Le domaine longe la RD6 sur son côté sud, entre Perchède et Le Houga. Le château est parallèle à la route, sa façade principale et sa cour intérieure orientées vers l'ouest. Le parc se déploie sur 8 ha environ à l'ouest de la demeure : de niveau plan aux abords de celle-ci, le terrain devient vallonné puis nettement en pente en approchant du ruisseau et de l'étang. Des masses boisées denses sont disposées en ceinture, enfermant le parc dans un enclos naturel en forme de "" fer à cheval dont les talons s'appuient sur la route départementale "" (Léonce de Pesquidoux) et dont la courbure est dirigée vers le ruisseau. Une grande allée ondule depuis la route jusqu'au château en faisant un large détour. Le dessin du parc est irrégulier. Son ordonnance consiste en une alternance savante de pleins et de vides : des groupes d'arbres sciemment disposés ménagent de larges clairières occupées par des prairies. La déclivité du terrain conduit à un ravin dont le fond est occupé par l'étang, bordé de cyprès chauves. Il découle de l'ensemble une atmosphère romantique, favorable au plaisir de la déambulation. Le parc est un conservatoire d'espèces du monde entier. Les essences sont regroupées par familles, les arbres disposés le plus souvent par groupes en nombre impair d'une même espèce, celle-ci bien identifiée par la silhouette, l'écorce, la ramure et le feuillage : cèdres du Liban, magnolias, chênes rouges d'Amérique en cépées, cèdres de l'Atlas, catalpas, pins parasols, sequoïas sempervirens, marronniers, tulipiers de Virginie, liquidambars ou copalmes de Chine. Cette disposition permet d'apprécier les caractères identitaires de chaque masse arborée et de mieux repérer les sujets remarquables plantés isolément, tels le sequoïa gigantea, le populus Grisard, le sapin de Nordmann. Les prairies, laissées par le propriétaire à l'état naturel jusqu'à la période de fenaison, constituent ainsi de véritables biotopes favorables à la flore locale, notamment à plusieurs variétés endémiques d'orchidées. L'étang est en cours de nettoyage. Près de la demeure, une statue de la Vierge forme oratoire. Potager résiduel à l'est. A noter : l'absence de lien entre la demeure et le parc. Il s'agit d'une composition paysagère autonome, typique des interventions d'Edouard André.