit anniversaire pour le repos de l'âme du Père Barthélémy Arrazat prêtre doctrinaire, ancien bénéficier de la cathédrale, aumonier de la confrérie des anges gardiens
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13 février 1820 : délibération pour faire une grille en fer pour appui de communion. Legs de 3000 francs de Françoise
Fabreguettes pour achat et construction d'une grille en fer pour appui de communion au grand choeur et pour d'autres objets urgents et nécessaires à la sacristie de ladite église.
2 juillet 1820 : le plan pour l'appui de communion proposé par Cordier, serrurier de Béziers, est approuvé. Pour 1500 francs.
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7 janvier 1821. Etat de la sacristie au décès de M. Lavit, curé
Il fut donné un état des effets appartenant à la ci-devant cathédrale par la commune le 3 décembre 1803, signé par Mr le maire et par Mr Lavit curé, lequel état est si peu de choses qu'il est inutile de le rappeler.
Le 7 juin 1805, fut donné un autre état par lequel il const[at]e (?) qu'on avait suppléé aux effets nécessaires. Cet état ainsi que le précédent fut consigné dans les registres de la paroisse.
Il y a à présent dans l'église et la sacristie en y comprenant les effets du dernier état ce qui suit :
1° un grand calice guilloché en argent, un petit ciboire aussi guilloché en argent avec une grande patène en vermeil donnés à la disposition d'Etienne Fulcran Arrazat, prêtre vicaire par feues les demoiselles Jeanne et Catherine Valz, sœurs, que ledit Arrazat laisse à la sacristie.
Lesdittes demoiselles laissèrent aussi un fonds de 400 livres qui fut employé au premier ornement complet qui fut fait et dont il sera question ci-dessous […]
Les ornements donnés par la commune en 1803 sont hors d'usage
1° Ornement complet en soie de différentes couleurs or faux donné par les susdittes demoiselles Valz.
2° ornement complet satin blanc galon en or faux festonné
3° ornement complet damas rouge qui fut substitué au taffetas rouge donné par Mr Augustin Fabreguettes or faux
4° ornement complet damas noir galon argent faux festonné
5° ornement complet d'une très belle étoffe en soie fleurie donné par Mr Raymond Valz à la chapelle des anges gardiens,
plus deux chasubles en soie fond jaune dont l'une galon en argent faux et l'autre galon blanc en soie étoffe donnée par Mr Faulquier aîné.
Une chasuble en satin blanc galon or faux
une autre fleurie galon or faux donnée par feu le père Martin vicaire
2 chasubles violettes en soie galon en soie dont l'une à la marque de Mr Fulcran Ollier
autre chasuble violette en soie galon en argent faux
2 chasubles noires damas galon en soie
2 chasubles vertes satin galon en soie
1 chasuble de plusieurs couleurs galon en soie
2 chasubles rouges dont l'une damas cramoisi galon en or faux (plus une chasuble violette croix verte damas et galon en or faux, autre en soie fond rouge fleurie, galon en soie, une satin broché rouge et blanche galon en or faux, une chasuble noire en soie galon argent faux. Ces quatre chasubles ont été données avec le calice ci-dessus avec deux chapes fond rouge en soie galon argent faux pour les choristes et autres articles par l'héritier Mr Guillaume Villaret du susdit R.P. Arrazat […]
Plus une chasuble satin fleuri galon or fin laissée par M. Lavit curé avec 2 aubes et 2 surplis, 3 étoles pastorales dont 2 doubles.
Une chape fleurie galon or faux, 2 chapes rouges galon or faux, une chape fond rouge fleurie galon or faux appartenant à la chapelle saint Roche, 2 chapes noires galon en soie sans compter celle de l'ornement complet, 1 violette dont l'étoffe donnée par Mr Augustin Fabreguettes, 2 chapes fleuries fond blanc pour les choristes, étoffe donnée par Mme Belli. née Anglade, 2 autres de différentes couleurs, étoffe donnée par Mme Soulages née Fabreguettes, une belle chape verte et blanche galon en argent faux appartenant à la chapelle de saint Fulcran ainsi que la chasuble de la même étoffe et même galon donnée par Mme Calvet née Fabreguettes […]
trois belles aubes à pentes pour les solennités appartenant à la chapelle de saint Fulcran.
Cinq autres aubes à pentes, cinq … ?
trois surplis sans manche et deux rochets pour le porte-croix, 4 ?
pour les chantres avec leur ceinture rouge, 12 ? blancs pour les enfants de choeur avec leur cordons rouges et blancs, 4 robes rouges et trois ou quatre petits rochets, robe noire pour le bedeau et des grands collets, 2 habits pour le suisse et deux hallebardes, masse d'argent pour le bedeau avec l'étui, robe noire pour le porte-croix, bonnets carrés noirs et rouges.
Il y a plus qu'il n'en faut de corporaux, de pâles, d'amicts, de purificatoires, de lavabos, de serviettes, d'essuie-mains, de nappes. […]
au maître-autel […] grand tapis qui couvre toutes les marches, un autre plus petit tapis de table […] différents voiles et différentes écharpes […] outre les susdits effets, il y a encore un grand dais pour la procession de la fête-Dieu avec sa garniture.
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1er juin 1821 : commande de la grille pour la petite chapelle où sont enfermées les reliques de saint Fulcran à Berge, serrurier à Lodève. Travaux approuvés le 14 octobre suivant.
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Réparation de l'orgue
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13 janvier 1822 : décision de demander de l'aide au roi pour l'état de l'église (toiture, charpente, pavé en mauvais état),
église illustre qui compte 4 évêques au nombre de ses saints : saint Flour, saint Amans, saint Georges, saint Fulcran. A la fin des plus grandes urgences, on ajoute celle de stalles dans le choeur. La ville est dite trop criblée de dettes pour pouvoir aider.
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5 janvier 1823 : sur la demande de monsieur le curé tendante à ce qu'il soit achetté et confectionné quatre aubes communes attendu que celles qui existent sont rapiécées et presque hors d'usage et que d'ailleurs le nombre des prêtres habitués ayant augmenté par l'arrivée de trois religieux espagnols qui sont venus se réfugier dans cette ville, il convient de faire cette acquisition pour éviter le dépérissement des aubes fines. Le conseil de fabrique a délibéré qu'il autorisait Monsieur le curé à faire l'achat et la confection de quatre aubes en le priant d'y apporter toute l'économie possible pour le tout être payé avec les fonds de la fabrique.
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3 octobre 1824 : don de 300 francs d'un membre du conseil pour être employés à l'achat d'une étoffe propre pour trois grands rideaux qu'il convient de placer aux grandes fenêtres du grand choeur.
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13 mai 1827, discussion sur la propriété du dais qui appartiendrait à la ville et donc aussi à St-Pierre et pas seulement à Saint-Fulcran. Le conseil proteste en disant que depuis 24 ans le dais est à la cathédrale.
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1er juillet 1827. Un membre a dit que depuis longtemps l'église Saint-Fulcran manquait d'ornements pour célébrer dignement les grandes fêtes, que ceux dont on se sert aujourd'hui sont dans un tel état de vétusté qu'on ne peut se dispenser de les remplacer par d'autres, que les ornements mêmes qui pourraient absolument servir avec quelques réparations ne sauraient être assez décents pour la majesté du culte dans les grandes cérémonies ou les fêtes annuelles que d'ailleurs tous sont
incomplets puisque les chapes du lutrin sont d'une étoffe différente. Que la belle basilique Saint-Fulcran, que la pompe des
solennités qui s'y célèbrent, l'affluence des fidèles qui s'y rendent réunis à l'importance de la paroisse exigent l'acquisition
de deux ornements composés chacun d'une chasuble, deux dalmatiques et de trois chapes assorties, que dans le commencement du mois de juin dernier Monsieur Depeyre, voyageur de la maison Joseph Pignet, Saint-Geniès Laval près Lyon a fait voir aux membres du bureau de la fabrique un modèle qui aurait fixé leur attention ; que dans la vue de faire un choix d'étoffes pour les ornements qu'il est indispensable d'acheter, le bureau aurait réuni extraordinairement le conseil de fabrique pour déterminer quel serait le modèle auquel il donnerait la préférence ; qu'effectivement, les membres du conseil s'étant réunis dans la sacristie, le 7 juin dernier, quoique non légalement convoqués, ont fait le choix d'un ornement
blanc avec frisé en argent, broderies et galons en or, sur les divers modèles qui lui ont été présentés par ledit Mr Depeyre ;
mais n'étant pas autorisés à se réunir, les membres du bureau présents ont fait le traité de l'achat des ornements.
le prix est de 5000 francs
Considérant que dans le nombre des ornements dont on fait usage, il n'y a absolument que le rouge qui peut encore faire quelque service, que dès lors il convient de faire l'acquisition d'un ornement blanc.
Accord unanime.
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13 avril 1828 : Sur l'exposé qui a été fait par M. le curé sur la nécessité d'avoir une grande armoire à tournant en bois noyer pour contenir tous les ornements de la paroisse vu que celle qui existe est trop petite et presque usée ; le conseil prenant en considération la demande de Mr le curé autorise messieurs les marguilliers à faire confectionner au plutôt et à l'économie une grande armoire avec ? étagères à tournant qui puisse renfermer tous les ornements ainsi qu'à la réparation du pavé de la sacristie.
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9 mai 1828 : Mr Caylar président a exposé que l'armoire pour renfermer le vestiaire de la sacristie étant sur le point d'être parachevé, il convenait, pour éviter l'introduction de la poussière de garnir ses six étagères qui sont en forme de claire-voie avec de la toile dite toilette et en outre de faire peindre à la colle couleur d'acajou le cadre du tableau qui se trouve placé par dessus la dite armoire.
Le même jour, legs de 2000 francs, notamment pour l'achat et construction d'une porte ou grille en fer destinée pour être
placée à l'entrée de la chapelle de ND.
Le même jour, encore supplique au roi, avec les mêmes détails qu'en 1822.
29 juin 1828, le curé propose de vendre à celui de Saint-Etienne-de-Gourgas une vieille armoire et un vieux support de vestiaire.
décision de faire confectionner un nouvel habit au suisse en le réservant pour les grandes fêtes.
Pierre Gauffre, négociant et premier adjoint au Maire, offre 4 chasubles avec étole, manipule, voile et bourse en bon état dont une étoffe en soie fond rose avec fleurs en argent dont la croix est en damas ou satin blanc, une autre fond rouge galon en soir blanche et une autre en damas noir avec galon en soie blanche, une aube, quatre cordons, deux voiles l'un fond vert et l'autre fond rouge avec crépine en petites fleurs en or fin et une chape fond blanc avec fleurs rouges et galon mi-fin en argent.
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L'évêque appose son sceau sur la châsse des reliques de saint Fulcran.
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11 octobre 1829. Autorisation à Benjamin Cusson, serrurier de Lodève d'exécuter la grille dont il a proposé un plan pour la chapelle ND.
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17 mars 1831. Don pour confectionner en bois de noyer le lambris des deux fenêtres latérales du grand choeur.
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1er avril 1832. La famille de Fani Fournier a fait faire la belle custode ou niche du grand autel mais demande messe de Requiem perpétuelle.
Jean Cournioge, maçon, a donné 400 francs pour achat et confection de quatre rideaux du grand choeur.
un paroissien a fait confectionner les deux portes latérales en fer du sanctuaire.
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6 avril 1834 : décision de faire nettoyer et remplacer les grands vitraux du choeur […] faire les réparations nécessaires pour placer convenablement les nouveaux sièges ou stales en bois destinés pour le clergé.
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15 octobre 1834, bénédiction de la troisième cloche.
Don d'un calice.
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14 mars 1836. M. Beaupillier, curé, a pris la parole et exposé qu'il était convenable pour la décence de la procession du Très st Sacrement de faire l'achat d'un dais. A cet effet, il a fait part à l'assemblée d'une correspondance qu'il a entretenu avec M. Coulazou, marchand d'ornements de Montpellier et de laquelle il résulte que moyennant 2200 francs il se chargeait de confectionner d'ici à fin mars prochain un dais en velours cramoisi et franges en or fin, le tout relaté et détaillé dans sa lettre. Accord.
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10 avril 1836. Le curé commence à envisager de refaire à neuf les vitraux. Un des arguments est le risque d'abîmer la belle galerie de tableaux.
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9 août 1836. Un prêtre propose d'offrir une grille pour la chapelle du Sacré-Coeur qu'il fait faire chez Cusson, à Lodève.
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17 octobre 1836. Ouverture de la châsse de saint Fulcran.
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22 avril 1838. Don privé pour faire confectionner une grille pour la chapelle des saints anges. Almerar Frères l'a faite.
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7 octobre 1838. le montant du legs […] sera employé à la décoration de la dite église en faisant confectionner des grands tableaux par un peintre habile sur des sujets religieux qui seront ultérieurement déterminés, lesquels tableaux, avec lambris et cadres analogues formeront la suite de la galerie des tableaux du grand choeur.
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10 janvier 1841. On contrôle deux tableaux que M. Castan, peintre à Montpellier, vient de livrer. On les accepte et en commande deux autres.
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6 mars 1844. Annonce de l'arrivée d'un tableau obtenu grâce au député local et commandé par l'Etat. Le tableau sera réclamé, retiré, encadré sans retard et placé provisoirement dans le panneau occidental du mur de la chapelle ND, en attendant que l'église soit assez heureuse pour lui donner un pendant et le placer alors dans la galerie du choeur.
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12 janvier 1845. Monsieur le curé a dit qu’étant dû à Monsieur Coulazou, fabricant d’ornements, une somme assez considérable, il paraissait convenable d’en payer une partie. On décide de donner 500 francs à M. Coulazou.
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5 octobre 1845 : on décide de faire une porte derrière le maître-autel pour accéder à la crypte.
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16 décembre 1846 : on apprend que l’abbé Beaupillier n’est plus curé mais qu’Hyppolite Beaupillier, son neveu, l’a remplacé.
L’oncle a été nommé grand vicaire.
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En 1851, le lieu dévolu bientôt au trésor était la chapelle Saint Louis de Gonzague, qui remplaçait la chapelle saint Blaise.
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15 juin 1851. Il serait adressé à messieurs du conseil d’arrondissement un mémoire pour les prier de voter en faveur de l’église cathédrale une somme qu’il jugerait lui-même convenable destinée aux embellissements et aux décorations de cette église qui désire vivement revoir placer des vitraux historiés et coloriés, soit au chœur, soit à la rosace et aux chapelles.
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2 septembre 1851. P.V. de réception de la cloche donnée par Benjamin Fournier. La cloche élevée dans la nef au-dessus d’une estrade et entourée d’ornements élégants a été bénie par Monsieur le curé en présence de Monsieur le sous-préfet, le maire, l’adjoint, et d’un grand nombre d’habitants de la ville.
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5 juillet 1852. Proposition de M. Mennard d’offrir un vitrail du baptême de Jésus pour la chapelle des fonts.
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8 janvier 1853. La fabrique ayant fait placer des vitraux coloriés tant à la rosace de l’église qu’aux fenêtres de diverses chapelles…
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18 avril 1853. Reconnaissance à l’abbé Beaupillier oncle d’avoir donné son calice à l’église.
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14 octobre 1853. Remerciements à l’évêque qui vient d’offrir 2000 francs à l’église pour les vitraux du grand chœur. Le conseil
délibère de placer les armoiries de l’évêque Thibaut dans la rosace au-dessus de la baie du milieu de l’abside.
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Registre de délibérations de la fabrique Saint-Fulcran, commencé le 14 avril 1854, terminé en 1893.
13 juillet 1854
Le Président du conseil expose que l'église ayant déjà été ornée de plusieurs vitraux historiés et coloriés dans les chapelles de saint Fulcran (baie datée sur œuvre 1852), de saint Roch (baie datée sur oeuvre 1853), des fonts baptismaux, des saints anges gardiens et de Notre-Dame, indépendamment de la rosace qui surmonte l'orgue ; que ces précieux ornements dûs en grande partie à la généreuse piété des fidèles de la paroisse exigeaient que le grand choeur fut mis en harmonie avec la majesté de l'édifice et compléttât sa décoration en changeant la forme insolite des vitrages qui y ont été adaptés à une époque où les dévastations l'avaient laissé dans un état pitoyable ; que pour parvenir à cette restauration il avait été
convenu de faire opérer d'abord les réparations indispensables aux grandes ouvertures de l'absyde et d'y placer ensuite des vitraux représentant les sujets les plus édifiants de la sainte Ecriture ; que pour procéder successivement et dans la mesure des dépenses que ces ouvrages entraineraient, il a été convenu que les cinq premières ouvertures seraient les seules transformées, en attendant de pouvoir s'occuper des autres et qu'il était par conséquent urgent d'aviser avant tout à la réparation de ces ouvertures considérablement dégradées; mais qu'il était prudent de commencer par celles du milieu afin de constater avec l'attention que l'objet comporte qu'elle (sic) est la dépense que coûtera cette première opération et d'avoir une base à peu près certaine pour la dépense des autres.
Monsieur le Président a invité le conseil à adopter le moyen le plus prudent et le plus économique pour procéder à la réparation de cette première ouverture à laquelle doit être placé le vitrail dont Monseigneur l'évêque a fait don suivant la délibération prise le 14 octobre 1853. (vérifier existence d'un registre précédent au presbytère).
Cette baie est bien datée sur œuvre 1854, ainsi que les baies 1, 2, 3.
Les membres du conseil, après les observations de chacun d'eux ont unanimement pensé qu'il convenait de confier à Monsieur Flour Lachazette, artiste éclairé et conscientieux la réparation dont il s'agit et de prendre en outre l'avis de l'architecte de la ville.
La personne en question et le conseil s'entend sur une somme de 450 francs pour rétablir l'ouverture dans les formes analogues à la construction de l'église.
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15 février 1857. Pose de la première pierre d’un monument en l’honneur de l’Immaculée Conception, sur la place de la
Broussette.
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4 octobre 1857
Le trésorier a exposé que jusqu'à ce jour la fabrique se trouve débitrice envers les demoiselles Jeanne et Emilie Dupin, sœurs, de Lodève, depuis le 1er juillet dernier, de la somme de six mille francs dont elles ont bien voulu faire l'avance, soit pour payer à M. Foulquier ancien trésorier, soit pour satisfaire aux frais de fabrication et de placement des vitraux coloriés et historiés de l'église envers Monsieur Mauvernet qui en a fait la fourniture, qu'elle est aussi débitrice envers M. Beaupillier, curé, d'une somme de huit cents francs dont il s'est mis en avance pour parer aux frais des réparations nécessitées par le placement des mêmes vitraux.
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29 janvier 1858
Lecture d'une lettre du 8 janvier : Madame Eugène Fournier a l'honneur d'envoyer à Monsieur le curé, archiprêtre, la somme de deux mille cinq cents francs pour le vitrail qu'elle donne à la paroisse de saint Fulcran. Elle se réserve de faire mettre au bas de ce vitrail : don de M. et de Madame Eugène Fournier.
Ceci est accepté, d'autant que l'on a du mal à trouver des financements.
Le même jour, il est exposé l'état alarmant de l'édifice (la toiture a souvent besoin d'être visitée et réparée). On décide de faire une réclamation écrite à la mairie.
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15 avril 1858. Don d’une garniture pour le maître-autel.
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1er juin 1858. Rappel de l’inauguration du monument à la Vierge.
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10 janvier 1861. Le conseil a ensuite reconnu que la somme de 2000 francs ayant été versée au mois d’août par les demoiselles Jeanne et Emilie Dupin pour payer une partie de la somme due à M. Mauvernay de Saint-Galmier pour les vitraux peints du sanctuaire, leur créance de 6 000 francs reconnue par délibération du 8 octobre 1857 s’était élevée à la somme de 8 000 francs dont le trésorier leur délivrerait déclaration et les intérêts leur seraient payés à raison de 4% au trimestre de juillet de chaque année.
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11 avril 1861
Le conseil a encore décidé que Monsieur Mauvernay reprendrait le vitrail déjà placé dans une des fenêtres de la grande nef et qu'il le remplacerait par une mosaïque plus en harmonie avec les autres vitraux déjà existants et au prix de 50 francs le mètre.
*1er octobre 1861. Décision de construire un confessionnal pour la chapelle de la Vierge.
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Le conseil municipal a voté 2000 francs pour participer à un monument en l'honneur de Mgr de Fumel.
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14 janvier 1862. Reste en caisse 2 603 francs sur lequel excédent M. le trésorier est autorisé à payer un acompte de 1500 francs à Monsieur Mauvernay sur le prix des vitraux.
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8 juillet 1862
Il est également délibéré qu'une somme de cinq cents francs sera envoyée à Monsieur Mauvernay, fabricant de vitraux, et qu'il sera fait demande à celui-ci d'envoyer son compte général.
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21 avril 1864. Le curé propose de faire faire un nouvel autel pour la chapelle du Sacré-Coeur à ses frais mais de disposer de l'ancien à sa convenance. Accepté.
25 octobre 1864. Don de 1500 francs pour embellir la chapelle du Sacré-Coeur.
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13 janvier 1865. Legs de 20 000 francs avec éventuellement 5 000 de plus pour construire une chapelle latérale parallèle à celle existante du Sacré-Cœur ; quatre bons et beaux tableaux devront la décorer. Le 23 avril suivant, l’architecte Revoil dit que la construction aurait pour effet une dépense dont le chiffre serait illimité et peut-être même de compromettre la solidité de l’édifice.”
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21 mai 1865
La même Madame Fournier se trouve être exécutrice pour sa sœur défunte, Clara Vallat. Sur une somme de vingt mille francs donnée à la paroisse, dix mille sont prévus pour quatre vitraux représentant les saints et saintes mentionnés au testament
de la demoiselle Vallat.
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Le 4 juillet 1865
Il apparaît que Mme Fournier a changé d'idée à propos de l'utilisation des dix mille francs et qu'elle propose deux plans
différents pour une chaire à prêcher neuve. Elle a demandé ces plans à Paris.
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1er décembre 1865
Le conseil accepte le fait que 8 à 10 000 francs du legs soient utilisés à la chaire.
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8 octobre 1868. Il sera fait au suisse de la paroisse un nouveau costume en drap qui consistera en un habit gros bleu, en un pantalon et en un baudrier, celui-ci en drap rouge, le tout garni de galons en soie. Ce costume sera spécialement revêtu lors des enterrements et pour les dimanches ordinaires et autres offices qui se célèbrent dans la semaine.
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3 janvier 1869. Don de 3 000 francs pour acquérir une statue de marbre représentant la Très Sainte Vierge et devant être placée sur l’autel qui lui est consacré dans l”église Saint-Fulcran.
Autre don de 2000 francs que Monsieur le curé pourra employer à sa convenance. Il propose l’acquisition d’une statue en marbre représentant st Fulcran pour être placée sur l’autel.
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4 avril 1869. Don d’un Christ en argent.
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13 juillet 1870. Un rabais de 25 francs est proposé par le conseil sur le prix de la dernière chasuble, certaines broderies ayant été, contrairement aux conditions premières, faites en soie et non en or.
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16 avril 1871 – baie 7
Monsieur le Président donne encore lecture d'une lettre adressée au conseil par Monsieur Lagare Justin dans laquelle il propose une somme de quinze cents francs pour être employée à garnir de vitraux l'une des deux fenêtres de l'abside qui en sont encore dépourvues, conformément aux désirs de feu M. Eugène Lagare, son père. La seule condition imposée par Monsieur Justin Lagare est que le vitrail dont s'agit portera, peinte sur verre, l'inscription suivante : don de Eugène Lagare, année 1869. M. Lagare ajoute, qu'ayant l'intention de prendre aussi à sa charge les frais de pose, maçonnerie et grillages extérieurs, il prie le conseil de vouloir bien le fixer sur le chiffre de ces divers travaux afin de prendre à cet égard une détermination qu'il fera immédiatement connaître.
[…] Le conseil délibère ensuite qu'en présence du don offert par M. Lagare, il y a lieu de garnir de vitraux peints la dernière fenêtre de l'abside correspondant à celle qui doit l'être au moyen du don de M. Lagare, et ce, bien entendu, aux frais de la fabrique. M. l'archiprêtre est chargé de demander à Monsieur Mauvernay le prix des deux vitraux dont il vient d'être question et qui devront représenter, dans la partie inférieure les quatre grands prophètes, et dans la partie supérieure les quatre évangélistes.
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18 mai 1871
Adjudication des travaux de restauration des deux premières fenêtres de l'abside. C'est Lachazette Flour aîné qui l'emporte pour huit cents francs.
Le conseil délibère ensuite que ledit sieur Lachazette Flour aîné procédera à la réparation des deux contreforts entre lesquels se trouve la fenêtre à restaurer du côté du cloître.
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1er octobre 1871
Vul'état de sa caisse, le conseil décide l'ouverture des deux fenêtres parallèles de l'entrée du choeur et la pose des vitraux
qui doivent les garnir et qui représenteront saint Flour, saint Amans, dans la fenêtre du côté du Sacré-Coeur, et saint Georges
et saint Fulcran dans l'autre. Ces vitraux seront pour leur exécution confiés à Monsieur Mauvernay ; ils seront posés immédiatement après Pâques.
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7 avril 1872. le conseil délibère ensuite qu’il y a lieu de faire une nouvelle robe au bedeau pour les cérémonies avec revers violet.
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5 janvier 1873
Il sera payé à Monsieur Mauvernay de Saint-Galmier le solde de son compte s'élevant à huit cents francs, plus le montant des toiles métalliques qu'il a fourni pour les deux derniers vitraux.
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Ensuite, quantité d'autres travaux apparaissent, qui semblent montrer que les vitraux ne sont plus leur souci, donc qu'ils sont tous en place.
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7 octobre 1873. Annonce du don de 4 000 francs pour achat d’un ostensoir.
lettre de M. le sous-préfet de Lodève, du 4 du courant, annonçant au conseil qu’un tableau représentant le Christ en croix d’après Vélasquez vient d’être accordé à l’église de Saint-Fulcran.
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4 janvier 1874
Par suite de la chute de la foudre dans l'église survenue le 3 novembre dernier durant la messe de Monsieur l'archiprêtre, et qui a occasionné de graves dégâts aux vitraux de l'abside et à d'autres parties de l'église, le conseil décide de prendre à sa charge un tiers de la dépense pour un paratonnerre.
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4 juillet 1875. Don d’un tapis d’Aubusson pour la chapelle de la sainte Vierge.
L’abbé Hyppolite Beaupillier vient de mourir.
Il décide ensuite, sur la proposition de M. le Président, d’acquérir des demoiselles Beaupillier les portraits de Mgr de Plantavit de la Pause, de Bosquet, de Souillac et de Fumel, évêques de Lodève, ainsi qu’un grand tapis à bandes et une croix-reliquaire en cuivre verni, le tout pour la somme de 220 francs.
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Anne Barthélémy Paul d’Estève est nommé curé le 16 juillet 1875.
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16 août 1875. M. Rouis, exécuteur testamentaire de Melle Gabrielle Clainchard, est chargé de traiter avec M. Armand Caillat, orfèvre à Lyon, pour la confection de l’ostensoir, sur lequel doit être employée la somme de 4 000 francs qu’elle a léguée à l’église pour cette destination.
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6 janvier 1876. Il décide que, conformément au conseil qu’il en a reçu de la part d’hommes compétents, les nefs, les ruelles et le chœur seront pavés en ciment, suivant le système Vicat. […]
le conseil décide que le sanctuaire sera ensuite repavé en marbre ou mosaïque.
Décision de rebadigeonner toute l’église.
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23 avril 1876
Monsieur le président informe le conseil que Melle Rose Fraisse et Monsieur Jules Fraisse offrent à la fabrique une somme de mille francs pour être employée à la prolongation du vitrail du milieu de l'abside.
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11 juillet 1876. Il sera tiré le meilleur parti possible du vieux parquet du chœur qui a été remplacé en dallage.
Don d’une exposition en bronze doré.
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12 janvier 1877. Il sera mis à la disposition de M. l’archiprêtre une somme de 3 000 francs pour le mettre à même de compléter [texte rayé] le prolongement des fenêtres et des vitraux, dont il se charge en entier.
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1er juillet 1877. Il sera procédé à la réparation en ciment des deux fenêtres qui se trouvent à l’entrée du chœur et dont la pierre est entièrement dégradée.
Les boiseries sur lesquelles étaient posés les tableaux du chœur seront enlevées comme ne faisant plus système avec la nouvelle disposition de l’abside.
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6 janvier 1878. Il sera fait un appui de communion à la chapelle des anges gardiens avec les restes de l’appui de communion du maître-autel ; ce travail sera confié à M. Blaquière.
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1er janvier 1882
Il délibère enfin qu'en attendant qu'il puisse munir d'un second vitrail la rosace du fond de l'église et préserver ainsi l'orgue
des eaux de pluie qui l'ont envahi dernièrement, il convient de faire cimenter extérieurement tous les vides qui existent dans les joints des pierres, par lesquels les eaux peuvent pénétrer à l'intérieur.
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16 avril 1882. Lettre par laquelle Monsieur Gabriel Bérard de Fozières, au nom de sa grand mère et de son père, demande au conseil de vouloir bien lui remettre, pour le placer dans la chapelle de Fozières, le tableau donné à la paroisse saint Fulcran
représentant saint Fulcran bénissant les pestiférés, lequel tableau se trouve actuellement déposé dans la salle Saint-Louis de
Gonzague. Le conseil répond que dès que la chapelle St Fulcran sera restaurée il compte y placer le tableau en question.
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12 avril 1885. Décision de placer le tableau de saint Fulcran déjà cité en face de la chapelle aux reliques de saint Fulcran. C’est un don du bisaïeul de l’actuel M. de Fozières, membre du conseil.
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24 septembre 1886. On vient d’apprendre le décès de l’abbé Paul d’Estève, curé.
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10 octobre 1886. L’abbé d’Estève donne à la paroisse son calice, ses burettes, tous ses ornements et toutes ses aubes ainsi que tout ce qui lui servait à l’exercice du culte. Il donne en outre une somme de 1500 francs pour l’achat d’un tableau destiné à la chapelle Saint-Fulcran.
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12 décembre 1886. Installation de l’abbé Jean Valenti Camplo comme curé.
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6 février 1887. M. Rouis, Président, communique une lettre de M. Doze, peintre de Nîmes, en réponse à la sienne, et par laquelle il s’engagerait à exécuter le tableau donné par M. d’Estève, représentant saint Fulcran sur son lit de mort pour la somme de 1600 francs. Cette dépense ayant paru trop élevé à M. Rouis, il a écrit à M. Chauvet, artiste distingué de Paris, qui s’engage à exécuter ledit tableau pour la somme de 800 francs cadre compris. Lors de la séance du 17 avril, le tableau est là.
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8 avril 1888. Le conseil décide que pour les enterrements de première classe la pose des tentures sera obligatoire à dater de ce jour et en fixe le prix à 60 francs. Le conseil décide également que cette pose sera facultative pour les autres classes d’enterrements en laissant aux parents du défunt la liberté de faire apposer ces tentures au devant du maître-autel et de la porte d’entrée seulement, ou de plus tout autour du sanctuaire.
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7 octobre 1888. On rajoute deux chapiers pour assister l’officiant aux enterrements de première classe pour 20 francs supplémentaires.
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14 juillet 1889
M. l'archiprêtre expose qu'une partie des verrières placées aux différentes ouvertures de l'église se trouve endommagée et qu'il en résulte des filtrations (sic) nuisibles à l'édifice et des courants d'air désagréables pour les fidèles. On décide d'en parler à Mauvernay afin qu'il chiffre les travaux.
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6 octobre 1889
Lettre de Mauvernay faisant connaître que pour réparer ces verrières, il faudrait démonter une à une celles qui sont détériorées et les envoyer en fabrique. L'archiprêtre dit alors qu'il a fait réparer les infiltrations par des artisans de la ville et que cela va bien ainsi.
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5 octobre 1890. Monsieur l'archiprêtre expose qu'en vertu de la délibération du 13 avril dernier, les verrières et vitraux de la cathédrale saint-Fulcran ont été réparés mais qu'on n'a rien fait au vitrail de la grande nef placé au-dessus de la chapelle des fonts baptismaux et de l'orgue, que ce vitrail est en bien mauvais état et exige une réparation immédiate. Le conseil décide de faire à ce vitrail les réparations nécessaires, notamment de le protéger contre le mauvais temps, au moyen de barres transversales en fer et d'un grillage.
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5avril 1891. Le conseil décide que les chapes seront obligatoires pour les enterrements de seconde classe et qu’il sera perçu de ce chef une somme de 12 francs en sus…
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31 mai 1891. Don d’une somme pour acheter des ornements. Est décidée l’acquisition de trois chapes en drap d’or pour les grandes cérémonies.
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4 octobre 1891. Décision d’utiliser en commun le corbillard entre les deux fabriques et les confréries des Pénitents bleus et des Pénitents blancs.
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3 janvier 1892. Le conseil décide que le devant d’autel noir sera obligatoire pour les enterrements de deuxième classe et qu’il sera perçu de ce chef une somme de douze francs.
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24 avril 1892. Décision de faire exécuter un portrait peint de l’abbé d’Estève, décédé.
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3 juillet 1892
Monsieur l'archiprêtre expose encore que les vitraux de la chapelle du Sacré-Coeur sont tellement sombres que la chapelle se trouve plongée dans l'obscurité en plein jour et qu'il s'est mis en relation avec un artiste en vitraux de Montpellier qui s'est engagé à remédier à cet inconvénient en éclaircissant les teintes des vitraux. Le conseil autorise Monsieur l'archiprêtre à faire l'essai sur un vitrail, et à les faire rectifier tous les deux si le premier est bien réussi.
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2 octobre 1892. Monsieur l'archiprêtre expose que pour éclairer davantage la chapelle du Sacré-Coeur, il s'est entendu avec un artiste en vitraux peints de Montpellier pour faire refaire en grisaille le fond des vitraux de cette chapelle, que d'ailleurs cette réparation ne coûtera rien à la fabrique.
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4 décembre 1892. Ce sont les échafaudages posés pour les travaux aux vitraux qui ont permis à des voleurs de s'échapper de l'église après avoir dérobé argent du tronc et orfèvrerie (5 calices, 3 ciboires, dégâts sur le grand ostensoir). On a tout retrouvé près de Lunas sauf un calice en argent. Mais ils ont tous été tellement détériorés qu’ils devront tous être refondus.
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8 janvier 1893. Le portrait de l’abbé d’Estève est commandé à la maison Alemandre, de Paris, pour 250 francs cadre compris.
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9 avril 1893. L’archiprêtre offre à la fabrique un joli reliquaire dont l’un renferme des reliques de saint Georges, ancien évêque de Lodève, qui lui ont été données par S.E. le cardinal Bourret, évêque de Rodez, et l’autre des reliques de saint Amans, qui lui ont été données par Monsieur l’abbé Azéma, curé de St-Aphrodise de Béziers. Par ailleurs, il a fait remettre à neuf les vases sacrés volés.
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1er avril 1894. Don d’un magnifique ciboire en vermeil. Produit d’une souscription suite au vol.
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Il y a 5 classes dans les inhumations.
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25 avril 1897. M. le curé a acheté une lampe provenant de la maison Brunet de Paris, pour le sanctuaire.
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14 avril 1901. Don d'une cloche de 500 kg
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4 octobre 1903. La seconde grande cloche est fêlée ; elle va être refondue chez Paccard, Annecy.
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Le 20 décembre, bénédiction de ladite cloche.Détail des inscriptions.
Fin du conseil de fabrique le 9 octobre 1906
transcriptions Josiane Pagnon
pour l’Inventaire régional du patrimoine culturel
janvier 2013