• dossier ponctuel
  • recensement du patrimoine thermal
établissement thermal , maison du tourisme et du thermalisme
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gers
  • Commune Cazaubon
  • Adresse rue Jeanne d'Albret
  • Cadastre 2018 AN 01 47, 255
  • Dénominations
    établissement thermal, centre culturel
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin botanique

L'établissement des thermes de Barbotan est réalisé par l'architecte Edmond Lay entre 1985 et 1988.£En 1984, la compagnie française du thermalisme engageait un vaste programme de rénovation de ses établissements auxquels appartenaient les thermes de Barbotan. Un traité signé devant notaire le 25 juillet 1984 ""prévoyait la réalisation entre 1984 et 1993 de 4 unités de soins"" (Nicolet, 2011, p.191). Un permis de construire est déposé le 6 mai 1985 pour commencer 3 des unités prévues. Le projet prévoit la construction d'un ouvrage de plus de 35.000 mètres carrés sur trois niveaux : le sous-sol devant abriter les locaux techniques, le rez-de-chaussée les unités de soins et le premier étage (jamais réalisé) était prévu pour abriter les chambres et studios pour loger les curistes.£Le permis de construire est accordé le 30 juillet 1985 et les travaux aussitôt entrepris ; l'ouverture au public se faisant progressivement à mesure de l'avancée du chantier. Ainsi, début 1988, la nouvelle construction disposait de deux unités thermales mises à disposition des curistes. Dans la première, on comptait 100 baignoires pour bains claires, 100 chaînes d'application de boue, 4 cabines pour handicapés, 4 bains de boue, 2 douches à la térébentine, 9 cabines d'application de kaolin et 2 piscines de 24 places. Dans la seconde, les curistes disposaient de 44 cabines d'application de boue, de 8 cabines de sudation, d'une cabine térébenthinée et d'une piscine de 24 places (Nicolet, 2011, p.192).£Pour des raisons financières, la réalisation du projet est interrompue en 1988. Cependant, devant les nombreux problèmes d'étanchéité de la terrasse, la Chaîne Thermale du Soleil décidait de faire procéder à la réfection totale de cette dernière, abandonnant l'idée de respecter le programme initialement conçu par Edmond Lay. Un contrat est signé avec l'achitecte Luc Demolombe,le 16 avril 1991, pour lui confier la direction et la surveillance des travaux.£C'est au cours de ces travaux de rénovation que l'établissement est ruiné par un incendie le 27 juin 1991 causant une vingtaine de victimes.

L'entrée principale de l'établissement est à l'ouest, sur la rue Jeanne d'Albret. Elle se signale par un impressionnant auvent en béton ajouré qui domine, comme dans bon nombre d’édifices conçus par l’architecte, un bassin trapézoïdal aujourd’hui aménagé en jardinière.£La structure de l’édifice repose sur des piliers carrés constitués de blocs de plus en plus larges à mesure que l’on s’élève vers la toiture en tuiles. Les charpentes en bois sont largement visibles et les murs sont bien ouverts par des baies vitrées. A l’intérieur la structure tronconique des supports reste largement visible permettant de se faire une idée de la distribution des espaces.£L’ensemble voisine avec un parc arboré : espace de promenade et de repos aménagé autour du "" Bois sacré "" (lieu d'origine des boues). On note la présence d’un bassin de lotus et de pins parasols. L'ensemble reste sans grande originalité et son entretien est insuffisant.

  • Murs
    • béton
    • essentage de tuile
  • Toits
    tuile
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Jardins
    groupe d'arbres, parterre de gazon
  • État de conservation
    détruit

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Lermé (Jocelyn) Sabaros (Didier) Edmond Lay, une autre modernité, Archives d'Architectes, 2019.
  • NOTB_S Nicolet (Jean-Louis), contribution de la cindynique au traitement des accidents collectifs, thèse de doctorat, Université d'Angers, novembre 2011, p.191 à 213.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0455814 ; 6321474
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.9499236748915, -0.0425585289553656
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Cazaubon
  • IMP 20220317_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • plan cadastral de la direction générale des finances publiques

Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
(c) Parcours d'Architecture