Le sous-préfet de Lectoure, à la demande du préfet du Gers empêché, représente l’Etat à l’inauguration du monument aux morts de Mauvezin, le dimanche 14 novembre 1920. Le programme de la journée est le suivant : à 10 h réunion à la mairie et cérémonie à l’église puis à 13 h 30, le cortège se forme à la mairie et part au monument aux morts. A 14 h, après la sonnerie au drapeau, le monument est dévoilé. S’ensuivent la sonnerie de l’Appel aux morts, les discours d’un mutilé, du doyen et du maire après ""Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine"" chanté par l’orphéon. Enfin, à 16 h, le cortège part pour le temple puis sa dislocation est annoncée. D’après le rapport du sous-préfet au préfet, les cérémonies de Mauvezin se sont déroulées sans incident : ""à la fin de l’office religieux catholique, un prédicateur étranger à la commune mais qui paraissait en bien connaître les us et coutumes"" a exalté la mémoire des soldats morts pour la France et a rendu hommage à ""l’administration municipale pleine de tolérance"" représentée par son maire, le sénateur Philip et son conseil. Le dossier d’autorisation du monument aux morts est régularisé en 1922. Les plaques dédiées aux morts de 1939-1945 sont ajoutées au début des années 1950.