La parcelle ne figure pas dans la même emprise au sol sur le plan du cadastre napoléonien de 1831 puisqu’elle englobe la parcelle voisine (2024 B 509). Une petite excroissance mordant sur la cour désignait peut-être l'emplacement d'un four. Dénommée "maison et cour", elle appartient alors à Paul Roques dit Poulou, aubergiste. La cour correspond à une très fine bande de terrain en fond de parcelle se poursuivant dans le prolongement des maisons mitoyennes de part et d'autre.
Dans le registre des Augmentations-Diminutions, la maison est mentionnée démolie en 1886. Sur le cadastre de 1935, la partition est déjà réalisée.
Les modénatures de la façade correspondent à la date de reconstruction dans le quatrième quart du 19e siècle (fenêtres à encadrement de bois, génoise...) seule une nouvelle fenêtre a été percée ou agrandie dans la deuxième moitié du 20e siècle au rez-de-chaussée. Une porte du 17e siècle chanfreinée avec congés taillés en biais est un remploi. Elle correspond peut-être à la porte de la maison détruite en 1886 et réutilisée dans la nouvelle construction.
Chercheur du service Connaissance et Inventaire des Patrimoines de la Région Occitanie depuis 2024.