Cest une des plus anciennes carrières de marbre de Saint-Pons (essentiellement du Kuros Doré et du Kuros Violet). Sa mise en exploitation semble être à l'initiative de l'abbaye de Saint-Pons. Dans la seconde moitié du 19e siècle, la carrière a appartenu à Jules Cantini, marbrier de Marseille. Vers 1920, elle est louée par Sixte Doat, à la tête de la société « Les Marbreries Toulousaines », puis à partir du début des années 1950, elle est achetée par la famille Guilhaumon. A cette époque, elle est modernisée grâce à l'achat dun compresseur avec moteur Diesel et d'un fils de sciage (extraction au fil torsadé). L'exploitation est électrifiée en 1965. Une grue pour la manutention des blocs (installée en 1961-1962) ainsi qu'une foreuse pour les puits et un portique de sciage pour l'équarissage des blocs complètent l'équipement. Depuis la carrière du Resplandy, les blocs étaient acheminés jusquà la Grand Route grâce à un plan incliné. Ils étaient ensuite transportés jusqu'à l'atelier Guilhaumon (situé au 41 avenue de Castres, dès 1933), où étaient effectués le sciage (au châssis à partir de 1935), la taille et le polissage du marbre. Dans cet atelier ont été réalisés divers éléments en marbre (baignoires, lavabos, bidets, sièges) pour 40 salles de bain des thermes de Molitg (66). En 1996, l'exploitation est reprise par Didier Crémadès, jusqu'en 2009, date d'arrêt définitif de l'activité. A cette date, les équipements (grue, portique de sciage, bâtiment des moteurs) sont démolis.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hérault - Saint-Pons-de-Thomières
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Commune
Saint-Pons-de-Thomières
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Lieu-dit
Resplandy (le)
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Adresse
rue Resplandy
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Cadastre
2012
AD
116 à 118, 384
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Dénominationscarrière, usine de taille de matériaux de construction
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Précision dénominationcarrière de marbre
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Appellationscarrière Cantini, puis Guilhaumon, puis Crémadès
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Parties constituantes non étudiéesexcavation, atelier de fabrication, atelier de réparation
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par tradition orale, daté par travaux historiques
Sur une surface de 4 ha, le site compte deux fosses principales d'extraction. La fosse est présente un front de taille d'environ 20 m. Un montant avec une poulie de renvoi, utilisé pour la tension du fil torsadé, est encore en place à l'aplomb de la fosse. Dans la partie ouest de la fosse, demeure une tranchée, percée pour l'installation des montants de sciage. Les traces d'extraction au fil torsadé, puis au fil diamanté, sont encore visibles sur les fronts de taille. Entre les deux fosses se trouve un bâtiment, d'un étage carré, à usage d'entrepôt et forge. La citerne, située à l'arrière, fournissait l'eau utilisée pour le sciage au fil torsadé.
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Murs
- marbre moellon
- béton
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Toitstuile
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesexcavation
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Archives départementales de l'Hérault
- (c) Archives départementales de l'Hérault
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Parc naturel régional du Haut-Languedoc
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AD Hérault. Série W ; 803 W 7. Etablissements classés, 1970.
dossier Guilhaumon
Documents d'archives
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AD Hérault. Série W ; 354 W 16. Etablissements classés, 1954.
dossier Guilhaumon -
AD Hérault. Série W ; 1770 W 319. Archives de l'ODAC, fiches de collecte.
Fiches de collecte réalisées en 1996, par Richard Lauraire, sur la carrière du Resplandy, à Saint-Pons-de-Thomières -
AD Hérault. Série W ; 1770 W 320. Archives de l'ODAC, fiches de collecte.
Fiches de collecte réalisées en 1996, par Richard Lauraire, sur la carrière du Resplandy, à Saint-Pons-de-Thomières (notamment reproduction d'un article "Molitg-les-Bains et ses marbres")
Bibliographie
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ANGLADE, Louis. Carrières de marbre du Languedoc et des Pyrénées. Cahiers d'arts et traditions rurales, 1998, n° 11, p. 5-123.
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ANGLADE, Louis. L'exploitation des marbres dans l'Hérault du XVIIe au XXe siècle et les souvenirs d'un marbrier. XVIe cahier de la Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers. Béziers : Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers, 2007.
p. 27-28 -
GUILHAUMON Pierre. Le marbre à Saint-Pons-de-Thomières. dactyl., sd.
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GUILHAUMON, Pierre. Recherches et études sur les marbres de Saint-Pons-de-Thomières (extraits). Cahiers d'arts et traditions rurales, 1998, n° 11, p.175-185.
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LAURAIRE, Richard. Le complexe de Gillon (marbres et marbriers de Saint-Pons de Thomières). Cahiers d'arts et traditions rurales, 1998, n° 11, p. 123-175.
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VALAT, Zoé. Saint-Pons. Le marbre. Montpellier : Département de l'Hérault. 2015, 85 p., dact.
Documents figurés
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Saint-Pons-de-Thomières, carrières de marbre [vers 1922-1930]. Photographies positives (AD Hérault ; 1770 W 319. Archives de l'ODAC).
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Schémas de machines-outils pour extraire et tailler le marbre. Le Mausolée, 1933. Photocopies (AD Hérault ; 1770 W 409. Archives de l'ODAC).
Fiche de collecte réalisée en 1997, par Richard Lauraire, sur la commune de Saint-Pons-de-Thomières -
Archives du Parc naturel régional du Haut-Languedoc. Fonds iconographique.
photographe du Parc naturel régional du Haut-Languedoc