Le lieu de Bassoues apparaît dans la documentation écrite au début du 11e siècle. En 1020, le fief est donné à l'abbaye de Pessan (Guinaudeau). Un prieuré dépendant de cette abbaye est par la suite mentionné à Bassoues. Nous n'avons aucune information sur l'existence, ou non, d'un habitat groupé lié à ce prieuré.£En 1270, le prieuré est réuni à la manse épiscopale d'Auch. Peu de temps après, l'archevêque Amanieu II d'Armagnac fonde une ville neuve qu'il dote de coutumes en 1295 (Duffour). Il ne s'agit pas à proprement parler d'une bastide dans la mesure où le plan général n'est pas en grille mais plutôt celui d'un village-rue doté d'une place en son centre. Le terme de ""bastida"" n'est par ailleurs jamais mentionné dans les textes médiévaux. L'église est édifiée dès cette période par l'archevêque, bien qu'elle ne devienne paroissiale qu'au début des Temps modernes. Une première enceinte a peut-être été édifiée dès le début du 14e siècle, probablement en matériaux périssables. Dans les coutumes de 1325, les consuls ont un rôle de défense de l'agglomération.£Au cours du 3e quart du 14e siècle, l'archevêque Arnaud Aubert entreprend des constructions importantes à Bassoues. Il fait édifier l'enceinte du village : ""fecit claudere totum locum"" (Lacave Laplagne-Barris). Il est aussi à l'origine de la reconstruction du château et de l'édification du donjon des archevêques d'Auch qui ont radicalement modifié la morphologie du village.£La datation de la première halle est incertaine. Elle n'est peut-être pas antérieure à la construction des couverts autour de la place. Ces couverts, tout comme certaines maisons du village, peuvent être attribués à la limite 15e siècle 16e siècle. Cette période est marquée par d'importants travaux, notamment sur les deux édifices religieux que sont l'église et la basilique Saint-Fris.£Plusieurs édifices sont protégés au titre des Monuments Historiques : donjon (classé MH en 1840), maison au pied du donjon (ISMH en 1943), ancien château (ISMH en 1944) et halle (ISMH en 2004).