Dossier d’œuvre architecture IA31012568 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
presbytère
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Garonne - Castanet-Tolosan
  • Commune Vieille-Toulouse
  • Cadastre 2014 AC 78
  • Dénominations
    presbytère
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin, puits

Le préfet autorise par arrêté du 14 juillet 1808 le maire à "recevoir la maison presbytérale" lui demandant de "s’assurer que les conditions de l’adjudication ont été remplies par l’entrepreneur". Deux ans plus tard, les premières transformations sont opérées à la demande du prêtre desservant.

La commune de Vieille-Toulouse, village de 240 habitants vers 1800, décide le 15 pluviôse an XI de vendre des peupliers plantés au ramier, pour acquérir un terrain destiné à la construction du presbytère avec un jardin et pour effectuer des réparations au "bâtiment destiné au culte". Le maire propose alors au préfet de la Haute-Garonne deux projets : le premier consiste à acheter une maison avec jardin au prix de 900 F avec construction d'une chartreuse à l'arrière de la maison et le deuxième à édifier une maison sur l'emplacement attenant à l'église. Parce que les services de l'Etat estiment les projets trop coûteux pour une telle commune, ils les refusent. Le maire présente un nouveau projet dressé par l'ingénieur Laferrerie. Le préfet par arrêté du 19 ventôse an XII autorise la construction. Après quelques péripéties, "le sieur Pierre Bérenguié", menuisier habitant Toulouse emporte l'adjudication pour 8 750 F, le charpentier toulousain Jean-Joseph Raynaud se portant alors caution. Des travaux supplémentaires étant nécessaires, la facture augmente. Le 3 juin 1808, l'ingénieur Laferrerie réceptionne les travaux en présence du maire monsieur Buc et de l'entrepreneur. Le préfet autorise par arrêté du 14 juillet 1808 le maire à "recevoir la maison presbytérale" lui demandant de "s'assurer que les conditions de l'adjudication ont été remplies par l'entrepreneur". Deux ans plus tard, le prêtre desservant demande quelques transformations qui consistent en un déplacement d'une fenêtre et l'ouverture d'une petite porte. A la fin des années 1970, le bâtiment accolé contre le mur sud de l'église est démoli, mettant en valeur le presbytère restauré.

Le presbytère est mitoyen sur son élévation ouest, de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Sa façade principale, vers l'est, donne sur la cour jardin et un puits en briques, recouvert d'un toit à un pan de tuiles creuses ou canal est face à l'entrée. La cour jardin est limitée par un mur en briques et galets et l'entrée composée de deux piliers en brique et d'un portail en fer, située au nord, donne sur un escalier en béton de huit marches. Le bâtiment, comportant un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble, est couvert d'un toit à un pan en tuile creuse. Un bandeau mouluré est, seulement en façade, au-dessus des ouvertures du premier étage. Le bâtiment est en briques, la pierre étant utilisée pour les appuis de fenêtres du premier étage et seulement en façade. Les encadrements des baies sont également en brique. La porte d'entrée est équipée d'une imposte permettant d'éclairer l'escalier intérieur. Quatre marches en calades donnent accès au jardin qui n'est plus cultivé aujourd'hui.

  • Murs
    • brique
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    jardin de niveau
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Archives communales de Vieille-Toulouse : 2 M , construction du presbytère.

    AC Vieille-Toulouse : 2 M
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie