Dossier d’œuvre architecture IA31012439 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
voie ferrée à crémaillère de Superbagnères
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - Bagnères-de-Luchon
  • Commune Saint-Aventin
  • Lieu-dit Superbagnères
  • Dénominations
    voie ferrée
  • Précision dénomination
    voie ferrée à crémaillère

Le projet d'une desserte ferroviaire du plateau de Superbagnères mûrissait depuis 1900. D'abord envisagée en prolongement du funiculaire de la Chaumière, la voie ferrée bénéficie de l'incendie de l'hôtel du Parc en 1910 qui libère un terrain au milieu de l'allée d'Etigny. Le 22 août 1911, les industriels Dardenne et Loiseleur créent officiellement la "société des chemins de fer et hôtels de montagne aux Pyrénées" et obtiennent le droit d'occuper pendant 18 ans les terrains de la forêt domaniale de Bagnères-de-Luchon nécessaires à la mise en place d'un chemin de fer devant relier la ville au sommet de Superbagnères. Le 27 juin 1912, la concession est étendue pour une durée de 99 ans. Le tracé en Z est réalisé au cours du second semestre 1911 et la ligne est achevée en juillet 1912 soit 11 mois de travaux. L'inauguration officielle a lieu le 17 août 1912.£La ligne parcourait 5,6 km en 45 minutes pour franchir les 1 200 m de dénivelés. Il y avait en 1924 un départ dans chaque sens de 6 h à 22 h.

L'entretien de plus en plus lourd du matériel, l'accident de 1954 (9 morts) et le percement de la route d'accès conduisent à l'arrêt définitif de la ligne à la fin de l'hiver 1966.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1912, daté par source

La voie ferrée suivait un plan global en Z : elle montait d'abord jusqu'à la Chaumière où elle faisait une première halte. Le virage de la Soulan, à 1 029 m d'altitude permettait de changer l'orientation en direction de Mi-Sahage (alt. 1 198 m) où se trouvaient une station et une voie d'évitement. Un viaduc en pente de 88 m de long permettait ensuite de franchir le ravin du Mail-Trinquat (alt. 1 298 m). La halte suivante, en forêt, se trouvait à Artigue-Ardoune (alt. 1 438 m), point d'arrivée de la ligne électrique de 3 000 volts alimentant le chemin de fer depuis la centrale de la Mousquère. Fontaine Broucas à 1 655 m d'altitude était la dernière halte avant l'arrivée à Superbagnères.

La voie ferré, unique, mesurait 1 m de large. Au centre des rails se trouvait la crémaillère de type Strub, en dents de scie.

  • Énergies
    • énergie électrique
  • État de conservation
    désaffecté, vestiges

Bibliographie

  • Sénat, n°328, session ordinaire, annexe au procès-verbal du 12 juillet 1912, 3 p.

Périodiques

  • La Nouvelle revue, mars 1924,

    p. 356
  • Bergeon (Jacques) "En "crémaillère" de Luchon à Superbagnères", in Revue de Comminges, t. 96, 1983, 1er trimestre,

    1er trimestre, p. 269-278.

Documents figurés

  • Photographie ancienne (1954), AD HAute-Garonne 24 FI 937

    AD Haute-Garonne : 24 FI 937
  • Carte postale [entre 1937 et 1950].

    AD Haute-Garonne : 26 FI 31 2421
  • Photographie, [entre 1930 et 1950]. AD Haute-Garonne 26 FI 31 TP 3517

    AD Haute-Garonne : 26 FI 31 TP 3517
  • Carte postale, LL 165 collection particulière

    collection particulière
  • Carte postale ; 194 Superbagnères, le Grand Hôtel - Chemin de Fer à Crémaillère - Vallée du Lys - Vue vers la Gare du Funiculaire.

    Collection particulière
  • photographie ancienne vers 1911 AD Haute-Garonne 24 FI 934

    AD Haute-Garonne : 24 FI 934
  • Photographie, [entre 1930 et 1950]

    AD Haute-Garonne : 26 FI 31 TP 3516
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie