Les projets de réfection et d'agrandissement de l'abattoir étant d'un coût trop élevés, la municipalité cherche un nouveau terrain en 1894. Elle rachète alors un bien aux héritiers Lafont, bordant la rivière de l'One et dont la situation et l'étendue permettent d'établir un lavoir public à côté et prévoit l'élargissement de la voie d'accès. En août 1894, le projet est confirmé, d'une contenance de 10 échaudoirs. Le corps central doit abriter la salle de travail, de 21 m de long sur 8 m de large et mesurant 7 m de haut. De part et d'autres, deux corps plus bas avec avec 4 échaudoirs. La différence de niveau enrtre corps principal et corps latéraux offre l'aération nécessaire des lieux. Un mur d'enceinte doit clore l'ensemble et ménager une cour de 8 ou 9 m de largeur tout autour de l'édifice. Trois petits bâtiments seront adossés au mur : un bureau pour le fermier, une étable à brebis et une porcherie pour tuer et râcler les porcs. Chaque échaudoir aura une porte d'entrée extérieur par où entrera le boeuf devant être abattu, le préservant de la vue de la viande de boucherie. L'abattoir ne doit pas comprendre de séchoir pour les peaux. La dépense totale doit s'élever à 31 958 F.
La photographie aérienne de 1921 montre que la petite dépendance sur la rue Nadau possédait inialement deux ailes latérales qui ont disparu au tournant des années 1980 et 1990. Un petit édifice à l'angle nord-ouest de la parcelle a également été détruit.