En juin 1816, le baron LAGARDE, maréchal de camp, vend un moulin à foulon avec chaussée sur la Soulondres à Gaspard BARBOT et René FOURNIER (gendre du premier), fabricants de drap qui veulent y construire une filature de laine (parcelle B 733). L'atelier est construit sous le nom de G. BARBOT qui meurt vers 1837. Vers 1880, près de la moitié du bâtiment appartient encore à Gaspard BARBOT, alors maire, le reste appartient en grande partie à René FOURNIER. C'est alors la fabrique la plus importante de la commune. Au début du 20e siècle, une partie de l'usine et le château patronal sont la propriété de l'économiste Michel CHEVALIER puis de la famille LEROY-BEAULIEU (Paul, puis Pierre, député de l'Hérault).
En 1835, un foulon, une filature et une maison occupent la parcelle B 733. S'y ajoutent, en 1878, un atelier d'épaillage et de carbonisation (destruction des résidus végétaux de la laine brute au moyen de l'acide sulfurique) avec une machine à vapeur, un magasin, un atelier de serrurerie et un de menuiserie.
Entre 1891 et 1912, une petite usine de production d'électricité occupe la parcelle B 734. La production d'électricité prend fin vers 1925.
Une teinturerie et un important atelier abritant des métiers à tisser occupent la parcelle B 859 ainsi qu'un logement de concierge (avant 1880), des entrepôts, des magasins et un four.
Photographe prestation Fish Eye dans le cadre de l'étude du patrimoine industriel du département de l'Hérault de 2011 à 2013