Dossier d’œuvre architecture IA32001102 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôpital Narbonne-Pelet
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Ville de Lectoure

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lectoure - Lectoure
  • Commune Lectoure
  • Adresse Cours d' Armagnac
  • Cadastre 1824 M7 1084 à 1086 ; 2012 CK 812
  • Dénominations
    hôpital
  • Appellations
    Narbonne-Pelet
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    cimetière, jardin

L'Hôpital Narbonne-Pelet est l'un des trois grands chantiers lectourois du 18e siècle. En 1758, l'Evêque Claude François de Narbonne-Pelet demande à Louis XV les vestiges du château des comtes d'Armagnac situé à l'extrémité de l'éperon sur lequel la ville est établie. Il souhaite faire construire un hôpital-manufacture car l'hôpital du Saint-Esprit, situé le long du rempart sud, est insuffisant. Le chantier dure de 1759 à 1766 et il commence par d'importants travaux de terrassement dont la suppression du bastion séparant le château de la ville. L'extrémité ouest du château est conservée et utilisée comme dépendance. Le reste est détruit pour faire place à un grand édifice de plan en ""U"" ouvert sur la ville dont le corps en avancée de l'aile principale est placé dans la perspective de la rue Royale. La filature, où les pauvres de l'époque gagnent leurs soins, est installée au sous-sol de cet édifice. Le bastion nord-est du château comtal et son moineau deviennent le cimetière des soeurs de l'hôpital, les Filles de la Charité remplacées en 1812 par les Soeurs de Nevers. L'aile sud et la chapelle sont terminées entre 1808 et 1812. Plus tard dans le 19e siècle, deux bâtiments sont construits, l'un au nord, l'autre au sud. Celui du nord deviendra la maternité. Tous les services sont transférés à l'hôpital de Fleurance, la ville voisine, en juin 2013.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

Le portail à piliers carrés animés de refends ouvre sur un édifice de plan en ""U"" à trois niveaux et façades ordonnancées. Le corps principal et les deux ailes en retour mesurent environ 60 mètres de long chacun. L'édifice est caractérisé par les trois galeries à arcades sur cour et le corps en avancée central du corps principal, à fronton triangulaire coiffé d'un clocheton lui-même couronné d'une croix en fer forgé. Les arcades en plein cintre, à clé saillante, reposent sur des piliers de section carrée. Les façades sont animées de deux bandeaux d'étage et l'encadrement des portes et des fenêtres à imposte est cintré. Les galeries sur cour sont reproduites en sous-sol, voûtées en brique et éclairées par des soupiraux. Tout est enduit sauf le corps en avancée central du corps principal, en pierre de taille. Derrière ses arcades, un grand arc en anse de panier ouvre sur la cage du grand escalier à rampe en fer forgé, au centre de laquelle trône une statue de la Sainte-Vierge. Des escaliers secondaires, en bois, sont situés dans les angles de l'édifice et à l'extrémité de chaque aile. Au sous-sol ils mènent à des salles voûtées de différentes tailles. La chapelle est située dans l'angle sud-ouest. L'ancien puits du château (2,30 mètres de diamètre) est inscrit dans l'élévation ouest du corps principal. En ce qui concerne l'usage de ces trois niveaux, les chambres sont à l'étage alors que le rez-de-chaussée est occupé par les bureaux, le vestiaire et les salles de soins. Au sous-sol on trouve la blanchisserie, les ateliers et les remises. Le jardin est divisé par une allée centrale séparant deux parterres de pelouse cernés de buis. Un bassin circulaire est établi en leur centre et un puits limite chaque parterre à l'ouest. Une construction postérieure à 1950 relie l'angle sud-ouest aux vestiges du château.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit partiel
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Techniques
    • ferronnerie

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Collectif dirigé par Maurice BORDES, "Sites et monuments du Lectourois", C. Lacour éditeur, Nîmes, 1974.
  • NOTB_S Archives municipales de Lectoure : 1S3-4 et 1S3-7 (vues aériennes), 1S12-24 (Bulletin municipal n°1, 1965).
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS Tout a été vu sauf la charpente. INTERET GENERAL : hôpital de la seconde moitié du 18e siècle bâti sur les ruines d'un château médiéval.£GROS-OEUVRE : toutes les élévations, ouvertures comprises, les voûtes, les piliers, les 5 escaliers sont à conserver. Améliorations souhaitables : la réparation des pierres abîmées des façades et du sous-sol (dont la base de la colonne).£SECOND-OEUVRE : les cheminées, la cloche et l'horloge, les 2 plaques des donateurs doivent être conservés.£ELEMENTS REMARQUABLES : l'escalier principal en pierre et sa rampe en fer forgé.
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA00038777
  • WCOM
  • IMP 20230710_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
  • photographie, 1992-1993

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Ville de Lectoure
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers