Dossier d’œuvre architecture IA32000301 | Réalisé par
  • Grand Auch
pont du Quartier Espagne
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté d'agglomération du Grand Auch

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Auch Coeur de Gascogne
  • Commune Auch
  • Adresse route de Roquelaire , avenue de l' Yser

Un premier pont est imaginé sur le plan dessiné par le capitaine du Génie en chef Choumara le 10 janvier 1824. Sur un second plan datant du 21 novembre 1830, un pont en bois est projeté sur le petit canal séparant des bâtiments annexes et le manège envisagé dans un premier temps au nord. Sur un autre plan datant du 15 septembre 1835, un pont en pierre est à nouveau dessiné pour relier le site de la rive gauche, encore en chantier, à la rive droite du Gers. La concrétisation du projet du pont advient avec le grand projet d'extension sur la rive droite de 1844. Sa construction est ralentie à cause des hésitations quant au choix du type de structure. Le premier projet en maçonnerie est jugé trop coûteux et, en septembre 1844, c'est un ouvrage à l'américaine, en métal et d'une seule arche, qui est prévu.£En 1848, le service du Génie propose un nouveau système de construction pour le pont, le système Néville, qui ne coûterait que 22 000 francs, alors que le devis pour un pont à l'américaine se chiffre à 34 000 francs. Le service du Génie se permet également une remarque sur la nature du pont : selon ses agents, un pont en pierre serait plus sûr, d'autant plus que la maçonnerie peut être réalisée à très bon compte tandis que les fers et les bois sont considérés comme hors de prix. Le service se propose alors d'envoyer un nouveau projet du pont en pierre en 1848.£Bien qu'à nouveau prévu pour 1849, le pont n'est toujours pas construit. Un avis du Comité des fortifications en date du 23 mars 1849 demande au service du Génie de présenter pour 1850 un nouveau projet avec le système Néville, mais l'inspection générale autorise en même temps le chef du Génie à travailler sur un contre-projet pour un pont en maçonnerie.£Lorsque les deux projets sont comparés en décembre 1849, l'inconvénient majeur du pont à système Néville est pointé du doigt, à savoir le mouvement d'oscillation que lui imprimerait sans cesse le passage continuel des chevaux qui peuvent être lancés au trot. Le chef du Génie fait également remarquer que la dépense entre les deux ne diffère que légèrement. Le choix du pont en pierre semble alors l'emporter, mais l'année suivante de nouvelles discussions pour l'édification du pont s'engagent. Prévu originellement avec une seule arche d'une ouverture de 24 mètres avec la possibilité de circuler sur les deux rives, le projet est revu par le ministère qui lui préfère un pont à trois arches avec la suppression des circulations au-devant des deux entrées. Le maire argumente alors pour que ce dernier point soit conservé, non seulement dans l'intérêt des habitants qui se trouvent sur la rive gauche afin qu'ils puissent facilement aboutir soit à la route de Roquelaure, soit à la fontaine qui s'y trouve, mais encore pour faciliter l'exploitation des propriétés à l'est du Gers. D'autant plus que cette suppression d'une circulation libre viendrait contrarier le projet municipal de continuer le quai du quartier jusqu'à la route de Roquelaure, destiné à améliorer les communications entre cette route et une grande partie de la ville basse. Convaincu, le Génie accepte et réfléchit à un pont à trois arches, le choix d'une seule arche entraînant le raccordement avec la chaussée au moyen de rampes trop raides. Une partie du pont semble être déjà construite fin 1850, la suite est intégralement édifiée entre 1851 et 1852.£En 1903, les services du Génie s'intéressent de nouveau au pont et proposent un projet pour sa réfection. Ces travaux doivent permettre d'agrandir la largeur du pont pour passer de 6m45 à 7m, ainsi que de limiter la pente de ses rampes. Le futur pont consiste en un tablier métallique reposant sur deux piles en maçonnerie aux extrémités du Gers. Le projet complet doit être présenté à l'administration militaire en septembre 1906 mais aucune réalisation concrète ne s'en suit.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 20e siècle
  • Dates
    • 1850, datation par source

Pont en pierre avec trois arches enjambant le lit du Gers. Les cinq piles d'origines ont été conservées à la différence des culées massives sur les berges et des tabliers latéraux. L'aménagement des berges du Gers à la fin du 20e siècle a permis la continuité du passage au pieds des murs de soutènement. Le garde-corps croisilloné en fonte est identique à ceux des galeries des bâtiments rive droite et gauche. L'emblème au centre des croisillons représente l'insigne au béret du Génie militaire.

  • Murs
    • ciment
    • fonte
    • maçonnerie
    • pierre de taille
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Techniques
    • fonte

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
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  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230710_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté d'agglomération du Grand Auch