La première mention de l'église Sainte-Marie de Sérignan apparaît en 990. Prieuré de l'abbaye de Saint-Thibéry mentionné en 1218, elle est instituée église de pèlerinage des ""Peregrinatores minores"" en 1229. L'église était desservie par un chapitre collégial. Elle fut reconstruite en plusieurs étapes à partir de 1229, à partir des vestiges romans de la première église. Le choeur révèle la présence d'un atelier français dans cette partie de la construction et la reproduction d'un véritable modèle importé. Elle fut dotée d'éléments défensifs à la fin du 16e siècle et le clocher fut couvert d'une flèche en pierre au 17e. Une fausse voûte en briques fut construite en 1865 sur la nef centrale. Lorsqu'elle s'effondra en 1962, la charpente peinte d'origine apparut et elle fut entièrement restaurée d'après les modèles anciens.
- enquête thématique régionale, églises gothiques méridionales du bas Languedoc
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aude Hérault - Béziers
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Commune
Sérignan
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Cadastre
1830
I1
533
;
1970
I1
2039
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Dénominationscollégiale, église paroissiale
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VocablesNotre-Dame-de-Grâce
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Période(s)
- Principale : 2e quart 13e siècle
- Principale : 3e quart 13e siècle
- Principale : 1er quart 14e siècle
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Dates
- daté par travaux historiques
Eglise à trois vaisseaux de cinq travées, sans transept. Le choeur est composé d'une travée droite et d'une abside à sept pans. Les bas-côtés sont terminés par une absidiole polygonale. Le bas-côté sud, voûté d'ogives, est terminé par une absidiole voûtée en cul de four, qui fut ornée de tores pour la mettre au goût du jour. Les bas-côtés sont voûtés d'ogives qui se croisent sans clef. Les chapiteaux sont ornés de registres de feuilles et de crochets gothiques. L'absidiole nord est voûtée d'ogives et rend compte de l'évolution des travaux. Les lignes verticales matérialisées par les faisceaux de colonnettes et les remplages aveugles traduisent l'élan vers le haut. Le chevet est épaulé par des contreforts très saillants ornés de trois registres de colonnettes à chapiteaux. La nef centrale, dernière campagne de travaux, fut couverte par une charpente apparente peinte sur arcs diaphragmes.
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Murs
- calcaire
- moyen appareil
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Toitstuile creuse
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Plansplan allongé
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- charpente en bois apparente
- voûte d'ogives
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe polygonale
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour
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TypologiesNef à trois vaisseaux dont la nef centrale est couverte par une charpente apparente
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Techniques
- peinture
- sculpture
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Représentations
- ornement
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Précision représentations
La charpente de la nef centrale est peinte de motifs de rosaces, coquilles et motifs crénelés. Les chapiteaux sont feuillagés et les clefs de voûte ornées de têtes sculptées.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsclassé MH, 1907/09/16
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Référence MH
IMP: 20221109_POP_01 ; La charpente montre le retour à une formule traditionnelle ; choeur gothique ""français"", charpente peinte
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