Dossier d’œuvre architecture IA32100641 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
  • inventaire préliminaire, diagnostic patrimonial
bourg de Jegun
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Auch Coeur de Gascogne - Jegun
  • Commune Jegun
  • Cadastre 1827 C 712 à 974 ; 2016 AT 190 à 385

L'église de Jegun est mentionnée dès le 12e siècle. À la fin de ce siècle, il semble qu'un village existait déjà à ses abords. Il aurait été fortifié par le comte d'Armagnac vers 1170-1180 (Cursente). Il se trouvait probablement autour du quartier appelé aujourd'hui ""le bastion"".£Un bourg neuf au plan régulier est fondé à une date inconnue à l'ouest de ce premier pôle ecclésial. Le plan régulier et les vestiges bâtis observables permettent de proposer une datation de cette partie de l'agglomération à la limite 13e siècle 14e siècle. Contrairement à l'historiographie courante, ce bourg neuf ne peut pas être considéré comme une bastide (absence de place centrale, de plan en damier, d'utilisation du terme ""bastida"" dans les textes médiévaux, de paréage, etc.).£Le 15e siècle est marqué par d'importants travaux dans le bourg, sur plusieurs maisons, mais aussi et surtout avec la reconstruction de l'église. D’autres maisons conservent des façades ou des éléments plus ponctuels datant des 17e et 18e siècles.£La morphologie générale du bourg a probablement connu peu de transformation depuis le Moyen Âge. Sur le plan cadastral dit napoléonien, dressé en 1827, le bourg est encore largement cantonné aux limites de l’enceinte médiévale. De rares maisons ont été bâties autour, mais il faut attendre la seconde moitié du 19e siècle pour que les faubourgs se développent véritablement. Ils prennent place tout autour du bourg fortifié, et au-delà le long des principales routes vers l’ouest et le sud notamment. Le passage à l’ouest du bourg, dans le prolongement de la rue Saint-Nicolas ne remonte lui aussi qu’à la seconde moitié du 19e siècle. L’étalement des maisons le long des principales routes s’est poursuivi au cours de la première moitié du 20e siècle, et dans une moindre mesure depuis.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : limite 13e siècle 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle
  • Dates
    • 1604, date portée
    • 1678
    • 1780
    • 1783
    • 1788
    • 1825
    • 1827
    • 1830
    • 1831
    • 1909

Le bourg de Jegun est implanté sur une hauteur dominant la vallée de la Loustère, vers le nord-est. Il est entouré de faubourgs, le long des routes et ""le bastion"" autour de l'église.£Le bourg neuf présente un plan rectangulaire régulier de 225 m de long pour 100 m de large. Il est traversé par quatre rues d'axe est-ouest et trois rues d'axe nord-sud. Quelques parcelles ne sont pas bâties et accueillent des jardins, notamment sur les îlots périphériques nord et sud.£Les parcelles sont généralement traversantes, allongées d'une rue à l'autre selon un axe nord-sud. La façade principale donne soit au nord soit au sud selon la rue. Toutes les maisons qui bordent la Grande rue ont par exemple leur façade principale qui donne sur cette rue. La règle est moins stricte pour les autres rues. La rue Traversière est donc principalement bordée par des élévations latérales. Elle passe sous la mairie-halle implantée au cœur du bourg. Les parcelles des îlots est et ouest du bourg sont retournées, elles sont traversantes selon un axe est-ouest et non nord-sud comme sur les autres îlots.

Présentation succincte

  • NOTSUC Bourg neuf fondé probablement à la limite 13e siècle 14e siècle auprès d'un pôle ecclésial préexistant.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G BALAGNA, Christophe, L'architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, thèse sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, Toulouse, 2000, t. 5, p. 344-352.£BERAUD, Jean-Marie, "Jegun", Communes du département du Gers, tome 1 : l'arrondissement d'Auch, SAHG, Auch, 2003, p. 228-233.£BOQUIEN, Bertrand, Les portes fortifiées du Moyen Âge dans les villes et villages du Gers, maîtrise sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, Toulouse, 1994.£BREUILS, Alphonse, "Châteaux des comtes d'Armagnac dans quelques villes de leur comté", Revue de Gascogne, Auch, 1984, p. 177-187.£CURSENTE, Benoît, Les castelnaux de la Gascogne médiévale, Gascogne gersoise, CNRS, Bordeaux, 1980, p. 133.£GUILLORY, Mado, La vie jégunoise, vol. 1, 2007 et vol. 2, 2008.
  • NOTB_S CARSALADE DU PONT, Jean de, "Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627", Revue de Gascogne, t. 40, 1899, p. 468.£LACAVE LAPLAGNE-BARRIS, C., Cartulaires du chapitre de l'église métropolitaine Sainte-Marie d'Auch, Cartulaire blanc, Paris-Auch, 1899, charte n°79, Guillaume Arnaud, seigneur de Biran et Ordan, fait donation à l'église Sainte-Marie d'Auch et à Sainte-Candide de Jegun, de la moitié du revenu du moulin de Jegun, 1238.£TOURNIER, Abbé, "Quelques coutumes de Jegun", BSAG, 1908, p. 140-143.£AD Gers, DAR Jegun/4, Dossier archéologique Polge, 20e s.£AD Tarn-et-Garonne, Fons d'Armagnac, A 46, Etat des places fortes appartenant au comte d'Armagnac, 1483-1494.£Archives diocésaines d'Auch, Fonds Loubès, cartons "Jegun" et "notariat Vic-Fezensac", 20e siècle.£AD Gers, 3 P Jegun/10, Plan cadastral, 1827 (accessible en ligne : www.archives32.fr).£AD Gers, 3P 9662/1, Atlas cantonal de Jegun, an XI (1803-1804).
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • 20230710_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2016, 2019
(c) Communauté d'agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne
(c) Inventaire général Région Occitanie