Dossier d’œuvre architecture IA31013023 | Réalisé par ;
Maturi Paul (Contributeur)
Maturi Paul

Chercheur du service Connaissance et Inventaire des Patrimoines de la Région Occitanie depuis 2024.

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Bertrand-de-Comminges
  • Commune Saint-Bertrand-de-Comminges
  • Lieu-dit Ville-Haute
  • Adresse rue de la Porte
  • Cadastre 1831 B 385,384 feuille 2 ; 1935 B 159  ; 2024 B 496 feuille 2
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Sur les états de section de 1791, M. Glangettes possède cette "maison et cour". Sur des états de section non datés mais évoluant entre 1792 et 1811, la propriété est passée à Paul Caubet prêtre et vicaire de Loures qui lui-même vend à Duprat cordonnier avant 1805 puisque l'acte de vente est inscrit dans le registre des mutations des ans XII à XIV. Il est toujours propriétaire sur les matrices du cadastre napoléonien. Il vend son bien en 1841 à Henri Pichon qui le cède à son tour en 1863.

La porte d'entrée avec son encadrement à large chanfrein, son linteau délardé en accolade surmontée d'un blason et du monogramme IHS présente des modénatures du 16e siècle. Dans une lithographie de Charles Mercereau réalisée autour de 1850, la grande porte sur la rue de Cabirole est représentée cintrée avec un encadrement en pierre de taille. Par contre, sur une photographie de Charles Freycinet prise avant 1900 la porte charretière a le même linteau droit qu'aujourd'hui. Elle est en revanche surmontée d'un petit jour d'entresol. La porte d'entrée est semblable mais la baie en anse de panier à droite n'existe pas, une fenêtre y prenant place. Puis sur une photographie de 1903 et une carte postale des éditions Labouche prise par Henri Jansou entre 1905 et 1950, la fenêtre à côté de la porte d'entrée a été transformée en deuxième porte et à l'étage les baies sont arquées segmentaires contre un linteau droit aujourd'hui. Un cordon filant court sous l'avant-toit.

La fenêtre en anse de panier a été créée dans la seconde moitié du 20e siècle avec un remploi de menuiseries du 18e siècle à petits carreaux, les linteaux des baies du premier étage ont pu être transformés à cette même période.

Un remploi en marbre a été placé dans le trottoir devant la maison. Il figure un culot de colonne. La provenance en est inconnue.

  • Remplois
    • Remploi Commune : Saint-Bertrand-de-Comminges Adresse :
  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle

La maison, mitoyenne, est construite entre la rue de la Poste et le chemin de ronde. Elle est bâtie en maçonnerie de pierres locales variées masquée par un enduit ciment. Au rez-de-chaussée, côté rue de la Poste, la grande porte charretière donnant accès à la cour arrière est aujourd'hui une porte de garage. La porte d'entrée ouvrant sur le logis est construite avec un encadrement en marbre blanc à large chanfrein sans congés. Le linteau est délardé en accolade. Sur la pointe repose un blason buché surmonté du monogramme IHS. La menuiserie est constituée d'un seul vantail avec un heurtoir en fer forgé orné d'une coquille. Les moulurations adoucies en quart-de-rond sont assemblées avec des clous en fer forgé losangiques. Une traverse et un montant vertical divisent la porte en quatre panneaux de taille inégale figurant une croix de saint Pierre. La partie basse de la porte est renforcée. La serrure est insérée dans une une plaque en losange et la poignée en fer forgé à une clenche à loquet poucier. A côté de la porte ouvre une fenêtre en anse de panier à encadrement de pierre. Le large chanfrein s'amortit sur des congés sculptés en forme de lance. Le traitement de la pierre suggère une création contemporaine imitant l'ancien. La menuiserie est constituée d'une fenêtre à petits bois. A l'étage ouvrent trois baies à linteaux droits dont les encadrements sont masqués par l'enduit. Sur le trottoir longeant la maison est visible un remploi figurant une base de colonne.

A l'arrière, donnant sur le chemin de ronde, l'élévation et la courette sont masquées par un haut mur.

  • Murs
    • pierre appareil mixte enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    entresol, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • blason
    • IHS
    • accolade
    • coquille Saint-Jacques
  • Précision représentations

    Le linteau de la porte est délardé en accolade, elle-même surmonté d'un blason bûché et du monogramme IHS. Le heurtoir en fer forgé porte une représentation de coquille Saint-Jacques.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • A.D. Haute-Garonne : 1 G 1 : état de section, 1791.

    A.D. Haute-Garonne : 1 G 1
  • A.D. de la Haute-Garonne, 3 P 4306. Plan du cadastre napoléonien, section B de la Ville, 2ème feuille, éch. 1/1250. - 1831.

  • AD Haute-Garonne, 1 G 3 : Livre des mutations, an XI - an XIV.

    AD Haute-Garonne : 1 G 3
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
Maturi Paul
Maturi Paul

Chercheur du service Connaissance et Inventaire des Patrimoines de la Région Occitanie depuis 2024.

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