Le monastère de Pessan est cité pour la première fois en 817. Du fait de l'existence ancienne de ce monastère, il est probable qu'une population se soit agglomérée assez tôt sur la colline qui l'entoure. Le village apparaît dans la documentation écrite en 1251 dans la demande d'indulgences faite à l'archevêque d'Auch suite à l'incendie qui aurait détruit le monastère et le bourg : ""cum igitur monasterium et totum castrum de Pessano sit igne combustum"" (Brugèles, preuve de la 2e partie, p. 38). Des coutumes auraient été octroyées aux habitants vers 1270 par l'abbé, seigneur du lieu. Le texte de ces coutumes n'est pas conservé.£Les éléments bâtis les plus anciens observés, hormis l'église, remontent à la seconde moitié du 13e siècle. Il est probable que le village ait été édifié en grande partie à cette période. Il a peu évolué, dans sa morphologie générale, jusqu'au 20e siècle.£Au Moyen Age, le village de Pessan faisait partie du comté d'Astarac. Il avait alors une certaine importance puisque des actes des comtes d'Astarac y ont été rédigés.
- enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Auch Coeur de Gascogne - Auch sud-est
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Commune
Pessan
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Cadastre
1810 B 1139 à 1233 ;
2010 AD 7 à 88, 122 à 145, 157 à 177
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Dénominationsvillage
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Période(s)
- Principale : 12e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 13e siècle
Le village de Pessan est installé sur une colline dominant la vallée de l'Arçon, en contrebas de l'abbaye, au sud et à l'ouest de celle-ci. Il présente une forme compacte presque triangulaire. Il s'organise le long de quatre voies principales : une ouest/est et une sud/nord qui se rejoignent devant l'église, et deux transversales d'axe nord-ouest/sud-est qui suivent les courbes de niveau.£Le village était protégé par une enceinte doublée d'un fossé du côté sud-ouest. L'unique accès se faisait par la tour-porte implantée à l'ouest de la rue Porto de Bach. Actuellement, un deuxième accès a été aménagé au sud-est, du côté de la mairie.£Les maisons se développent généralement sur un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Elles sont bâties en moellon de calcaire et/ou en pan-de-bois pour certaines. Les toits à longs pans sont couverts de tuiles creuses.
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Murs
- calcaire
- moellon
- pan de bois
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
Présentation succincte
- NOTSUC Bourg monastique probablement organisé au milieu du 13e siècle.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G ALVADO, Hervé, "Pessan", Communes du département du Gers, tome 1 : l'arrondissement d'Auch, SAHG, Auch, 2003, p. 77-78.£BALAGNA, Christophe, L'architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, thèse sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, 2000, p. 638-340.£BOQUIEN, Bertrand, Les portes fortifiées du Moyen Age dans les villes et villages du Gers, mémoire de maîtrise sous la direction de Michèle Pradalier, UTM, 1994.£CABANOT, Jean, Gascogne romane, Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1992, p. 39.£CURSENTE, Benoît, Des maisons et des hommes, PUM, Toulouse, 1998, p. 111.£GUINAUDEAU, Nicolas, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse sous la direction de Philippe Araguas, Bordeaux III, 2012.£POUSTHOMIS, Nelly, A l'ombre du moustier, morphogenèse des bourgs monastiques en Midi toulousain, HDR sous la direction de Michèle Pradalier et Benoît Cursente, UTM, 2002.
- NOTB_S Sources publiées :£BRUGELES, Dom Louis-Clément de, Chroniques ecclésiastiques du diocèse d'Auch, Robert, Toulouse, 1746, p. 247-262.£CARSALADE DU PONT, Jean de, "Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627", Revue de Gascogne, t. 40, 1899, p. 461.£DUFFOUR, Abbé J., Livre rouge du chapitre métropolitain de Sainte-Marie d'Auch, Cocharaux, Auch, 1908, p. 298.£SAMARAN, Charles et POLGE, Henri, "Chartes retrouvées de l'abbaye bénédictine de Pessan (IX-XIIe siècles)", Bulletin philologique et historique, année 1969, Paris, 1972, p. 499-505.£Sources écrites :£Archives diocésaines d'Auch, Fonds Loubès, cartons "Auch et divers", "Pessan", "notes cagots".£Source planimétrique :£AD Gers, 3 P Pessan/9, plan cadastral dit napoléonien, 1810.
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Statut de la propriétépropriété publique
propriété privée
- (c) Conseil départemental du Gers
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