Daprès la bibliographie, les sources thermales de Castéra-Verduzan seraient connues et utilisées depuis lAntiquité. Plusieurs découvertes archéologiques anciennes datent du Haut-Empire (monnaies, autel votif au culte des eaux, tête funéraire masculine), sans quelles suffisent à établir quil y avait alors une véritable occupation. Pour le Moyen Âge, aucune référence aux eaux thermales de Castéra na été repérée, et au-delà, les mentions des 16e et 17e siècles nont pu être vérifiées. En 1585, le futur Henri IV aurait recommandé aux consuls de recevoir la troupe de M. de Paulhac au moment de la saison des eaux. Le premier traité concernant les eaux thermales de Castéra-Verduzan daterait de 1668.£La renaissance de lexploitation des eaux intervient à partir du milieu du 18e siècle. Déjà en 1746, Dom Brugèles précise : « Il y a dans cette paroisse des eaux minérales médicinales qui sont fort fréquentées. » Cependant, il ne semble pas y avoir encore de véritable établissement et les sources ne sont pas représentées sur la carte de Cassini. Daprès la bibliographie, les eaux sourdent alors au milieu de terrains marécageux, entre les méandres de lAuloue.£Vers 1760, la source principale, sulfureuse, est captée à la demande de lintendant dÉtigny, grâce à une aide spéciale de Louis XV de 60 000 livres. Des terrassements et des murs sont réalisés autour afin de garantir la qualité de leau. Les dispositions de ce premier établissement sont bien connues grâce au plan dressé vers 1806 par larchitecte Jean Ardenne, au moment où sont ajoutées deux baignoires supplémentaires. La Grande Fontaine est captée dans un réservoir surélevé autour duquel sont bâties les cabines accueillant les baignoires en pierre ou en marbre. Les cabines donnent alors directement sur lextérieur. Il y en a quatre de chaque côté. La buvette offrant quatre robinets est installée immédiatement au sud du captage de la source. Deux chaudières implantées au nord de la source permettent de réchauffer leau avant quelle soit conduite vers les baignoires. Le bâtiment comporte un étage où sont aménagées des chambres, de part et dautre dun couloir central.£En 1771, le Dr Raulin, natif dAyguetinte et médecin particulier du roi Louis XV, rédige le premier véritable traité sur les eaux de Castéra et en reconnaît les vertus curatives. Cet ouvrage permet une publicité considérable et assure le début de la renommée de létablissement. Il ny a pas alors de véritable station autour, ni même de village. La même année est captée la Petite fontaine, source ferrugineuse et saline. Lexploitation est concédée à Jacques Roger de Verduzan, marquis de Miran. Dès 1780, il apporte quelques modifications au captage, sans que le détail de ces travaux ne soit connu. Pendant la Révolution, le marquis de Miran émigre, ses biens sont saisis et létablissement thermal échoit à lhôpital dAuch. En 1794, François Cridel et Jérôme Descat sont les propriétaires de létablissement, mais un procès éclate avec la commune qui conteste cette propriété. Elle revient finalement à la commune en 1805. Une première campagne de restauration de lédifice est menée en 1810 par Jean Ardenne, architecte auscitain. Sur le plan cadastral dressé vers 1811, létablissement est représenté avec deux petits édifices annexes, au nord, du côté de la route. La station ne compte alors quune quinzaine dédifices répartis de part et dautre de la route.£En 1817, lhospice de Condom envisage dacquérir létablissement, mais cest finalement le marquis de Pins-Monbrun qui en devient propriétaire. Il entreprend rapidement la reconstruction complète de lédifice qui est en très mauvais état. Les plans sont dressés par Jean Poirée, inspecteur général des ponts et chaussées. Une gravure des années 1820-1825 permet de connaître la façade et les dispositions internes du rez-de-chaussée. La façade donne au nord, du côté de la route. Seul le rez-de-chaussée est aujourdhui conservé, avec son portique porté par 4 colonnes protégeant lentrée principale et lemplacement des deux grottes en rocaille. Le deuxième étage occupait alors toute la largeur de la façade et était percé de cinq porte-fenêtres donnant sur une terrasse aménagée au-dessus du portique. Le toit plat ou à faible pente nétait pas visible de ce côté et la partie supérieure du mur était surmontée dun claustra en tuile. Létablissement est toujours centré sur le captage de la source principale, dite Grande Fontaine, mais les cabines sont désormais accessibles par deux couloirs parallèles traversant le bâtiment de part en part. Il y a 16 cabines, dont 4 équipées dune seule baignoire, les autres en comptant deux. Au centre, une autre salle accueille une piscine. Vingt-deux baignoires reçoivent leau de la Grande Fontaine et seulement six celle de la Petite Fontaine. La Grande Fontaine alimente aussi la buvette de la grotte de droite et la Petite Fontaine celle de gauche. Les cabines sont décrites comme voûtées, largement éclairées et aérées. Les baignoires sont placées au niveau du sol. Lescalier central conduisant à létage est conservé, contrairement à la plupart des cabines qui ont été remaniées. Des appartements étaient aménagés de part et dautre des deux couloirs du premier étage, au-dessus des cabines. Certaines salles accueillaient le cabinet de consultation du médecin et le bureau du directeur. Au dernier étage se trouvaient de vastes salles communes accueillant salons et salles de billard, dont celle donnant sur la terrasse. En 1830, le système de calorification est jugé ingénieux. Des tuyaux contenant leau thermale passent au-dessus et en-dessous dune chaudière bouillante. Chaque baignoire dispose ensuite dun robinet deau tiède et dun deau bouillante, permettant le réglage de la température. Il est par ailleurs précisé quon trouve toutes les classes de la société. Deux baignoires sont notamment réservées pour lusage des personnes pauvres, gratuitement.£En 1827, le marquis de Pins indemnise Jérôme Descat pour quil abandonne lexploitation de la source sulfureuse quil possédait sur son terrain près de lactuelle place de lAncien foirail. Il ny a plus alors quun seul établissement thermal dans le bourg de Castéra-Verduzan.£Une gravure publiée en 1841 montre que des travaux ont été réalisés depuis les années 1820. Létage de la façade nord est ainsi très différent de la représentation précédente et conforme à ce qui est toujours visible aujourdhui. Le deuxième étage est moins large que les niveaux inférieurs et la façade nord compte trois porte-fenêtres surmontées dun fronton. Il y avait alors aussi un château deau pour la source ferrugineuse, implanté dans langle sud-est du terrain bordant létablissement au sud. Il est connu par des cartes postales anciennes. Il servait peut-être aussi de buvette. De plan circulaire il semble quil comprenait un rez-de-chaussée dans lequel on pouvait entrer et une réserve deau au-dessus. Une autorisation ministérielle est accordée en 1844 pour lexploitation de deux autres sources, ferrugineuses cette-fois, dénommées inférieure et supérieure.£Vers 1850, lingénieur des mines Jules François et larchitecte Edmond Chambert dressent des plans pour améliorer létablissement et y installer des douches. Les travaux sont réalisés sous la direction de Léopold Gentil, architecte du département du Gers, vers 1853-1854. Cest aussi à cette période quest installée une nouvelle chaudière à vapeur, au sud de létablissement, vers le château deau. Les années 1850-1870 sont une période faste pour les thermes de Castéra-Verduzan. Leur fréquentation dépasse régulièrement le millier, avec 700 à 1200 curistes par an. Les Guides Joanne, font état de nombreuses commodités dans la station. Des travaux semblent être réalisés entre 1860 et 1872, puisquil est dabord question de 30 baignoires, avant que ce chiffre monte à 54 dans le guide paru à la seconde date. Il y a alors trois appareils de douche.£En 1880, Pauline de Pins-Monbrun vend létablissement thermal au Dr Charles Matet. Il commence à péricliter, en raison de labsence de modernisation des équipements et du fait des conflits qui opposent le nouveau propriétaire au maire, le professeur Odilon Lannelongue. Ce dernier fait racheter les thermes par une société nouvellement créée, la Société des eaux minéro-thermales de Castéra, en 1905. La Société prévoit le développement de la station avec la construction dhôtels, chalets, casinos et commerces. Odilon Lannelongue uvre aussi au raccordement de la station à différentes lignes de chemin de fer, Castéra se trouvant au point de jonction de celles menant à Auch (ouverture en 1909), Condom et Vic (ouverture après-guerre). Enfin, Odilon Lannelongue ouvre un musée national dans une extension de sa maison en 1911. Cest probablement aussi à cette période quest édifié le pavillon des douches, connu seulement par quelques cartes postales anciennes. Il était implanté au sud de létablissement thermal auquel il faisait face.£Au cours de la Première guerre mondiale, létablissement devient un hôpital militaire. Il accueille des blessés au repos jusquà la fin de lannée 1916. Lactivité diminue fortement au lendemain de la guerre. Les sociétés et les particuliers se succèdent à la tête de létablissement sans parvenir à faire revenir les curistes. La commune rachète finalement létablissement et les sources en 1951. Lautorisation dexploiter les sources ferrugineuses est retirée en 1954 sans que lon sache si elles ont réellement été exploitées. Dans les années 1950, les captages des sources Grande et Petite Fontaine sont améliorés et la nouvelle autorisation dexploiter est accordée aux deux sources en 1962.£Au début des années 1970, la diminution progressive du débit des eaux entraîne la réalisation de quatre forages de recherche deau thermale. Seul le premier est équipé pour lexploitation thermale. Le dernier se trouve près de la fontaine du Coulom et complète lalimentation en eau potable de la commune. Les inondations de 1977 causent des dégâts sur les installations, mais elles rouvrent dès lannée suivante. Létablissement ferme en 1997. Dans les années 1999-2000, un bail emphytéotique concède lexploitation au Département, la commune conservant la propriété des sources et des murs. Lédifice est agrandi et modernisé. Un espace thermo-ludique et de nouveaux appartements sont aménagés dans lextension, au sud. La partie ouest du premier étage nest pas rénovée lors de cette campagne de travaux et elle est aujourdhui désaffectée. Le pavillon des douches et le château deau ont été démolis à une date inconnue au cours de la seconde moitié du 20e siècle.
- inventaire préliminaire, diagnostic patrimonial
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Grand Auch Coeur de Gascogne - Baïse-Armagnac
-
Commune
Castéra-Verduzan
-
Lieu-dit
aux Fontaines
-
Adresse
2 rue des Fontaines
-
Cadastre
1811
C
14-17
;
2020 AX 116, 127, 495
-
Dénominationsétablissement thermal
-
Parties constituantes non étudiéesparc
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Principale : milieu 19e siècle
- Principale : limite 20e siècle 21e siècle
-
Auteur(s)
- Auteur : architecte attribué par source
- Auteur : inspecteur des ponts et chaussées
- Auteur : ingénieur
- Auteur : architecte
- Auteur : architecte
-
Personnalité :
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- Personnalité : commanditaire
-
Personnalité :
Lannelongue Odilonpersonnage célèbreLannelongue OdilonCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Létablissement thermal se trouve au cur du bourg de Castéra-Verduzan. Il est alimenté par un forage et deux sources. Les autres sources et forages ne sont pas exploités. La source Grande Fontaine est de type sulfatée calcique et magnésienne. Elle est utilisée en boisson, bains, douches, massages et vapeurs. Elle émerge à 22,4 °C. La source Petite Fontaine est de même type et est utilisée en boisson et pulvérisations buccales. Sa température est légèrement inférieure, à 22,2 °C. Le forage offre le même type deau, utilisée en mélange avec la source Grande Fontaine et émergeant à 18,5 °C.£Létablissement est entouré dun parc aménagé, bordé au nord par la route nationale, à louest et au sud par le canal de lAuloue, et à lest par une petite rue. La route et la rue sont surélevées par rapport au niveau de circulation du parc. Lédifice comprend une partie ancienne rectangulaire denviron 40 m de long pour 20 m de large et une extension récente de plan semi-circulaire denviron 20 m de long, dans le prolongement de la partie ancienne, au sud. Lensemble comprend un rez-de-chaussée et deux étages, létage supérieur de la partie ancienne étant plus étroit que les étages inférieurs.£La partie ancienne est tournée vers le nord, vers la route et le bourg de Castéra-Verduzan. La façade nord est entièrement bâtie en pierre de taille. Elle est précédée dun vaste portique montant devant le rez-de-chaussée et le premier étage. Les cinq arcades du portique sont soutenues par quatre colonnes doriques tronconiques, sans base, et par deux puissants piliers aux extrémités soutenant les arcades latérales. Sous le portique, la façade est percée de trois porte-fenêtres au rez-de-chaussée et de trois petites fenêtres au-dessus, juste sous la voûte du portique. De part et dautre prennent place deux grandes niches abritant les grottes en rocaille où sont aménagées les fontaines. Ces niches sont fermées par des grilles en fer forgé. Au-dessus du portique est aménagée une terrasse protégée par des rambardes métalliques soutenues par des plots maçonnés. On y accède par les trois porte-fenêtres du deuxième étage. Contrairement à celles du rez-de-chaussée qui sont couvertes de plates-bandes, celles-ci sont couvertes en plein-cintre. La façade est surmontée dun fronton percé dun oculus rond. Sous le fronton est peinte une bande denduit blanc sur lequel est inscrit en rouge brique « ETABLISSEMENT MINERO-THERMAL ». Des ailerons maçonnés bordent le second étage et assurent la jonction entre celui-ci et létage inférieur qui est plus large, tout en cachant lextrémité des toits en appentis couvrant le premier étage de part et dautre du second étage. On retrouve les mêmes dispositions sur lélévation sud bien que celle-ci soit maintenant en partie cachée par lextension contemporaine.£Les élévations latérales de la partie ancienne de lédifice sont identiques. Elles comprennent neuf travées, percées de fenêtres couvertes en plein-cintre au rez-de-chaussée et de fenêtres couvertes de plates-bandes à létage. Le second étage est très différent des étages inférieurs. Les baies y sont plus larges et basses, et ne sont pas dotées dencadrements en pierre de taille comme les autres. Elles témoignent probablement de remaniements récents importants. Hormis les encadrements des baies et les chaînes dangle qui sont en pierre de taille apparente, les maçonneries sont en moellon et couvertes denduit. Lavant-toit des élévations latérales est fermé par une génoise à deux rangs, au niveau du premier étage. Les toits latéraux, en appentis, et le toit principal, à deux pans, sont couverts de tuiles creuses mécaniques.£La partie récente présente un plan semi-circulaire dans la partie sud et est raccordée à la partie ancienne par un corps de bâtiment droit, légèrement plus étroit que la partie ancienne. Les volumes sont relativement complexes. Lentrée principale seffectue par une passerelle permettant daccéder directement au premier étage du corps de bâtiment intermédiaire. Lélévation de la partie semi-circulaire est constituée dun portique au rez-de-chaussée et de loggias aux étages supérieurs. Le toit est en tuile creuse mécanique sur lextérieur de la partie semi-circulaire et composé dune verrière au centre, au-dessus de la piscine. Lensemble est bâti en béton armé couvert dun enduit saumon pour la partie intermédiaire et blanc pour le reste.£Lintérieur de la partie ancienne a été remanié au gré des différentes modernisations, mais il sorganise toujours selon le plan du début du 19e siècle. Le hall dentrée se trouvait au nord, en arrière des trois porte-fenêtres ouvrant sous le portique. Il donne accès à deux couloirs parallèles qui traversent lédifice de part en part, et à une cage descalier monumentale au centre. Lescalier tournant à retours en pierre de taille est particulièrement bien conservé, ainsi que la rampe en fer forgé et bois. Il dessert les deux étages du côté nord. Les couloirs du rez-de-chaussée et du premier étage donnent accès aux cabines de soins. Au rez-de-chaussée, laccès aux cabines se fait par des portes inscrites sous des arcs en plein-cintre, contrairement au premier étage où il sagit de linteaux droits. Les couloirs de létage sont voûtés en berceaux. Cest probablement aussi le cas de ceux du rez-de-chaussée mais ils ont été dotés de faux-plafonds. Au premier étage, seul le couloir oriental et les cabines qui le bordent sont encore en usage. Le couloir occidental est aujourdhui désaffecté. Il conserve ainsi certains des matériaux dorigine en place (portes et placards en bois, sols en tomette de terre cuite et en terrazzo). Les cabines y sont voûtées en berceau et ces voûtes sont bâties en brique. Le deuxième étage est occupé par une salle de sport au nord, donnant sur la terrasse, et par des locaux administratifs.£Laccès à la partie récente seffectue par un vaste hall où est aménagée une fontaine permettant le remplissage de gobelets ou de bouteilles par quatre robinets. Un escalier permet daccéder à une galerie desservant les bureaux du deuxième étage. Un autre escalier descend vers le rez-de-chaussée où se trouvent les vestiaires et laccès à lespace thermo-ludique et aux espaces de soin. Il est en outre possible daccéder directement à la partie ancienne où se déroulent les soins et à la partie récente accueillant des logements pour les curistes. Ceux-ci sorganisent de la même manière au premier et au deuxième étage. On y accède par un couloir semi-circulaire aménagé autour de lespace dédié à la piscine. Ils donnent tous directement sur les loggias extérieures. La piscine se trouve au rez-de-chaussée de la partie récente, ainsi quun hammam et un sauna. De plan semi-circulaire, elle est dotée de plusieurs espaces à jets différents, dont un jacuzzi. Un espace de détente est aménagé entre la piscine et la baie vitrée sud donnant sur le portique et le parc.£Le parc est constitué dun jardin aménagé au nord, entre la façade principale et la route, et de simples espaces verts sur les côtés et à larrière. Le jardin est composé dun parterre de roses au centre, de gazon autour et de quelques arbres remarquables (cèdre et magnolia notamment). Lespace situé au sud est bordé de sapins, de cyprès et de quelques massifs darbustes.
-
Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
- pierre de taille
- béton armé
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Toitstuile creuse mécanique, verre en couverture
-
Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à un pan
- croupe ronde
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours en maçonnerie
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Jardinsmassif de fleurs, pelouse, arbre isolé, groupe d'arbres
Présentation succincte
- NOTSUC Etablissement thermal remontant en grande partie à la première moitié du 19e siècle, agrandi au début du 21e siècle.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G AGRAS, Francis, Castéra-Verduzan, Gers, Artip, Auch, 2013.£BAZIN, Jean Marie Paulin, Observations sur les eaux minérales sulfureuses et ferrugineuses de Castéra-Verduzan (Gers), 1841.£BORDES, Maurice, « Contribution à l’étude du thermalisme au XVIIIe siècle », BSAG, 1956, p. 235-249.£BRUGÈLES, Dom Louis-Clément de, Chroniques ecclésiastiques du diocèse d’Auch suivies de celles des comtes du même diocèse, Jean-François Robert, Toulouse, 1746, p. 429, 493 et 494.£CAPURON, Joseph et BAZIN, Jean, Notice sur les eaux minérales de Castéra-Verduzan, département du Gers, Delaunay, Paris, 1830.£COURTÈS, Georges, « Le XIXe siècle âge d’or du thermalisme gersois ? », BSAG, 1992, p. 509-544 et 1993, p. 83-95.£GRENIER, Lise (dir.), Villes d’eaux en France, exposition, Paris, ENSBA, 1985, Institut Français d’Architecture, 1984, p. 300-301.£JARRASSÉ, Dominique, L’architecture thermale en France entre 1800 et 1850, thèse de doctorat sous la direction de M. Dorival et de Bruno Foucart, Université Paris IV-Sorbonne, 1987.£JARRASSÉ, Dominique, Les thermes romantiques, Bains et villégiatures en France de 1800 à 1850, Institut d’études du Massif Central, Clermont-Ferrand, 1992, p. 218-219.£LAFFARGUE, Claude, DUTAUT-BOUÉ, Jean-Jacques et KNEPPER, Françoise, « Castéra-Verduzan», in COURTÈS, Georges (dir.), Communes du département du Gers, Tome 2 : l'arrondissement de Condom, SAHG, Auch, 2004, p. 440-441.£LAPART, Jacques et PETIT, Catherine (dir.), Carte archéologique de la Gaule, Le Gers, Académie des Inscriptions et Belles lettres, Ministère de la Culture, Paris, 1993, p. 313-314.£LAUDET, J., « À propos du thermalisme dans le Gers », BSAG, 1967, p. 146-149.£LE PILEUR, Auguste, Les bains d'Europe : guide descriptif et médical des eaux d'Allemagne, d'Angleterre, de Belgique, d'Espagne, de France, d'Italie et de Suisse, Joanne, 1860, p. 269-270.£NARTET, M., Département du Gers, stations thermales et sources thermo-minérales, BRGM, Toulouse, 1988.
- NOTB_S AD Gers, DAR Valence/5, Castéra-Verduzan, Dossier archéologique Polge, notes et documents divers, milieu 20e siècle ; Gravure anonyme, s.d. (vers 1820-1825) ; Gravure publiée par James Constantin (Guide aux eaux minérales) au milieu du XIXe siècle ; Brochure touristique, s.d. ; Plan de l’établissement thermal, s.d. ; Projet d’aménagement et de développement de l’établissement thermal, 1973.£AD Gers, 5 M 37, Plan de l’établissement thermal, dressé par Ardenne, architecte, 1806 ; Autorisation préfectorale de travaux et d’ajout de deux baignoires, 1806 ; Devis concernant diverses réparations à l’établissement thermal, 1813 ; Projet d’achat de l’établissement thermal par l’hospice de Condom, 1817.£AD Gers, 5 M 38, Analyse des eaux appartenant au sieur Dignac, 1821.£AD Gers, 5 M 72, Installation d’une nouvelle chaudière à vapeur, 1853.£AD Gers, 3 P CASTÉRA-VERDUZAN/8, Plan cadastral dit napoléonien, 1811-1812.£AD Haute-Garonne, 26 FI 32 68, Fonds Labouche, « Le Gers. 265. Castéra-Verduzan : la poste et l’entrée de l’établissement », 1905-1920.£AD Haute-Garonne, 26 FI 32 70, Fonds Labouche, « Le Gers. 267. Castéra-Verduzan : entrée de l’établissement thermal », 1918-1927.£AD Haute-Garonne, 26 FI 32 71, Fonds Labouche, « Le Gers. 268. Castéra-Verduzan : la source thermale », 1905-1925.£AD Haute-Garonne, 26 FI 32 73, Fonds Labouche, « Le Gers. 269. Castéra-Verduzan : l’établissement thermal », 1918-1927.
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