Dossier d’œuvre architecture IA34000651 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, églises gothiques méridionales du bas Languedoc
collégiale , église paroissiale Notre-Dame-de-Grâce
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude Hérault - Béziers
  • Commune Sérignan
  • Cadastre 1830 I1 533  ; 1970 I1 2039
  • Dénominations
    collégiale, église paroissiale
  • Vocables
    Notre-Dame-de-Grâce

La première mention de l'église Sainte-Marie de Sérignan apparaît en 990. Prieuré de l'abbaye de Saint-Thibéry mentionné en 1218, elle est instituée église de pèlerinage des ""Peregrinatores minores"" en 1229. L'église était desservie par un chapitre collégial. Elle fut reconstruite en plusieurs étapes à partir de 1229, à partir des vestiges romans de la première église. Le choeur révèle la présence d'un atelier français dans cette partie de la construction et la reproduction d'un véritable modèle importé. Elle fut dotée d'éléments défensifs à la fin du 16e siècle et le clocher fut couvert d'une flèche en pierre au 17e. Une fausse voûte en briques fut construite en 1865 sur la nef centrale. Lorsqu'elle s'effondra en 1962, la charpente peinte d'origine apparut et elle fut entièrement restaurée d'après les modèles anciens.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 13e siècle
    • Principale : 3e quart 13e siècle
    • Principale : 1er quart 14e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

Eglise à trois vaisseaux de cinq travées, sans transept. Le choeur est composé d'une travée droite et d'une abside à sept pans. Les bas-côtés sont terminés par une absidiole polygonale. Le bas-côté sud, voûté d'ogives, est terminé par une absidiole voûtée en cul de four, qui fut ornée de tores pour la mettre au goût du jour. Les bas-côtés sont voûtés d'ogives qui se croisent sans clef. Les chapiteaux sont ornés de registres de feuilles et de crochets gothiques. L'absidiole nord est voûtée d'ogives et rend compte de l'évolution des travaux. Les lignes verticales matérialisées par les faisceaux de colonnettes et les remplages aveugles traduisent l'élan vers le haut. Le chevet est épaulé par des contreforts très saillants ornés de trois registres de colonnettes à chapiteaux. La nef centrale, dernière campagne de travaux, fut couverte par une charpente apparente peinte sur arcs diaphragmes.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe polygonale
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Typologies
    Nef à trois vaisseaux dont la nef centrale est couverte par une charpente apparente
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement
  • Précision représentations

    La charpente de la nef centrale est peinte de motifs de rosaces, coquilles et motifs crénelés. Les chapiteaux sont feuillagés et les clefs de voûte ornées de têtes sculptées.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1907/09/16
  • Référence MH

IMP: 20221109_POP_01 ; La charpente montre le retour à une formule traditionnelle ; choeur gothique ""français"", charpente peinte

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 1999
(c) Inventaire général Région Occitanie