Dossier d’œuvre architecture IA32001112 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôpital du Saint-Esprit
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Lectoure
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lectoure - Lectoure
  • Commune Lectoure
  • Adresse 49, 51, 53 rue Antichan , 29 rue du 14 Juillet
  • Cadastre 1824 M7 1273, 1274 ; 2011 CK 622, 623, 685, 842 à 844
  • Dénominations
    hôpital
  • Appellations
    hôpital du Saint-Esprit
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

L'Hôpital du Saint-Esprit, est déplacé au sud de la ville, dans le quartier de Guilhem-Bertrand, en 1630, pour permettre la construction du collège des Doctrinaires. Il est reconstruit en 1659, prenant appui sur le rempart sud de la ville. L'évêque Hugues de Bar en fait un hôpital général en 1676. Le bâtiment est agrandi par Claude François de Narbonne-Pelet (évêque de 1745 à 1760) dans la première moitié du 18e siècle. La date ""1757"" est gravée sur l'arc de la porte principale de l'aile Est. L’hôpital fonctionna simultanément que peu d’années avec le nouveau achevé en 1766 sur les ruines du château des comtes d'Armagnac, à l’extrémité de l’éperon. Dès 1769, les soeurs de la Providence s’installent dans la partie est et fondent trois classes. De 1771 à 1785, on procède à des réparations en vue d’y installer les casernes de la maréchaussée. Entre 1771 et 1785, la partie ouest de l'hôpital devient gendarmerie royale. L'usage de chaque pièce est renseigné sur un plan du premier niveau, non daté. On sait ainsi où se trouvaient la ""chambre de sûreté"" des femmes, celle des hommes, la salle de bain, les latrines, l'écurie, la sellerie et le magasin à avoine. Le mur Sud de la cour est détruit lors de la création de la rue (actuel boulevard Jean-Jaurès). Une boutique a investi l'extrémité Est du rez-de-chaussée de l'aile orientale au début du 20e siècle. La gendarmerie déménage au début des années 1970. Aujourd'hui l'hôpital est divisé en cinq parcelles, le puits de la cour visible sur le plan de 1820 a disparu et la ruelle (""carrelot"") qui longeait l'hôpital à l'Est a été fermée.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
    • Secondaire : 2e quart 18e siècle
  • Dates
    • 1659, daté par source, porte la date
    • 1737

Le bâtiment principal de l'hôpital du 17e siècle est construit à l'extrémité nord-ouest de la parcelle, sur une pente que rattrape un étage de soubassement. Il compte un étage et des chaînes d'angle harpées. Il est caractérisé par une galerie à étage ouverte par trois arcades hautes aux deux premiers niveaux de l'élévation sud. Les arcs en plein cintre à clé saillante reposent sur les tailloirs des piliers carrés. Un escalier est situé à chaque extrémité de cette galerie. L'escalier Ouest donne sur la rue tandis que l'escalier Est dessert l'aile sud située à l'angle Sud-Est et les étages des deux bâtiments. L'élévation sud de cette aile, en rez-de-chaussée à deux étages, est talutée, englobant une partie du rempart sud de la ville. Le premier niveau de l'élévation Est est constitué de quatre arcades qui donnaient dans le jardin avant qu'un appentis soit accolé dans les années 1820 pour les besoins de la gendarmerie.£L'aile accolée en 1757 à l'Est du corps principal de l'hôpital, construite en rez-de-chaussée sur cave, compte un niveau de plus que les bâtiments d'origine et un corps en avancée à l'angle sud-est. L'élévation nord, sur la rue, présente huit travées et des chaînes d'angle simples. L'étage est éclairé par de très petites fenêtres couvertes par un linteau segmentaire monolithe. La porte d'entrée est couverte par un arc dont la clé porte l'inscription ""LAN 1757"" gravée. Derrière, deux arcades ouvrent sur un escalier de pierre rampe-sur-rampe situé au centre du bâtiment. Un escalier de service longe intérieurement l'élévation Est. L'élévation sud, côté jardin, est constituée en rez-de-chaussée d'une galerie à arcades. Les cinq arcs en anse-de-panier retombent sur les tailloirs des piliers. Le grand jardin situé entre cette aile et le rempart sud de la ville est aujourd'hui divisé en deux par un mur englobant en son milieu l'ancien puits devenu mitoyen.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Collectif dirigé par Maurice BORDES, "Sites et monuments du Lectourois", C. Lacour éditeur, Nîmes, 1974.
  • NOTB_S Archives municipales de Lectoure : 1G1-101 (Etats de sections des propriétés non bâties et bâties / 16-11-1826) ; 2S1 (Plan de la gendarmerie vers 1820) ; 1S3-9 (vue aérienne).
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS Seuls les premiers niveaux et une partie de l'étage de l'aile Est ont été visités. INTERET GENERAL : Hôpital du Saint-Esprit construit en 1659 et agrandi en 1737.£GROS-OEUVRE: conserver les élévations, les ouvertures et les arcades intérieures.£SECOND-OEUVRE : conserver les cheminées et les plafonds anciens.£ELEMENTS REMARQUABLES :
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230710_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
  • Dessin à la plume aquarellé, vers 1820.

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Ville de Lectoure
(c) Inventaire général Région Occitanie