Dossier collectif IA32100275 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
maisons
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Gers
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Gers
  • Adresse
    • Commune : Montréal

De très nombreux vestiges de maisons médiévales ont été repérés dans les maisons de Montréal. Ceux-ci ont été identifiés dans l'ensemble de la bastide même si une concentration plus importante est à noter dans les îlots bordant la place. L'intérieur d'une vingtaine de maisons a été visité, principalement sur ces îlots, permettant de repérer des vestiges non visibles depuis la voie publique. Ces éléments sont de nature variable : maçonneries en moyen appareil de pierre calcaire (13e-14e s.), baie géminée (13e s.), portes à linteau droit sur coussinets (13e-14e s.), portes à arc brisé (13e-15e s.), croisées (14e-15e s.), cheminées monumentales (15e-16e s.), élévations en pan-de-bois (15e-16e s.), portes à accolades (15e-16e s.).£Le parcellaire médiéval a été cristallisé, notamment sur les îlots au nord de la place, par la construction de murs mitoyens en moyen appareil de pierre calcaire qui subsistent encore aujourd'hui en grande partie (parcelles BM 221 et 223 par exemple).£La plupart des maisons datées des débuts de la bastide, de la seconde moitié du 13e siècle et de la première moitié du 14e siècle, ont été remaniées dès la fin du Moyen Age. Cela se traduit notamment par l'installation de croisées venant remplacer des baies préexistantes. Plusieurs cheminées monumentales datant des années 1500 ont été identifiées. Elles témoignent d'un certain dynamisme à cette période.£La grande majorité des maisons de la bastide ont été remaniées au fil des siècles, et notamment aux 19e et 20e siècles. Les maisons implantées dans le tiers oriental de la bastide datent principalement du 20e siècle. Peu d'édifices figurent dans cette zone sur le plan cadstral de 1834.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 13e siècle
    • Principale : Fin du Moyen Age
    • Secondaire : 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

La plupart des maisons sont implantées sur des parcelles allongées et occupent la totalité de la parcelle. C'est particulièrement le cas dans les îlots proches de la place. Certaines de ces maisons conservent même leur porte secondaire percée dans l'élévation postérieure, donnant sur la venelle recoupant l'îlot. Sur les marges, vers l'est et au nord notamment, les maisons paraissent plutôt occuper la moitié de l'îlot donnant sur la rue principale. Dans ce cas, un jardin prend place sur l'arrière. Bon nombre de maisons, notamment celles du front sud, s'appuient sur le rempart qui constitue alors leur mur arrière. Les maisons du tiers oriental de la bastide, plus récentes, sont implantées de manière beaucoup moins régulière.£Les maisons sont dans la grande majorité des cas à mur gouttereau sur rue. Seules les maisons des côtés ouest, nord et sud de la place sont à couverts.£La plupart des maisons de la bastide se développent sur un ou plusieurs étages de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un ou plusieurs étages. Seules celles des deux îlots implantés dans le prolongement de la place, vers l'est, ne comportent pas d'étage de soubassement car la pente est ici moins importante. Les maisons du tiers oriental de la bastide présentent encore une fois des dispositions différentes, le terrain y est plus plat, elles ne comportent généralement qu'un étage.£La majorité des maisons de Montréal sont bâties en moellon de calcaire. Certaines conservent des murs en moyen appareil de pierre calcaire. Bon nombre de maisons sont bâties en pan-de-bois sur un rez-de-chaussée maçonné. Les structures de ces pans-de-bois présentent des formes variées : poteaux et écharpes, grandes et petites croix de Saint-André. L'une d'entre elles présente la particularité de conserver un motif en losanges rare dans la région. La plupart de ces élévations en pan-de-bois sont percées de croisées dont l'encadrement est généralement mouluré.

  • Toits
    tuile creuse
  • Murs
    • calcaire
    • torchis
    • moellon
    • moyen appareil
    • pan de bois
  • Décompte des œuvres
    • repérées 280
    • étudiées 39

Présentation succincte

  • NOTSUC Nombreuses maisons de la fin du Moyen Age relativement bien conservées.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0475175 ; 6320853/0475753 ; 6320847/0475749 ; 6320662/0475129 ; 6320708/0475175 ; 6320853
  • COORMWGS84 43.950784864284, 0.198742918556246/43.950915162602, 0.205941264657193/43.9492499964063, 0.205972995758881/43.9494660518687, 0.198234329672295/43.950784864284, 0.198742918556246
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Montréal
  • IMP 20220317_R_01
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Conseil départemental du Gers
(c) Inventaire général Région Occitanie