La villa est connue comme pension de famille en 1929, tenue alors par Mme Parizot et est ouverte toute l'année (La Dépêche, 07 juillet 1929).
La villa est acquise en 1934 par le bureau de bienfaisance de la Ville de Toulouse pour remplacer le préventorium départemental qui ne fonctionne plus. Cet achat est jugé nécessaire au vu du traitement à Salies-du-Salat considéré comme efficace contre les maladies infantiles.
L'achat, d'un montant de 250 000 F est financé largement grâce à la dotation, par l'Oeuvre des orphelins toulousains de guerre, d'un reliquat de 220 000 F (Bulletin municipal, 1er février 1940, p. 131). L'oeuvre doit permettre d'accueillir annuellement 300 enfants toulousains. La nouvelle institution est décrite à l'occasion de son inauguration par E. Billières, maire de Toulouse en juillet 1934 (Midi socialiste p. 3). Placée au centre d'un parc de 7 000 m², la villa, ancien hôtel agrandi, constitue désormais un immeuble de deux étages avec un grand sous-sol et de nombreuses dépendances. L'immeuble comprend un grand réfectoires, un préau vitré aux larges baies, trois dortoirs aérés, une infirmerie, un cabinet de consultation médicale, une salle de douches et tous les autres locaux nécessaires. L'aménagement des lieux et l'installation du mobilier ont coûté 150 00 F. Le premier contingent d'enfant est accueilli le 1e août 1934 et cinq convois de 60 enfants doivent se succéder soit 300 par an. Les enfants sont nourris, logés, blanchis et vont au préventorium voisin prendre leurs 21 bains de cure. La direction de l'institution est assurée par Mlle Vauthier, infirmière..
En 1974 (A. M. Toulouse), la commission administrative du bureau d'aide sociale de la ville de Toulouse adopte le principe de la vente de la villa, qualifiée "d'ex-maison de cure saline". L'administration des domaines fixe la valeur de l'ensemble immobilier à 300 00 F.