La paroisse Saint-Pierre d'Arquizan est mentionnée dans la charte de fondation de la bastide de Montréal, en 1255, sans qu'il soit possible de savoir si l'habitat est alors regroupé près de l'église ou dispersé. Un document de 1329 (cité par l'abbé Breuils mais aujourd'hui disparu), mentionne la présence de 37 tenanciers sur le territoire de la paroisse à cette date. Là encore, il n'est pas possible de savoir si cette population était regroupée auprès de l'église ou dispersée dans la campagne. Le livre terrier de Jean Mercier, daté de 1430, mentionne la salle d'Arquizan, la demeure noble, qui confronte alors le cimetière de l'église Saint-Pierre et une ferme. Nous pourrions voir là un embryon de regroupement de l'habitat près de l'église. Le hameau pourrait donc avoir vu le jour à la fin du Moyen Age. Sur le plan cadastral de 1834, le hameau regroupe une vingtaine de maisons. Ce nombre n'a guère évolué depuis lors.£Le regroupement de l'habitat auprès de l'église d'Arquizan n'a jamais donné lieu à l'installation d'une communauté indépendante. Le hameau dépend du territoire de la bastide depuis sa fondation.