Le pont de Saïsses, à Capestang, se trouve depuis le milieu du 17e siècle dans un état critique. En 1758, les consuls de la communauté constatent que la voûte, particulièrement vétuste, menace de s'écrouler dans le canal. L'administration du canal somme la communauté de faire les réparations nécessaires et la menace de ses foudres si la navigation venait à être interrompue. Des réparations sont donc engagées l'année suivante par Pierre Bonnet maître maçon du lieu. En 1768, les rampes sont allongées pour diminuer la pente du dos d'âne du tablier mais la vétusté s'aggrave encore et, en 1789, le diocèse publie un devis des réparations à effectuer sur le pont, moins large que le nouveau chemin qui vient d'être élargi et reconstruit sous la direction du diocèse ; le devis prévoit un élargissement de 8 pieds, du côté du Somail, pour le mettre au gabarit du chemin. Les travaux sont adjugés en juillet 1789 à Fournès qui termine l'ouvrage en décembre de la même année : le pont a été reconstruit pour la somme de 4.205 livres 3 sols 8 deniers, somme à laquelle il faut ajouter 24 livres pour "un ragréage sur la partie vieille du pont". Il a donc été remanié à différentes époques, ne conservant que l'apparence des ponts d'époque Riquet: la voûte a été élargie, les rampes adoucies, les bajoyers ont sans doute été prolongés au 19e siècle. En 1820, puis en 1843, des travaux de réparation sont mentionnés, occasionnés à cette seconde date par des chutes de pierres de la voûte.
- enquête thématique régionale, Canal du Midi
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hérault
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Hydrographies
canal du Midi
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Commune
Capestang
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Lieu-dit
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Adresse
quai Elie Amouroux
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Cadastre
2021
K1
non cadastré
domaine public
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Dénominationspont
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle
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Dates
- 1789, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : maître maçon attribution par travaux historiques
- Auteur : maçon attribution par travaux historiques
Le pont de Saïsses à Capestang est un pont en dos d'âne. Il comporte une voûte plein cintre en pierre de taille, et des culées en maçonnerie ordinaire jointoyée. Le parapet, couronné de chaperons en pierre de taille, forme ailes droites en retour. Deux bajoyers de forme elliptique, côté aval, portent des batardeaux à tempes. On trouve encore trois bornes de protection des garde-corps, ainsi que deux bornes de type Michelin, rives droite et gauche, portant une plaque émaillée. Un abreuvoir caladé de galets, adossé à un mur de soutènement a demi démoli, subsiste côté aval.
Le parapet est construit de même et terminé en pierre de taille. De part et d'autre du pont, en amont et en aval des murs arrondis ou droits maintiennent la terre qui supporte le chemin de halage.
L'arche surbaissée est réputée être la plus basse du Canal du Midi. On remarque bien en observant la voûte maçonnée l'élargissement qui a été effectué.
Des traces de réparations sont visibles à l'aval.
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Murs
- calcaire brique et pierre
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Statut de la propriétépropriété publique
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Sites de protectionliste du patrimoine mondial
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- (c) Abbaye de Fontfroide
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2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie