Le tracé de la voie ferrée de Castéra-Verduzan à Condom traverse la commune de Castéra-Verduzan sur plus de 3,5 km, du sud au nord, dans la vallée de l’Auloue. Son aménagement a nécessité la construction de plusieurs ouvrages d’art. Trois de ces ponts ont pu être observés à la Boubée, à Belair et à la Roumette.£Le pont de la Boubée permettait à la route de passer au-dessus de la voie ferrée. Cela n’est plus vraiment perceptible aujourd’hui dans la mesure où le passage de la voie a été presque totalement remblayé. Il s’agit d’un pont à tablier plat protégé par des parapets en pierre sur les tiers extérieurs et un garde-corps métallique au centre.£Le petit pont de Belair permettait à la voie ferrée de franchir un petit ruisseau aujourd’hui disparu du fait des remembrements. Le pont est isolé au milieu d’un vaste champ et bordé de trois arbres. Il est constitué d’une arche en plein-cintre en maçonnerie. Les côtés sont protégés par des rambardes métalliques.£Le pont de la Roumette est le plus monumental. Il permettait à la voie ferrée de franchir la route départementale 930, alors route nationale. Il mesure une trentaine de mètres de long pour 5 m de large. Il est constitué d’une large arche en berceau de près de 20 m de long. Il est entièrement maçonné et les côtés sont protégés par une rambarde métallique. Il n’est plus possible d’accéder à la partie supérieure du pont.£Outre ces ouvrages d’art, trois maisons de garde-barrière ont été recensées : à Labarthète, à Pouchon et au Conté. La première est isolée dans la partie sud de la commune, entre les ponts de la Boubée et de Belair. Les deux autres se trouvent aujourd’hui dans l’agglomération, l’une à l’extrémité sud et l’autre au cœur de nouveaux quartiers de lotissements.£Les maisons de garde-barrières sont relativement semblables aux autres édifices de ce type de la même époque : plan rectangulaire, faibles dimensions, un étage, construction en moellon, murs enduits, toits à longs pans couverts de tuiles creuses ou de tuiles creuses mécaniques.