L'église est reconstruite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle sur les ruines d'un édifice plus ancien. Elle est saccagée en octobre 1567 par les huguenots de la vallée du Thoré conduits par le vicomte Sébastien de Génibrousse de Saint Amans. A cette époque, le chœur est détruit et il n'en subsiste aujourd'hui que l'arc triomphal, visible à l'extérieur.
Reconstruit, l'édifice reste fragile comme l'atteste une demande de secours adressée par le conseil de fabrique à la municipalité le 6 septembre 1840 (registre des délibérations) : "Les réparations de l’église deviennent urgentes car elle est trop petite pour le nombre de fidèles qui se rassemblent, le chemin qui traverse le cimetière pour aller à l’église aurait du être changé depuis longtemps a cause que le gens avant et après les offices tiennent des conversations comme dans les marches et notamment celle de différents sexes. Non seulement cette terre sainte est profanée par les hommes mais encore par les bêtes féroces qui sautent le mur de clôture viennent souiller les tombeaux ou reposent les cendres de nos pères dont peur être pareil scandale n’est jamais arrivé en France, le cœur des personnes qui ont quelques sentiments d’honneur ne peut que palpiter en se représentant une pareille a troupe." Le montant des travaux est estimé à 2.104,30 francs.
En 1842, la commune confie à Jean Bourdel, entrepreneur à Saint-Pons, la construction d’une partie de la voûte. La réception des travaux permet le paiement des travaux en 1852. Cependant le curé se plaint quelques années plus tard de la présence de lézardes obligeant la municipalité à entreprendre les travaux de consolidation nécessaires. Un architecte est désigné et il propose la construction d’un porche en saillie devant la porte d’entrée de l'édifice. Le devis estime les travaux à environ 200 francs.
En janvier 1847, le registre des délibérations fait état de réparations à l'église et au presbytère et plusieurs mentions sont signalées jusqu'en 1875 date à laquelle on insiste sur le besoin urgent de réparations au toit du presbytère. A la même époque, la chapelle de la Vierge était construite.