Dossier d’œuvre architecture IA32100658 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
village de Fourcès
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gers - Montréal
  • Commune Fourcès
  • Cadastre 1835 D 328 à 402 ; 2016 AD 105 à 193

Les seigneurs de Fourcès sont attestés depuis le 11e siècle. Il s’agit alors d’une famille importante liée par mariage notamment aux vicomtes de Lomagne. Une partie de leurs possessions est confisquée au milieu du 13e siècle par le comte de Toulouse afin de fonder la bastide de Montréal (1255). À partir de 1279, l’Agenais, et donc Fourcès, passe entre les mains du roi-duc. Tout au long des deux derniers siècles du Moyen Âge, le village et la seigneurie passent alternativement dans les camps anglais et français à plusieurs reprises : paréage avec Edouard Ier en 1289, annexion à la couronne d’Angleterre en 1324 avant de repasser dans le camp français cette même année au lendemain de la guerre de Saint-Sardos, rattachement au domaine royal français en 1343, etc.£Le village est un castelnau fondé au 12e siècle par la famille de Fourcès autour de son château. Une première enceinte circulaire a certainement protégé le village dès cette période. Il n’en reste que la porte en plein-cintre intégrée plus tard à la tour-porte.£Au 13e siècle, le village semble s’être agrandi vers le nord et le sud-est. A la fin de ce siècle ou au début du suivant, une nouvelle enceinte a été construite pour englober la totalité de l’espace bâti. La tour-porte date aussi de cette période ainsi que le pont et le moulin.£Le livre de reconnaissances de 1430 donne des indications précieuses sur le village à cette date (AD Gers, E suppl. 224). Il y est notamment question du mur ou de la « porte vieille ». Le village est alternativement dénommé « locum » ou « castrum », mais aussi « castri villenove apud Forcesium » ce qui pourrait faire référence à l’agrandissement opéré vers le nord autour de la place triangulaire. Cette dernière est appelée « place des cornières » depuis au moins le 17e siècle bien qu’aujourd’hui rien n’atteste de l’existence passée de couverts autour de cette place (Loubès).£En 1488, le roi de France confisque et ordonne la destruction du château du seigneur de Fourcès. Celui-ci récupère ses biens dès 1491 et entreprend la reconstruction de son château au sud-est du village. L’aménagement de la place ronde entourée de couverts n’est pas antérieur à cet épisode, moment de la démolition du château qui se trouvait au centre.£Le livre terrier du 17e siècle étudié par l’abbé Loubès apporte de nouvelles informations sur la topographie du village. Les murs et les portes de l’enceinte apparaissent en confronts. Les seigneurs possèdent le château et une maison près de la porte et du presbytère. Une école et une maison commune se trouvent alors au nord de la place ronde.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 4e quart 15e siècle

Le village de Fourcès est implanté dans la vallée de l’Auzoue, au bord de la rivière. Il est protégé naturellement sur deux de ses trois côtés par l’Auzoue, à l’est, et le ruisseau dit de Labarthe ou de Lagardère, à l’ouest.£Le village présente un plan circulaire, autour d’une large place ronde de 75 m de diamètre. Il s’est agrandi au nord et au sud-est, formant alors un triangle dont l’angle sud-ouest est arrondi. L’angle nord s’organise autour d’une place triangulaire. L’angle sud-est est occupé par le château.£A l’extérieur de l’enceinte, vers le nord, se trouve le moulin. A l’est, le pont mène à l’église implantée hors les murs, de l’autre côté de la rivière.

  • Typologies
    village castral

Présentation succincte

  • NOTSUC Fourcès est un village castral fondé au 12e siècle autour d'un château démoli en 1488 ; le village s'est agrandi au cours du 13e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G ALAERS, Robert, Fourcès, un village en Gascogne, d'après les recherches de Pierre Cheyroux, Wommelgem, 2007.£BARNABE, Patrice, Entre roi-duc et roi de France : fidélité ou ralliement du Pays Gascon (1259-1360), thèse sous la direction de Jean-Bernard Marq
  • NOTB_S Sources publiées :£"Registre des hommages rendus au roi d'Angleterre dans les sénéchaussées d'Agenais et de Condomois, 1286-1287", Archives historiques de la Gironde, 1859, p. 353.£BEMONT, Charles (éd.), Rôles gascons, Tome deuxième, 1273-1290, Imprimerie
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0477933 ; 6325333/0477803 ; 6325345/0477785 ; 6325416/0477913 ; 6325526/0477933 ; 6325333
  • COORMWGS84 43.9919570501323, 0.231130905497335/43.9920245834874, 0.229508930832977/43.992658090089, 0.229248699912845/43.9936862700739, 0.230792636075659/43.9919570501323, 0.231130905497335
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Fourcès
  • IMP 20220317_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Conseil départemental du Gers
(c) Inventaire général Région Occitanie