Dossier d’œuvre architecture IA32100668 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
bourg dit bastide de Plaisance
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gers - Plaisance
  • Commune Plaisance

L’église Sainte-Quitterie de Ribaute est mentionnée depuis le 12e siècle (Abadie). C’est en partie sur le territoire de celle-ci qu’est fondée la bastide de Plaisance en 1322 par paréage entre le comte d’Armagnac et l’abbé de la Casedieu. L’église, implantée au sud de la nouvelle bastide, devient à cette date paroissiale.£En 1355, la bastide est détruite par le Prince Noir. Sa population semble avoir fui avant l’arrivée du prince et seuls sont pris des nobles restés pour défendre une enceinte sans doute trop vaste et difficile à protéger faute d’une population conséquente (Ardiley). Le faible taux d’occupation de la bastide à cette date peut s’expliquer par le contexte peu favorable démographiquement dans lequel elle a été fondée une trentaine d’années plus tôt.£En 1392, les coutumes sont confirmées par les deux coseigneurs (fonds Loubès). C’est probablement à cette période qu’est édifiée la nouvelle bastide de Plaisance, de dimensions beaucoup plus réduites que la précédente.£Le livre de reconnaissances de la seconde moitié du 15e siècle permet de connaître la topographie du site à cette période. Celui-ci peut être divisé en trois parties : la bastide, le « barry dessus » au sud et le « barry debat » au nord. La bastide abrite notamment la halle entourée de couverts et la chapelle Saint-Nicolas. Elle est protégée par une enceinte doublée d’un fossé et percé de deux tours-portes, au nord et au sud. Le « barry dessus » correspond à la partie préexistante à la bastide, le quartier Sainte-Quitterie. Il s’agit d’un quartier dynamique jusqu’à la période contemporaine. Là se trouvent l’église paroissiale, le cimetière, l’hôpital, le « pont vieux » et le moulin édifié à cette période (Abadie). Le « barry debat » correspond à la partie abandonnée de la première bastide. Il abrite notamment le quartier des capots autour d’un cimetière désaffecté, des tanneries et des jardins. Il est bordé par le « fossé vieux » au nord et à l’ouest.£La bastide de Plaisance, agrémentée de ses deux faubourgs, n’a que peu évolué jusqu’à l’époque contemporaine. Seule la construction de la « porte neuve », à l’est, est à mettre en relation avec la construction du pont vers le milieu du 17e siècle. Au cours du 19e siècle, le site a connu une importante campagne de travaux avec notamment la création d’une nouvelle place à couverts vers l’ouest et la construction d’une nouvelle église de style néo-gothique.£Il ne subsiste aucun vestige médiéval visible dans la bastide hormis une tour d'angle de l'enceinte englobée dans un autre édifice et un moulin (observé par Abadie). Une partie du mur d’enceinte en terre massive existait encore en 1976, il a aujourd’hui disparu (observé par Lagors, cité par Abadie).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 14e siècle
    • Principale : 2e moitié 14e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1322, daté par source

La bastide médiévale de Plaisance est implantée dans un méandre de l’Arros à proximité d’un gué aujourd’hui doté d’un pont. Elle couvre une surface d’environ 2,5 ha (250 m selon l’axe nord-sud, 100 m pour l’axe est-ouest). Il faut y ajouter deux faubourgs, au nord et au sud, moins densément bâtis que la partie centrale. Celle-ci s’organise de manière orthogonale autour de la « Grande place », cœur historique de la vie économique de la bastide.

  • Typologies
    bastide

Présentation succincte

  • NOTSUC Bastide fondée en 1322, détruite en 1355 par le Prince Noir et reconstruite dans les dernières années du 14e siècle ; très peu de vestiges médiévaux.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G ABADIE, Stéphane, Un temporel monastique dans l'espace médiéval gascon : l'abbaye prémontrée de la Casedieu (Gers), 12e-16e siècles, thèse sous la direction de Jean-Loup Abbé et Nelly Pousthomis, UTM, 2016.£ARDILEY, Georges, Les communautés de la Gascogne
  • NOTB_S Sources publiées :£CARSALADE DU PONT, Jean de (éd.), "Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627", Revue de Gascogne, t.40, 1899, p. 466.£MONLEZUN Jean-Justin, Histoire de la Gascogne des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Auch, 1846, t. 6, p. 2
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0461186 ; 6283153/0461691 ; 6283155/0461757 ; 6283059/0461756 ; 6282921/0461684 ; 6282893/0461186 ; 6283153
  • COORMWGS84 43.6071758377389, 0.0421914476502218/43.6073623363, 0.0484453811232419/43.6065173925736, 0.0493083197415344/43.6052775878614, 0.0493579972561526/43.6050071959863, 0.0484779147557529/43.6071758377389, 0.0421914476502218
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Plaisance
  • IMP 20220317_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Conseil départemental du Gers
(c) Inventaire général Région Occitanie