L'hôpital construit en 1966 à proximité des thermes, s'est développé sur un plan en L qui a permis d'installer un si grand édifice sans abîmer le site des Quinconces. Le parement du rez-de-chaussée en pierre semble avoir été conçu également pour faciliter l'intégration esthétique du bâtiment. Les encadrements à baies saillantes, la différenciation des volumes et le traitement en bandeau des baies des élévations nord et le toit-terrasse sont assez typiques de l'architecture moderniste de l'après-guerre.
- recensement du patrimoine thermal
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
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Commune
Bagnères-de-Luchon
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Adresse
, 5 cours Quinconces
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Cadastre
2019
AL
30
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Dénominationshôpital
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Appellationscentre de rééducation fonctionnelle
L'hôpital est construit à l'emplacement de l'ancien hôtel Richelieu, vaste hôtel qui fonctionna des années 1870 aux années 1950. Il est alors racheté par la Ville (mandat Coste-Floret) qui le fait démolir au début des années 1960 pour construire à sa place le centre de réadaption fonctionnelle, inauguré en 1966 avec une capacité de 110 lits. Ce nouvel édifice est ainsi idéalement placé à proximité de l'établissement thermal dont il utilise en partie les eaux.£En 1988-89 l'édifice a bénéficié de huit millions de francs d'investissement ce qui a permis la création de trente chambres supplémentaires (Pyrénées, avril 1989, p. 212).
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1966, datation par travaux historiques
L'hôpital est implantée à l'angle entre l'avenue du docteur Lambron et le cour des Quinconces. Il suit un plan en L dont la partie libre correspond à une grande cour. La grande barre du L, le long de l'avenue Lambron est occupée par un corps de bâtiment qui comporte quatre étages et occupe la moitié de la façade. L'autre moitié est au contraire constitué d'une aile basse avec seulement un étage qui semble être une surélévation. L'angle du L bénéfice d'un traitement différencié avec des baies d'angles aménagées en loggias ponctuées de piliers en béton. Le reste de la façade est aveugle tandis que l'élévation nord est percée de paires de petits jours. Hormis à l'angle, traité également de façon ajourée, le rez-de-chaussée des deux ailes du L côté rue est homogène. Il est recouvert d'un parement en pierre, concession au régionalisme et percé de baies à encadrement saillant. Les fenêtres de l'élévation nord sont traitées en bandeau hachuré par des montants en béton. Ces derniers au rythme un peu plus large au premier étage, sont si denses aux trois autres étages qu'ils suggérent un effet de grille. Côté cour, c'est le rythme plus large qui règne sur les 14 travées des quatre étages.
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Murs
- béton
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Toitsciment en couverture
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Plansplan régulier en L
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Étages4 étages carrés
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Couvertures
- terrasse
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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janv-00
Périodiques
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Pyrénées, avril 1989, p. 212.