L'histoire du territoire communal dans l'Antiquité est connu grâce à quelques découvertes anciennes mentionnées dans la Carte archéologique de la Gaule. Dans la vallée de la Loustère a notamment été découvert un autel votif témoignant d’un probable culte aux eaux, sans que cela ne permette de conclure à une véritable occupation du site pendant l’Antiquité. D’autres éléments antiques ont été mis au jour vers le Vieux-Castéra et à l’ouest du bourg.£Deux sites du haut Moyen Âge ont été identifiés, près de Mesplès et près de Sempé. Les premières mentions textuelles concernant le territoire remontent au 13e siècle. La commanderie de La Claverie, la famille de Verduzan et le castelnau du Castéra sont attestés à cette période. La chapelle de la commanderie pourrait être plus ancienne et avoir été bâtie au 12e siècle. Les vestiges médiévaux observés au Vieux-Castéra sont bien attribuables à la deuxième moitié du 13e siècle ou au début du siècle suivant.£Au Moyen Âge, le territoire est partagé entre quatre paroisses (Saint-Laurent de Verduzan, Saint-Blaise de Castéran, Saint-Georges de La Claverie et Saint-Pierre de Vivent) et trois à quatre seigneuries (famille de Verduzan à Verduzan, Templiers puis Hospitaliers à La Claverie, indéterminé pour les deux autres paroisses). L’habitat est surtout dispersé dans de nombreux hameaux. Un seul village existe alors, appelé Castéra-Vivent, aujourd’hui Le Vieux-Castéra.£L’histoire du territoire communal aux 16e et 17e siècles est très mal connue. Les eaux thermales de Castéra et du Maska sont redécouvertes au milieu du 18e siècle. Celles de Castéra sont exploitées dès cette période, alors que pour celles du Maska il faut attendre les années 1840. La partie rurale de la commune n’a pas été étudiée en détail dans le cadre de l’inventaire préliminaire. Il semble tout de même y avoir plusieurs fermes qui pourraient remonter aux Temps modernes, notamment au 18e siècle, tout comme quelques rares maisons du bourg.£La commune de Castéra-Verduzan est née du regroupement, en 1821, des communes de Verduzan, la Cavalerie et Castéra-Vivent. La station thermale de Castéra-Verduzan s’est surtout développée à partir de cette date. Cela se traduit dans l’architecture publique (construction de la mairie-halle et de l’église, d’une autre halle, du canal de l’Auloue, du groupe scolaire, etc.) et civile (nombreuses fermes et maisons). Le bourg s’étend d’abord de part et d’autre de la route R.D. 930, puis vers le sud et l’ouest avec l’aménagement de nombreux lotissements. Au cours du 20e siècle, le paysage bâti de la vallée de l’Auloue, autour de la station thermale, a beaucoup évolué et s’est densifié. Ailleurs dans la commune, il paraît avoir été préservé.