L'hôpital occupe l'emplacement de deux institutions charitables : l'hôpital Sainte-Marie, connu dès le début du 12e siècle, et l'hôpital Nouvel, fondé au 13e siècle, concédé aux Confrères de Saint-Jacques pour qu'ils y accueillent les pauvres et les pèlerins. Les deux hôpitaux sont réunis sous le nom d'hôpital Saint-Jacques. Dès la fin du 12e siècle, un pont les reliait à la rive droite, face à l'église de la Daurade. Appelé Hôtel-Dieu à partir de 1554, l'hôpital Saint-Jacques affirme sa vocation plus médicale que charitable et s'impose comme le plus imposant établissement hospitalier de Toulouse. Pendant que l'on construit le pont Neuf (1544-1632), les bâtiment de l'Hôtel-Dieu sont réunis en couvrant le passage qui permettait l'accès au pont de la Daurade. Après la destruction de ce pont après une inondation en 1608, l'aile donnant sur la Garonne est reconstruite en plusieurs campagnes. En 1685, à la suite d'une donation, un nouveau bâtiment est construit perpendiculairement à l'aile sur Garonne. Entre 1702 et 1715, une troisième aile en retour vient fermer l'espace sur cour. Un grand escalier d'honneur trouve place au centre de la première aile, au niveau de l'ancien pont dont la pile subsistante est aménagée en terrasse. En 1779, la chapelle est construite dans l'aile donnant sur la Garonne. Après la Révolution, l'Hôtel Dieu reste, avec l'hôpital de la Grave, le seul grand hôpital de Toulouse jusqu'à la construction, au 20e siècle, des hôpitaux modernes. Des travaux de restauration et d'agrandissement ont lieu au cours du 19e siècle. (c) Monuments Historiques. Lors de la première guerre mondiale, l'Hôtel Dieu est militarisé, il est géré par l'autorité militaire de 1914 à 1919.
- inventaire préliminaire de la ville de Toulouse
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Toulouse centre
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Commune
Toulouse
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Lieu-dit
quartier Saint-Cyprien
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Adresse
2 rue Viguerie
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Cadastre
310828AD0320
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Dénominationshôtel-Dieu
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Secondaire : 19e siècle
L'ensemble des bâtiments occupe une large place dans la cité, sur les rives de la Garonne. Leur homogénéité se lit essentiellement dans la disposition des bâtiments déployés autour de la grande cour ; leur volume est simple, les toits débordants, les façades sobres. Une simple corniche en brique à décor de modillons ceinture l'ensemble des bâtiments en sous-toiture. Parmi les éléments remarquable sur le plan historique, on retiendra essentiellement : les vestiges de pont Vieux, constitués par une arche et un pilier accolés à la partie médiane de la façade surplombant la Garonne ; le grand escalier de l'aile sur Garonne reposant sur des voûtes du 16e et éclairé par une large verrière à l'italienne ; la chapelle du 18e siècle ; la salle Saint-Jacques (ancienne salle de spas perdus), restaurée dans la première moitié du 19e siècle, habillée de boiseries et ornée d'une statue du saint ; la salle des colonnes (autrefois salle Saint-Lazare), ancienne salle des malades avec plafond à la française de la fin du 17e siècle et deux files de colonnes en bois du 19e siècle ; l'autre escalier monumental du 18e siècle occupant par de vastes proportions l'extrémité de l'aile occidentale ; l'ancienne pharmacie du 18e siècle, enfin, aujourd'hui transformée en musée de la médecine. (c) Monuments Historiques.
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Murs
- brique
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Toitstuile
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Étages2 étages carrés, comble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G J. Cabrol, "L'hôpital dans la ville : l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse du 13e au 18e siècle", thèse de doctorat de médecine, Toulouse, 1978. D. Ribère, "L'Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse de 1565 à 1600", mémoire de maîtrise, Toulouse, 1982. M.-C. Sellier, "La santé et l'hôtellerie à Toulouse au 16e siècle", mémoire de maîtrise, Toulouse, 1975. J. Guyader, "La vie de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse : administration et assistance aux malades depuis sa réorganisation par Louis XV (1749) jusqu'aux mesures révolutionnaires (1792), thèse de doctorat de droit, Toulouse, 1973. L. Enjalbert, "Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse", Association des amis de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de l'hôpital de la Grave, Toulouse, 1989. Nux, "Les hôpitaux de Toulouse", dans L'Auta, n°377, 1942-1943, p. 3-32. J.-P. Suzzoni, "Apothicaireries de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques", dans L'Auta, n°546, mai 1989. "Histoire des hôpitaux de Toulouse" (en ligne) http://www.chu-toulouse.fr/l-hotel-dieu-saint-jacques.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVC31555_SPTOULOUSE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
Présentation succincte
- NOTSUC Remontant aux premiers hôpitaux destinés à accueillir les pauvres et les pèlerins, l'hôpital Saint-Jacques est tout d'abord une institution charitable. Ce n'est qu'au 16e siècle que l'Hôtel-Dieu prend sa vocation médicale. La majorité des bâtiments datent des 17e, 18e et 19e siècles, montrant des intérieurs variés et magnifiques : plafond à la française, escalier monumental, verrière à l'italienne, ancienne pharmacie du 18e siècle abritant aujourd'hui le musée de la médecine.
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public régional
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Protectionsinscrit MH, 1986/10/31
classé MH, 1988/12/05
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Précisions sur la protection
Vestiges du Pont-Vieux (sauf pile classée) ; à l'intérieur : ancienne pharmacie de l'aile Ouest ; double berceau de briques au rez-de-chaussée et chapelle des Soeurs au deuxième étage de l'aile transversale (cad. AD 320) : inscription par arrêté du 31 octobre 1986 ; Façades et toitures des bâtiments disposés en U autour de la cour d'honneur, y compris les façades sur rue et sur Garonne ; pile du Pont-vieux ; cour d'honneur ; à l'intérieur : escalier monumental de l'aile Ouest, salle des Colonnes (ancienne salle Saint-Lazare) de l'aile transversale, escalier d'honneur et son soubassement, salle des Pas-Perdus et chapelle au premier étage de l'aile Est (cad. AD 320) : classement par arrêté du 5 décembre 1988.
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Référence MH
20230607_R_03
- (c) Ville de Toulouse
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Ville de Toulouse
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Ville de Toulouse
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Photographie N&B, 17 x 20,5 cm.
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Carte postale N&B, 9 x 14 cm.
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Carte postale N&B, 9 x 14 cm.
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Photographie N&B, 18 x 24 cm
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Photographie N&B, 17 x 20,5 cm.
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Edition spéciale des magasins "Au Capitole". Carte postale N&B, 9 x 14 cm.
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Photographie N&B, 12,6 x 17,7 cm.
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Photographie N&B, 17 x 20,5 cm.
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Perrin del. Pris au daguerréotype. Lithographie Constantin à Toulouse. Planche 20 de l'ouvrage Cayla (J.M.), Paul (Cléobule), Toulouse monumentale et pittoresque, Toulouse, impr. Cayla, vers 1840.